Chez la guérisseuse (pv Eleanelle) [terminer]

Cette fois, il ne s'était pas dépêcher la fatigue était trop grande pour qu'il se presse. Il était aller enlever son armure et avait mis des habits plus légers. Il était sortit dans la nuit, tellement de questions et tellement de choses en tête, la mort ne lui avait jamais paru si alléchante jusqu'à ce jour, ce qui le surprenait, car il l'avait toujours ardemment désiré. Il n'avait plus rien à quoi ce rattacher en cette froide nuit et ses pensées étaient douloureuse, il marchait sans voir, laissant son subconscient le guider. Il n'en pouvait plus, trop de pression et tension, il sentait son cerveau qui était trop charger. Le prisonnier était toujours en geôle, c'était au moins cela, mais un bien maigre réconfort dans tout cela. Il s'aperçut soudain qu'il était arrêté, la porte lui était familière. Bien sûre, la guérisseuse. Il entra doucement, sans même cogner, pour ne pas la déranger inutilement.

Il regarda Eleanelle, sans un regard pour les deux nouveaux personnages, il ne voulait plus d'ennui pour ce soir et les relations humaines n'étaient pas du tout son fort. Il attendit que la jeune femme est finie ce qu'elle faisait et quand elle se retourna, il lui posa la question muette, comme sa patiente allait? Si ces deux personnages masculins n'avaient pas été là, peut-être ce serait-il autoriser quelques larmes, mais dans la situation, il ne pouvait exposer une faiblesse ainsi, pas pour le moment. Il se contenta de détourner légèrement les yeux, regardant le vide devant lui, attendant la réponse de la femme.

[Je te laisse faire le bilan comme ça tu peux décider des blessures et de leurs états.]

La guérisseuse en voyant le chevalier entrer termina son travail et alla le voir pour lui dire exactement comme se portait Eleanelle:

- Les blessures physiques ne sont pas trop grave...sauf peut-être sa jambe, elle ne pourra pas marcher avant un bon moment. Sinon ce ne sont que quelques échimoses qui guériront d'elles-mêmes et pour les coupure il suffit de s'assurer qu'elles ne s'infectent pas.

Xavier resta dans un coin, il regarda le chevalier un long moment, sans bouger. Encore fou de rage à cause de ce qui était arrivé à sa soeur il préféra ne rien dire pour ne pas paraître peu sympathique voir même méchant.
Ses frères ayant penser à tout avaient amenés une robe à Lea et elle l'avait déjà enfilé à l'arriver d'Arbagon. Eleanelle s'était assise sur la table, les jambes pendantes, frôlant le sol. Joseph était juste à côté d'elle et ellle du le retenir en l'attrapant par la manche que Arbagon entra car il voulait aller lui poser des questions alors qu'elle avait bien remarquer que ça n'allait pas du tout pour le chef.
Autour de sa jambe, il y avait un épais bandage dans lequel étaient placés des bouts de bois pour tenir sa jambe droite, l'empêchant même de plier le genoux, ce qu'il faisait qu'elle ne pouvait pas vraiment marcher.
Bien qu'encore sous le choc de ce qui venait d'arriver, la jeuen femme, même si elle savait que c'était impossible, ne souhaitait que tout oublier et essayait de paraître normal malgré toutes les horribles images qui lui revenaient.

Il hocha de la tête, refusant de prononcer le moindre son. L'ambiance qui s'installait avec ces deux personnes, probablement ces frères, qu'elle lui avait déjà brièvement mentionné, ne semblait pas des meilleurs. Il regarda Eleanelle, que lui dire? Il n'avait pas pensé qu'elle aurait de la visite et il se doutait qu'il devait faire attention à ce qu'il disait. Il réfléchit un long moment, que penserait-elle s'il partait et comment réagiraient ces frères? Non, il venait de se piégé lui même, mais quoi que ... cela pourrait-il être pire que tout à l'heure avec ce mercenaire méprisant.

Il se décida à parler enfin, tentant de garder une voix égale, bien que cela ne lui était pas totalement possible, car il avait trop de chose qui s'accumulait en lui. Il s'adressa à Eleanelle, sachant que les autres l'entendrait, mais cela le rendait plus confiant.

" Je l'ai retrouver et je ... il est en prison sous haute surveillance et son procès devrait être bientôt, je l'espère. Et ... " Il soupira " ... enfin, je suis soulager de voir que tu vas mieux. "

Il ne voulait pas parler de ces problèmes en sachant qu'on l'écoutait, qu'en diraient ses hommes s'il l'apprenait ou même les autres, non, il attendrait, la patience était toujours une alliée. Il sentait son sang qui bouillait en lui, toutes ces mascarades étaient si ridicules, mais il se devait d'agir ainsi.

