Doit lui annoncer (pv Eleanelle)

Elle avait droit de savoir, mais comment lui dire? Il avait rêver à ce moment toute la nuit, il sentait une irrémédiable envie de fuir à cette tâche et de la confier à quelqu'un d'autre, mais cela serait un manque à son honneur. Monter sur Rangord, il avait son armure, car il partait à la recherche de l'homme après, il venait en attendant que ses hommes se soit mobiliser et soit près à partir. Il arriva devant la maison, sentant son courage partir encore un peu plus.

" - Rangord, je ne veux pas lui dire, je ne veux pas la faire souffrir encore.

- Tu n'as pas le choix, elle l'apprendra un jour ou l'autre. Aller, tu es fait fort vas-y.

- Disons. "

Il franchit la porte et fit un pas devant l'autre, traversant les quelques mètres pendant un temps qui lui semblait être une éternité. Il inspira et retira son casque, l'accrochant à côté d'une de ses deux épées bâtardes, ayant laissé sa deux mains après la selle de Rangord. Rassemblant son courage de mieux qu'il pouvait, il cogna avec hésitation à la porte, espérant que la réponse ne se ferait pas attendre, avant qu'il ne puisse plus supporter la pression du moment.

C'est le père de Lea qui alla ouvrir la porte. Il se demandait bien qui pouvait venir chez lui. Habituellement, personne ne s'approchait de la maison sauf ses fils et ceux-ci n'avaient pas l'habitude de frapper. Méfiant, il ouvrit la porte. L'homme devant lui n'avait pas l'air d'un bandit mais il savait très bien qu'on ne devait pas se fier aux apparences. Très peux accueillant, le patriarche des Greenaf demanda:

- Qui êtes-vous et que venez-vous faire ici?

Il attendit uen réponse, bien décider à ne pas laisser entrer le chevalier si celui-ci n'avait pas une raison valable. Depuis la mort de sa femme, M. Greenaf avait toujours été comme ça. Et sans doute, si ça n'avait été de ses enfants, il se serait sûrement retrouver à vivre comme un vieil ermite oublié de tout le monde, servant de légende pour effrayer les enfants.

Le ton de l'homme devant lui ne l'impressionnait nullement, mais son attitude ne lui aidait pas dans la situation. Il se doutait que celui-ci était le père d'Eleanelle, mais il n'avait pas envie de raconter son histoire des dizaines de fois. Sans même broncher ou un mouvement, malgré l'air peu hospitalier de celui, il répondit sur son habituel ton froid et distant.

" J'ai quelque chose à dire à Eleanelle Greenaf et je ne me sens pas la force de recommencer une autre fois, croyez moi c'est important et j'ai peu de temps avant d'aller rejoindre mes hommes. Je ne veut pas de mal à personne, croyez moi, seulement lui transmettre une information qu'elle doit à tout prix savoir. "

Il avait dit plusieurs fois la même chose, mais le stress était si grand, il ne devait pas se faire retenir par cet homme, sinon il manquerait de temps et arriverait en retard au rendez-vous avec ces hommes et puis, il craquerait sous le stress, même s'il ne l'affichait aucunement. Il savait pourtant qu'il se ferait un ennemi de celui-ci en lui apprenant que le prisonnier s'était échappé et qu'il ferait souffrir Eleanelle. * S'il te plait, par tous les dieux, aidez moi face à ma tâche et encaisser la souffrance pour cette homme et sa fille, pour ne pas les punir de ma faute. * Que le chevalier des ténèbres se soit évader, était pour lui sa faute, car il aurait du le surveiller lui-même, bien qu'il ne blâmait pas ses hommes.

Hésitant un moment, il ouvrit la porte complètement pour laisser entrer Arbagon. Celui-ci avait l'air honnête. Après l'avoir fait entrer, il referma la porte et contourna la table pour aller réveiller Eleanelle. Quelques secondes plus tard, il revint vers le chevalier et lui indiqua où aller d'un signe de tête avant de retourner s'assseoir devant la cheminé.