Il se releva et marcha un peu. Il fini par se retourner vers la guérisseuse, elle en avait, il le savait. Elle lui tendit un liquide qu'il bu, sentant son état se calmer un peu. Il ne savait par quel propriété cette substance le faisait, mais elle le calmait et apaisait les maux de son esprit en général.

Xavier se leva finalement à mesure que le chevalier parla. Un procès?! Mais qu’est-ce que c’était cette histoire! Si il n’en tenait qu’à lui ce monstre serait déjà mort. Voyant la tête que faisait son frère, Eleanelle comprit très bien ce qui lui traversa l’esprit mais celui-ci était déjà sorti en claquant la porte de l’endroit. Joseph quand à lui se leva, ignorant le comportement de son jumeau et se dirigea vers le chef des chevalier, restant tout de même à une certaine distance de lui par respect, il lui dit humblement :

- Je ne saurais jamais comment vous remerciez pour ce que vous avez fait pour ma sœur

Même si pour beaucoup ça ne semblait pas tant que ça, pour Joseph Arbagon n’aurait pas pu faire mieux vu les circonstances et il lui était profondément reconnaissant d’avoir secouru sa cadette. Eleanelle posa un pied parterre et se retint à la table pour poser le second. La voyant faire Joseph alla l’aider mais Lea refusa carrément son aide, ne faisant que s’appuyer sur lui lorsqu’elle perdait l’équilibre. Sa jambe lui faisait mal mais ça ne l’empêcha pas de se rendre jusqu’au chef des chevaliers. Dans un excès d’émotions elle entoura ses épaules de ses bras, c’était un ami pour elle, après ce qu’il avait fait ce ne pouvait être que son ami et elle finit par reculer, retombant dans les bras de son frère qui se tenait derrière elle, ayant prévu le coup..

Il comprenait très bien l'un des jumeaux qui était sortit, il s'en voulait aussi à lui même de l'avoir laisser en vie, mais malgré son statut, il n'échappait pas à la loi et était sous l'autorité de sa reine. Il aurait lui aussi un procès de toute façon, il aurait la charge de 'blessure mineur' pour avoir lancer ce chevalier et une pour menace, car il avait bien menacer l'homme de le tuer avant de faire le demande de duel ou l'arrestation. Les paroles de l'autre jumeau étaient sincère et il en était reconnaissant, mais malgré cela, il doutait qu'il avait agit judicieusement, comment savoir?

Ce fut les bras d'Eleanelle qui le tirèrent de ses réflexions, il se sentit mieux durant ces quelques secondes, il avait peut-être encore une chose qui le rattachait à cette minable vie, mais une chose d'une grande pureté. Il se souvenait encore de leur première conversation. Il se sentit trembler, les paroles étaient encore si difficiles en ce moment.

" Je ne suis pas arriver à temps, j'aurais du ... "

Les mots exacts, avait-il encore échoué, il ne savait plus. Il ne pouvait croire qu'elle se soit liée d'amitié avec lui. Il l'a rassit avec son frère, car il se doutait qu'elle devait ressentir une certaine douleur. Il s'assit à côté d'elle, quelque chose le réconfortait dans sa simple présence, mais il ne pouvait oublier tout ce qui s'était passer, sachant que sa colère n'était pas présente seulement qu'à cause de ce que la guérisseuse lui avait donner.

- On aurait tous du faire quelque chose mais lorsqu’on le dit ça ne sert plus à rien d’y penser, ce qui a été fait a été fait et devait être fait, on ne pouvait rien y changer et on ne pourra jamais y changer quelque chose.

À peine Joseph s’était-il tu qu’on pus entendre la voix de son frère l’appeler. S’excusant brièvement il sorti. Eleanelle regarda Arbagon un moment, malgré tout ce qui venait de lui arriver, elle restait toujours la même et la question qu’elle lui posa était tout à fait naturelle.

- Qu’est-ce qui ne vas pas? Tu peux me le dire…

La question était un peu…superficielle à première vue car il était évident que c’était normal que quelque chose n’aille pas après les événements. Mais un détail dans le comportement de son ami la dérangeait et elle voulait savoir si elle pouvait l’aider, profitant de l’absence de ses frères s’imaginant très bien que le chevalier ne dirait rien en présence de ceux-ci. Il lui avait déjà démontré d’ailleurs qu’il ne parlerait pas vraiment en présence de ceux-ci

Il s'empêcha de rire à ces paroles, oui il ne pouvait changer le passé, mais cela n'était pas obliger de ce passer ainsi, s'il n'avait pas confier la garde à ces nouveaux et qu'il aurait fait les tours de garde. Même s'il ne l'aurait pas entendu, l'aubergiste l'aurait trouvé plus facilement et il aurait pu arriver à temps. Il ne porta pas vraiment attention au excuse de se dernier et quand il fut sortit, il entendit la question d'Eleanelle. C'était elle qui lui posait la question? Cela ne serait pas être égoïste de lui rajouter encore plus que ce qu'elle supportait déjà, mais il ne pouvait pas garder tout pour lui et s'il était venu ici, ce devait être pour cette raison.

" Plusieurs choses, je me demande encore pourquoi j'ai laisser la vie sauve à cet homme ou que je ne l'ai pas puni aussitôt que je l'ai trouver, mais il était par terre et peinait à se tenir debout, je n'aurait que sali mon honneur que de me battre dans une tel circonstance, il ne pouvait se défendre, mais feignait-il ou était-ce vrai? Pour combien de temps?

Mais aussi, j'ai peur, quand je laisse cette chose, quand je m'y abandonne de mon plein gré, j'ai encore souvenir de chose horrible que j'ai déjà fait sous son emprise. Tantôt quand je suis entré dans l'auberge, un jeune chevalier, il ne me connaissait sûrement pas, mais il a voulu m'aider à rependre mon calme et moi je l'ai littéralement lancer plus loin et sans remords sur le moment, ne pensant qu'à prendre la vie d'une autre personne. Prendre une vie, je n’étais rien de plus qu'un meurtrier, rien d'autre.

Et cette homme, comme si je n'avais pas assez de choses qui n'allaient pas, il en a fallu un autre pour me mépriser et ce je l'ai ressentit un peu juste quand il m'a vu, comme s'il avait une aversion contre moi ou quelque chose que j'ai, mais je ne le connaissait même pas. Il n'a même pas tenté de comprendre, mais pourquoi l'aurait-il fait, il ne m'a vu qu'entrer et vouloir tuer ce chien, mais c'est dernier mois ont été si épuisant et si dur.

Quand je lui ai demander de me laisser amener l'autre en prison, je lui ai aussi proposer de m'accompagner, en toute bonne foie, seulement pour qu'il puisse s'assurer que je laisse en vie le prisonnier, car il dégageait une certaine droiture, mais il n'a fait que me narguer et me provoquer. J'aurais du me taire, mais seulement, qu'il me parle ainsi, alors que je ne lui avait rien fait, tout à dégénérer. Je déteste les gens ainsi, s'il pouvait porter ce que je porte, les décisions que je dois prendre, il comprendrait peut-être. "

Bien sûre, il y avait tout les derniers mois, la pensée qu'il devrait apporter ses chevaliers sur le champ de bataille et à leur mort en même temps, qu'il ne pouvait pas décider n'importe quoi, qu'il soit banni, comme son père, que tout dérape, la souffrance, la douleur, la fatigue, il aurait voulu fuir ces années de sa vie. Encore une fois, il versa quelques larmes en présence d'Eleanelle, des pleurs silencieux.

Posant une main sur son épaule elle eu un sourire réconfortant. Eleanelle comme d’habitude ne se souciait pas de ses propres problèmes, l’important c’était les autres et tout ce qu’il lui racontait, elle trouvait ça nettement plus horrible que ce qu’elle avait subit dans la forêt.

- Tu es humain…c’est normal de vouloir tuer ce genre de personnes…ce qui n’est pas normal c’est tout le poids, toutes les responsabilités qu’on te met sur les épaules mais si c’est toi qu’ils ont choisis il doit bien y avoir une raison. Il y a une raison pour tout.

Elle ravala ses armes, se retenant de donner un exemple qui la ferait pleurer.