Lea avait réussi à s'endormir mais son père finit par venir la réveiller en lui disant que quelqu'un voulait lui parler. Encore un peu endormi, elle ne se demanda pas vraiment de qui il pouvait s'agir et surtout ce que cette personne avait à lui dire. Elle aurait bien été voir par elle même mais avait l'inderdiction formelle de se lever pour le moment, Eleanelle ne put donc qu'attendre, en profitant pour se réveiller complètement.

Il fut soulagé quand l'homme le laissa entrer et il le regarda disparaître plus loin. Quand le père revint, il fit signe à Arbagon pour lui montrer où aller, ce qu'Arbagon fit immédiatement. Se déplaçant avec aisance dans la maison, il finit par arriver au point indiquer et il pu voir Eleanelle qui se réveillait. Il prit une grande inspiration et s'approcha encore légèrement pour lui transmettre son message, il n'avait pas envie d'engager une série de salutation et de marque de politesse qui ne ferait que ralentir tout ça.

" Eleanelle, je sus désoler de te l'apprendre mais l'homme, le chevalier des ténèbres, que nous avions arrêté ... n'est plus en prison. Il pouvait aussi contrôler la glace et il a pu piéger les chevaliers charger de sa surveillance, pour finalement s'évader.

Nous partons le retrouver cependant, mais je voulais te le dire, car tu avais quand même le droit de le savoir. Cette fois, nous allons prendre soin de ne pas faire la même erreur que j'ai faite avec lui. Voilà, c'était ce que j'avais à te dire, désolé de t'avoir réveiller pour t'annoncer cela. "

Il n'avait aucune idée de la réaction que ces paroles pouvait avoir effet sur elle, hésitant entre la peine ou qu'elle tenterais de lui montrer que ce n'était pas si grave, bien qu'il en savait l'importance. Il ferma donc les yeux, comme pour se redonner de la force, comme chaque fois qu'il était face à une situation difficile. S'il l'aurait surveiller lui-même, cela ne serait peut-être pas arriver.

Il craignait aussi un peu la réaction du père d'Eleanelle, quoi de plus normal quand on vient annoncer que celui qui a fait un mal irréparable à sa fille, est maintenant en liberté face au fait qu'ils n'ont pas réussi à le retenir en prison. Bien qu'il soit un peu plus loin, il savait que l'homme l'avait entendu et espérait bien qu'il ne tenterais pas de folie ou n'aurait pas un excès de colère contre lui, ce que les placeraient tous les deux dans une position délicate.

En voyant Arbagon, un sourire apparut sur son visage. Elle l'écouta, essayant de rester calme en se disant qu'il était très peu probable que l'homme comette à nouveau un crime en si peu de temps. Lea n'avait pas peur pour elle, elle savait bien qu'il était casi-impossible que le chevalier noir la retrouve et vienne l'attaquer chez elle surtout que ses deux frères ne voudraient plus la laisser seule à la maison en apprenant que l'homme c'était échappé, Eleanelle avait peur pour tout le monde. Cet homme était tellement étrange. Dans la prison au départ il avait semblé tellemetn gentil, comment est-ce que c'était possible?

- Je suis certaine que vous réussirez à le retrouver avant qu'il ne comette un autre crime, j'ai confiance en toi. Mais je t'en prie, ce n'est aps de ta faute si il s'est échappé, tu ne pouvais rien faire alors cesse de te sentir coupable comme ça.

Cessez de se sentir coupable. Comment pouvait-il alors que tous échouaient depuis un certain temps. Il aurait bien voulu, mais c'était au-dessus de ses moyens présentement et il n'était pas vraiment venu pour cela, alors il ne désirait pas vraiment s'étirez sur le sujet. Le visage calme d'Eleanelle était toute fois réconfortant, bien qu'il se doutait qu'au fond d'elle, elle devait l'être moins.

" Je dois partir, à une prochaine fois. "

Il se releva, conscient que c'était plutôt brusque, mais il devait partir et c'était ainsi. Il se retourna et partit vers la porte de la maison, sans trop porter à attention à son père. Il ouvrit la porte et sortit pour retourner voir Rangord. Il remit son casque et monta en selle, accrochant son épée à deux mains sur son dos, poussant sa monture au galop pour rejoindre les chevaliers qu’il avait fait réunir.

» Eleanelle
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