- Et l’homme qui t’a traité de la sorte, peut-être que ce n’était pas contre toi qu’il en avait, peut-être que tu es simplement arrivé au mauvais moment ou qu’il ne savait pas du tout qui tu étais. Il y a beaucoup de rumeurs plus ou moins…véridiques…sur les chevaliers, les gens on tendance à généralisé, mais ce n’est pas de ta faute, rien de tout ça n’est vraiment de ta faute, tout ce qui t’est arrivé, aussi triste que cela puisse paraître, ce n’est pas de ta faute, tu subis…

(hj: JE devrais revenir vers 20h00)

" Quand la reine m'a proposer le poste, j'aurait du le refuser, je savait que tout cela arrivait, mais je pensait pouvoir tenir le coup et faire un peu de changement, mais je n'ai pas pu. Je me suis sur estimer je crois. Maintenant, je ne peu plus faire demi tours. Pour ce qui est des responsabilités, je sais que la reine est encore plus charger que moi, j'ignore d'ailleurs comment elle tient le coup, mais elle est faite forte. "

Oui on lui mettait beaucoup de pression, mais il l'avait accepté, il devait vivre avec son choix, à moins que quelqu'un se proposerait pour prendre sa place. Ses paroles étaient toute fois sensées, il espérait bien qu'elle est raison et que ce que cet homme avait pensé ne soit que le fruit de rumeurs, mais il se doutait qu'il y avait plus, enfin, sûrement maintenant.

Il respira profondément, le contact de sa main lui donnait un peu de bien, comment en aurait-il pu en être autrement avec une personne comme elle? Elle avait laisser ses propres problèmes pour lui, alors qu'elle avait été déshonorer, violenter et marquer de façon pire que la chair, il eu un frisson.

Quand il l'a regarda, il n'était plus si froid et si distant, elle avait réussi à faire tomber plusieurs de ses barrières, il était à nu devant elle, mais il ne ressentait pas l'impression désagréable qu'il avait normalement dans cette situation, mais il savait qu'elle n'en profiterait pas non plus. Il regarda son visage et les quelques blessures qu'ils y étaient, un si beau visage, que même ses marques ne pouvaient enlever que peu.

" Et toi? Tu pense que sa pourra aller? Enfin, ne te sens pas obliger de tout revivre cela, si tu aime mieux ne pas trop en parler je comprendrai. "

Il ne voulait surtout pas qu'elle souffre à nouveau et ferais presque n'importe quoi pour elle, après tout ce qu'elle avait fait pour lui. Si jamais l'occasion se présenterait, il se battrait, il enlèverait à cet homme, l'honneur et le peu de vie qu'il lui avait volé, il le jurerait devant quiconque s'il le faudrait.

- Oui…je crois que ça devrais aller…le temps règlera tout ça

Étant habitué à ne pas parler de ses problèmes, elle était devenue doué pour cacher ses émotions et parvenait encore miraculeusement à rester calme et sereine même si elle mourrait d’envie de simplement éclater en larmes tout en sachant très bien que ça ne règlerait rien.

- Je l’ai un peu cherché…je n’aurais pas du lui adresser la parole…ni entrer dans l’auberge d’ailleurs…

C’est vrai que son réflexe d’aller voir ce qui se passait en entendant l’aubergiste crier n’avait pas été le meilleur, Lea était certaine que ce qui lui était arrivé était aussi de sa faute, ce qu’elle insinua dans ce qu’elle dit.

" Comment pouvais-tu savoir? Non, tu avais le droit d'entrer dans l'auberge et de lui parler, ce que lui as fait n'était pas décent. Nous ne devrions pas avoir à nous méfier des autres et d'entrer dans cette auberge ne devrait pas avoir causer cela, si pour une fois les 2 ou 3 chevaliers ou ceux qui aurait pu t'aider n'était pas saouls. Tu ne dois pas t'empêcher de vivre pour sa et ... rien n'est ta faute. "

Il ne savait pas quoi dire, il ne voulait pas empirer la situation, mais il était profondément troubler des paroles qu'elle venait de prononcer, elle n'était en rien coupable, c'était elle qui avait subi les horreurs. Il n'avait jamais eu le tour pour réconforter, mais il ne pouvait pas la laisser dans cet état, il alla chercher un peu de force dans les yeux de la guérisseuse, cherchant les mots et comme les dire. Il reporta son regard sur Eleanelle.

" Il serait vraiment dommage si nous devions toujours vivre dans cette peur et cette anticipation, plusieurs auraient eu ton réflexe et l'esprit tordu de cette personne est la seule chose qui à tout déclencher. Une ravissante jeune femme comme toi n'as absolument rien à se reprocher. "

Il ignorait complètement comment réagir à cela, c'était différent de sa solitude ou de ses chevaliers et soldats aguerrit avec qu'il était normalement. Là, il était avec une personne dont le coeur avait énormément souffert, il devait être prudent dans ses décisions.

Elle resta silencieuse un moment à se répéter ce qu’il venait de lui dire pour chasser les images qui lui revenaient, elle aurait voulu pouvoir en parler mais ne voyait pas de mots pour décrire ça. Changeant un peu de sujet, n’aimant pas parler d’elle-même car elle se sentait trop égocentrique en faisant ça et voulant continuer à résister à l’envi de pleurer, Eleanelle eu un petit sourire forcé et dit :

- Peu importe quel mal se serait emparé de toi tu n’aurais jamais pu le tuer. Tu es trop bon pour ça…

Elle baissa les yeux et respira profondément car malgré son effort pour changer de sujet et chasser les images les larmes lui montaient aux yeux.

Trop bon, peut-être, le fait qu'elle le pense était réconfortant. Mais cela lui semblait un peu plus fade vu ce qu'il avait remué en elle. Il se maudit d'avoir poser cette question, c'était bien la preuve que les relations humaines lui échappait. Il savait très bien qu'il ne pouvait pas comprendre, et qu'il ne le pourrait jamais, il ne ferait pas semblant non plus. Il passa un bras sur ses épaules, dans l'espoir de la réconforter et la rassurer, dans des intentions de plus bienveillantes.

" Je sais ce que c'est de pleurer devant les autres et ce que cela représente, c'est pourquoi je n'ai jamais forcer personne à le faire, mais sache que je ne te jugerai jamais sur cela et que tu n'auras jamais à en avoir honte devant moi, encore moins après tout cela. Si jamais tu ressens le besoin de parler, peu importe le moment qu'il sera, tu n'aura qu'à venir me voir, je t'écouterais et t'aiderait si jamais tu le désires. "

Il n'avait jamais aimer voir la souffrance des autres et leurs douleurs sans réagir, car lui avait toujours eu ce genre de vie. Il avait désespérément cherché de l'aide, une personne pour l'écouter, alors que personne, sauf sa mère, ne lui tendait la main. Il savait ce qu'on ressentait à l'intérieur et c'est pourquoi il détestait tant cela. Eleanelle aurait pu passer des heures à parler et jamais il ne l'aurait trouvé égocentrique, il n'aurait que vu une personne en besoin et il aurait fait de son mieux pour combler ce besoin. De plus, n'avait-il pas parlé de sa vie bon nombre de temps avec elle, ce ne serait que plus naturel de l'aider.

Elle ne pu pas résister plus longtemps et éclata en sanglot, ayant le réflexe de se coller un peu plus à lui pour se sentir plus en sécurité. Lea avait tellement peur de le revoir, elle savait que ça hanterait ses rêves pour très longtemps et qu’elle ne pouvait rien faire contre ça. Elle se sentait tellement impuissante devant toutes les émotions qui se succédaient dans sa tête et elle était affreusement confuse, ne sachant plus trop quoi penser de tout. Remettant certaines de ses convictions les plus profondes en question. Tout d’un coup, elle se mit à dire quelques mots qui finirent par avoir du sens en les mettant ensemble :

- Il…il avait son couteau…je ne pouvais rien dire…il allait me tuer…

Elle marqua une pause, incapable d’en rajouter plus. C’était déjà beaucoup mais elle n’était vraiment pas au pire des moments. Contrairement à beaucoup, elle n’avait pas pensé à tué Eloi pour ce qu’il lui avait fait car elle savait que d’une façon ou d’une autre il le paierai. Elle ignorait encore à qu’elle point il le paierai…

Il se contenta de passer ses bras autour d'elle pour lui donner un sentiment de sécurité, la laissant réfléchir, tentant seulement de lui procurer un peu de réconfort. Il sentait son coeur s'accélérer un peu, la proximité d'une autre personne avait toujours eu cet effet sur lui, mais il ne laissa rien paraître, la laissant pleurer ce qu'elle avait tant contenu.

Elle fini par dire péniblement une phrase, mais il avait tout son temps, il n'était pas presser. Il se doutait qu'elle serait longtemps poursuivit par ces images, mais il espérait bien pouvoir l'aider. La déclaration lui fit aussi un petit plaisir, il pourrait ajouter du poids aux accusations, en ajoutant le fait qu'il était armé, ainsi que des menaces de mort, enfin, pour l'instant il avait d'autre chose plus importante en tête.

Il se contenta de la regarder pour lui donner du réconfort et du courage, il espérait bien qu'elle réussirait à passer par dessus tout cela un jour. Elle était toujours contre lui, il ne prit pas la paroles, conscient du désordre dans ses pensées, il se dit que le mieux était de lui laisser le temps d'y remettre de l'ordre, car il ne pouvait que voir ses pensées, il ne pouvait pas l'aider à les ordonnées. Sa respiration se faisait lente et profonde, soulevant son torse à chaque inspiration, tentant de rester fort, pour qu'elle puisse elle même puisez dans ces réserves à lui.

Elle avait fermé les yeux sous l'effet de la fatigue et aussi car habituellement ça l'aidait à se rassurer mais là ça l'aidait seulement à se rappeler ce qui c'était passé. Chaque détail de l'historie commençais à se remettre en place et elle se rappela comment elle s'était fait mal à la jambe. Seul quelqeus larmes perlaient encore sur ses joues, Eleanelle c'était plutôt remise à trembler comme lorsqu'elle était avec Eloi.

- Je l'ai poussé...et je...je me suis enfuit...mais il m'a attrapé et à dit que je ne pourrais plus m'enfuir...

Elle le revoyait cette fois enfoncer son couteau dans sa jambe et tréssaillit. Incapable de dire ça, elle continua son récit. Elle dit qu'il l'avait frappé parce qu'il était en colère contre elle car elle avait essayé de s'enfuir puis qu'il avait déchiré ses vêtements. Tremblant comme une feuille à nouveau elle préféra ne pas parler de la suite, c'était plutôt évident de comprendre ce qui c'était passé et c'est ce qui avait été le plus douloureux pour elle

Il pouvait la sentir trembler, peut-être parler faisait-il du bien, mais il commençait à en douter. Elle avait quand même fait preuve de courage en tentant de fuir, si elle avait seulement su comment se défendre, mais comme son frère avait dit, il ne pouvait pas changer le passé, enfin pas lui, sûrement que les magiciens le pouvait, mais est-ce la meilleur solution? Il mit ses questions de côté, il savait très bien pourquoi elle s'était arrêter et il ne désirait pas vraiment l'entendre narrer la suis lui aussi.

" Tant que je serai avec toi, il ne pourra rien te faire, je te le promet, ici dans cette maison tu es en sécurité. Je suis désoler, je n'aurais pas du te parler de tout ça, pardonne moi. "

Il voyait bien qu'elle était fatiguée. * Je ferais peut-être mieux de la laisser se reposer, cela lui fera du bien. Enfin, si jamais elle réussis à dormir. Si jeune, comment a-t-il pu lui retirer tout cela si jeune? * Il l'a prit délicatement et la déposa sur un lit, s'asseyant sur une chaise à côté, décider à ne pas la laisser seul, malgré le fait qu'il ressente lui aussi le sommeille et la fatigue.

" Tu as besoin de sommeil, je sais que ce n'est pas le mieux, mais si tu ne dort pas, tu faiblira et tout cela empirera. Peut-être quant les affrontant tu pourra te déprendre de ses images, parfois cela marche. Je vais rester ici, tu n'as rien à craindre. "

Il savait que combattre une chose permettait parfois de la chasser, mais il se doutait que les chances étaient minces. Mais que pouvait-il faire d'autre, si son état de santé se détériorait, ses problèmes ne feraient qu'augmenter, elle devait reprendre des forces. Il espérait bien ne pas avoir à recourir aux somnifères, méthode trop draconique à son goût, c'est pourquoi il restait avec elle, espérant que cela l'aiderait un peu. Il ne restait qu'à prier pour que le reste du temps qu'il passerait ici se déroule sans qu'il n'y ai d'incident à l'extérieur.

[J'ai fini pour ce soir, mais si tu répond, je répondrai demain matin ou c'est comme tu veut.]

- Tu n'es pas obligé de faire ça...

Dit-elle après qu'il l'eut posé sur le lit. Eleanelle ne resta cependant pas éveillé très longtemps et ses yeux se refermèrent.
Dehors on pouvait entendre les deux voix débattre puis il y eu un hennissement de cheval, l'un d'eux devait être parti. C'était très rare que les frères de Lea ne soient pas d'accord sur quelque chose mais apparament l'un était nettement plus axé sur le fait de voir tomber la tête d'Eloi que l'autre qui préférait la simple et bonne justice rendu par quelqu'un qui en avait le droit.
Après quelqeus instants de lourd silence, Joseph entra dans la petite maison et voyant que sa soeur dormait il demanda au chevalier que si elle se réveillait pendant qu'il était là de lui dire qu'ils reviendraient la voir dès que possible, dès que Xavier se serait calmer. Sur ce il partit à son tour.
Pendant ce temps, Eleanelle essayait de rester endormit et de supporter ce qu'elle voyait en rêve en se répétant que se n'était pas vrai et que c'était seulement un cauchemar. Elle se débattait un peu dans son sommeil mais ce n'était pas si mal que ça car elle pouvait comprendre que ce n'était que son imagination et que ce n'était pas en train de se reproduire. Elle savait très bien qu'elle dormait et qu'Arbagon était avec elle. Malgré cela, Lea ouvrit subitement les yeux, elle ne se sentait pas très bien et semblait un peu perdue.

Il écouta les deux voix, il respectait la colère de celui qui voulait voir le prisonnier mort, colère qu'il partageait, mais il ne pouvait qu'espérer qu'il ne causerait pas d'ennuie à ses hommes. Le silence qui accompagna la fin de la discussion ne le dérangeait pas, il avait toujours aimé le silence. Quand son frère entra, il acquiesça à sa demande et ferma un peu les yeux. Bien que plusieurs l'aurait pensé, il ne dormait pas et avait encore une bonne perception de son environnement.

Il ouvrit les yeux pour regarder Eleanelle qui se débattait un peu, il savait très bien ce à quoi elle rêvait, mais il n'avait pas de remède pour cela. Il remarqua aussi que la guérisseuse n'était plus dans la salle, sûrement partit dormir, car elle avait besoin de repos pour soigner les gens et semblait habituer au fait que des personnes soient présentes dans cette pièce.

Elle ouvrit les yeux, il remarqua immédiatement son malaise. Il posa sa main sur son épaule, seulement pour lui signifier qu'il était encore présent. Il se souvenait des nuits où sa mère avait passé une nuit blanche suite à ses cauchemars, la situation le fit sourire un peu, des pensées douce et amère à la fois. Il se souvenait de quelques paroles que sa mère lui chantait.

" Je peut voir ma vie passer devant mes yeux
Je suis endormi, réveille-moi s'il te plait
Ne me laisse pas dans se cauchemar, réveille-moi
Je ne vais pas mourir, je ne veux pas mourir
Je vais survivre, je t’attends
Ta présence me laisse en vie, revient moi "

La chanson signifiait beaucoup pour lui, la présence de sa mère qui le rendait si joyeux et heureux, son père qu'il avait toujours voulu voir revenir, les cauchemars qu'il tentait de fuir. Il sourit faiblement à Eleanelle, c'était un des rares moments dans lesquels il se sentait bien.

Sentant une main sur son épaule elle regarda le chevalier et fut rassuré par sa présence. Il était tellement gentil avec elle et le simple fait de le savoir près d’elle la rassurait. Contrairement à Arbagon, Lea n’avait jamais connu sa mère mais elle se disait souvent qu’il était difficile de regretter quelque chose que l’on n’a jamais eu. Elle s’était toujours bien débrouillée seulement avec son père et ses deux frères malgré qu’ils aient des tendances surprotectrices…un peu comme tout le monde qui la connaissait ce qui expliquait peut-être qu’elle n’ait jamais appris à se défendre elle-même autrement que verbalement.
Écoutant ce qu’il dit, elle comprit que cela devait signifier beaucoup pour lui et eu un petit sourire. Son seul souci n’était que de savoir pourquoi cet homme l’avait agressé car elle croyait que tout avait une raison et surtout que tous les malheurs auraient pu être évité si tout le monde avait su écouter.
Eleanelle ne se rendormit pas, à la place, elle posa une question un peu anodine à son ami:

- Est-ce qu'il t'a dit quelque chose?

Biensur, elle parlait d'Eloi car ce personnage la dérangeait un peu, elle ne comprenait pas son comportement et voulait comprendre.

Il était un peu content de la voir sourire, il avait toujours aimé mieux de voir les personnes sourire. Il remarqua qu'elle ne semblait se rendormir, mais il se doutait qu'elle n'en avait sûrement pas envie, après toutes les images qu'elle avait du endurer. Il la regarda quand elle posa la question, l'homme n'avait rien dit d'intéressant, mais il ne lui en avait pas laissé l'occasion non plus. Il ne voulait pas non plus banaliser l'événement, car il pouvait comprendre l'importance qu'elle y attachait, la compréhension et la connaissance était des choses très agréable à avoir.

" Il est soudainement devenu faible, comme malade, il ne pouvait même plus tenir debout. Il m'a seulement demandé les charges qui pesaient contre lui, comme s'il avait tout oublié, et j'ai été un peu brusque avec lui. Je ne lui ai pas donné l'occasion de parler, je n'avais pas envie d'entendre quoique ce soit. Je pourrais peut-être passer le voir dans un de mes temps libres si tu veux. "

Si elle lui demandait, il le ferait, car il ne pouvait lui refuser. Il expira un peu, décontractant encore plus son corps, la vie était et serait toujours injuste. Il ne croyait pas au destin cependant, on forgeait notre vie nous même, personne ne l'avait écrite à notre place. Il ne pensait pas non plus qu'un événement était remplie de signification et raison, parfois l'homme pouvait faire preuve de stupidité et d'inintelligence. Mais il respectait toute fois les croyances de chacun.

Elle l'écouta attentivement, essayant de trouver un sens dans le comportement qu'il venait de décrire mais n'en trouvant aps vraiment, elel s'obstina encore plus à l'interieur d'elle-même. Elle voulait savoir, elle devait savoir. Eleanelle était déterminée, peut-être un peu trop parfois, elle ne voualti aucunement que quelqu'un fasse quelque chsoe à sa place, ce qui la poussa à dire:

- Si je voulais aller le voir...est-ce que je pourrais?

Après tout, si il ne voulait pas qu'elle s'en approche elle n'avait pas trop le choix d'accepter. C'était peut-être un peu étrange venant de la part d'une jeune femme qui venait de se faire violer de demander à voir son agresseur mais Lea n'avait jamais été comme tout le monde...D'un autre côté, elle ne souhaitait pas vraiment le revoir mais elle avait trop de questions à lui poser pour laisser sa peur prendre le dessus. Sa curiosité était plus forte que ça.

Il fut surpris de voir qu'elle voulait aller le voir, il réfléchit. Rien ne l'empêchait vraiment d'y aller si elle le voulait et se sentait prête, mais elle ne serait sous surveillance, cela était certain. Et puis, pour ce soir, elle n'était pas encore assez remit de toutes ces blessures, elle devrait attendre encore un peu, demain peut-être. Comme réagirait-on si jamais il acceptait, ceci aussi avait une certaine importance, il ne voulait pas plus d'ennuis que tous cela avait causer, c'était un important dilemme. Après une ou deux minutes de réflexion, il fini par répondre.

" Demain, si tu te sens encore prête et que tu veut toujours y aller, je t'y emmènerai. Je resterai avec toi, ainsi qu'un ou deux autres chevaliers, je ne peux pas amoindrir ce nombre malheureusement, mais je suis sûre que tu me comprends. "

Bien sûre qu'elle comprenait, le contraire l'aurait terriblement surpris. Il ferma doucement les yeux, toujours attentif à ce qui l'environnait, espérant que le détenu serait toujours là demain, mais il avait confiance en ces deux chevaliers qui le gardait, s'il n'était plus dans la cellule demain, il serait sur le plancher de la prison et sans vie, perspective qui lui laissa un frisson de dégoût et de terreur.

À la réponse du chevalier son sourire s’agrandit un peu. Elle ne s’attendait quand même pas à ce qu’il la laisse aller seule à la rencontre de l’homme et si ça avait été le cas elle n’y serait pas aller. Lea avait beau être curieuse elle savait que ça pourrait être dangereux et savait très bien se montrer prudente lorsque c’était nécessaire

- Merci, j’en ai vraiment besoin

De toute façon, si Arbagon avait des problèmes à cause de sa décision elle n’aurait aucun mal à le défendre et n’hésiterait pas à le faire. Elle pouvait être très convaincante et têtu lorsqu’elle le voulait.
Après un moment, elle finit par se rendormir pour le reste de la nuit.

Il vu son sourire s'agrandir, parfait, sa décision lui plaisait. Il l'a laissa se rendormir et profita de ce cours moment pour reprendre un peu de calme et de paix, chose que seul la noirceur et l'obscurité lui laissa faire. Pourquoi? Il ne le savait pas, mais les endroits sombres l’avaient toujours détendu. Il se laissa gagner par un état de légère assoupissement, sans pour autant tomber dans le sommeil. Elle semblait dormir un peu mieux que tantôt, mais il savait très bien qu'elle était en proie aux mêmes choses.

Concentrer sur ses pensées, le bruit de pas l'alarma et il se retourna promptement, pour apercevoir la jeune guérisseuse, qui avait l'air entre amusement et peur. Il se leva et laissa celle-ci vérifier l'état d'Eleanelle profitant un peu de son sommeil pour ne pas la déranger plus tard. Il parla un peu avec elle, lui demandant de prévenir sa patiente qu'il serait bientôt de retour si jamais elle se réveillait avant qu'il ne soit revenu. Il franchit doucement la porte, partant chercher quelques petites choses.

» Tard le soir [Terminer]
» Doit lui annoncer (pv Eleanelle)
» Surveillance [terminer]
» Rencontre inattendu [Terminer]
» Tanwen Manawyddan (À terminer)