Dans la soirée [Terminé]

Il était encore tôt. Un début de soirée rafaîchi par une douce brise de fin d'été. Justine entra dans sa chambre d'un pas lent autant par fatigue que par lassitude. Elle avait l'impressions que le temps avançait sans que rien ne change. Le jours passants laissants des discussions inabouties.

La reine avança dans la piéce éclairée par des boujies. Sa femme de charmbre, Rose n'oubliait jamais de lui laisser de la lumiére. Elle vit même sur son bureau un bouquet de pivoines, ses fleurs préférées. Cette petite pensait à tout. Un sourire se dessina sur son visage lorsqu'elle sentie le parfum.

Comme à chaque fois elle revie sa mère cueillant des fleurs au jardin en lui récitants leurs noms. C'était alors l'un des rares moment ou la petite fille qu'elle était pouvait sortir et s'amuser Certes elle avait eu une vie beaucoup plus douce que chaque être démuni vivant dans les rues. Mais cette éducation lui avait trop vite ôté son innocence.

La jeune femme fronça les sourcils, à quoi servaient ses idées égoîstes. Le destin de tout un royaume avait été mit entre ses mains. Il fallait qu'elle ne pense qu'à ca. Trouver une solution. Un long soupir lui échappa. Si au moin on lui avait laissé le choix...

Il avait cherché la reine un moment, il voulait lui parler du prisonnier. Il était arriver à l'endroit où elle était supposer être en réunion, mais elle était fini et plusieurs finissait de partir. Il avait interrogé un des nobles avec le qui ses conflits étaient moins importants que les autres et celui-ci lui avait dit qu'elle était partit en direction de ses appartements. Il l'avait remercier et laisser partir, restant là perdu dans ses pensés.

Valait-il la peine d'aller la déranger pour cela? Il se dit que plus vite il saura quoi faire de l'homme, le plus vite il pourrait régler le problème et il serait heureux à ce moment. Il décida donc de prendre une chance, de plus elle était partit depuis peu, alors il avait peut-être une chance d'arriver assez vite pour ne pas la déranger, enfin il l'espérait bien. Il partit donc en direction des appartements royaux.

Après deux ou trois minutes, il arriva enfin devant la porte. Il hésita un peu, ce posant encore la même question. Tant qu'à être venu, le pire serait qu'elle lui demande de revenir demain, car il savait très bien qu'il lui en faudrait plus pour piquer sa colère si jamais elle était occupée. Il prit donc une bonne inspiration, vérifia que ces habits étaient corrects, ayant pris ses habits les plus modestes, car il détestait cette démarcation qu'il avait avec le peuple normal, et cogna deux coups à la porte.

Justine leva la tête de ses bras suprise. On frappait à la porte...
A cette heure ci, qui cela pouvait il être ? Surement pas Rose elle lui avait donné son congé pour qu'elle retrouve son jeune mari. Cette petite vivait un vrai conte de fée. Et son sourire épanoui faisait toujours plaisir à voir.

La reine se leva un sourire nostalgie au visage. Elle avança doucement vérifiant sur son chemin que tout été en ordre. Elle devait toujours donner l'exemple. Même aux heures tardives...

La jeune femme ouvrie doucement la porte. Le chevalier se tenait là, droit et fiér. Elle le regarda un instant surprise. Quelque chose de grave était il arrivé ? Non il aurrait eut l'air plus inquiét. Sesyeux trahissairent son soulagemant.

Elle poussa la porte pour lui laisser le passage. Il était la bienvenu. C'était l'un de ses rare subalterne à penser au Bien commun à la Table du Conseil. La reine l'accueillerait. Elle demanda d'un ton calme, ou transparaissait aussi de la lassitude.

-"Qu'il y a t-il ?"

Elle n'avait aucune colére juste pour l'instan de la curiosité...

La porte s'ouvrit sur la silhouette de la reine. Il fut soulager de voir qu'elle était là et qu'elle lui réponde malgré l'heure qui était plutôt inhabituelle. Elle ne semblait pas en colère, ni même importuné par sa présence, seulement curieuse et il comprenait très bien celle-ci. Il entra dans la pièce à son invitation et attendit qu'elle se retourne pour lui poser une question avant de faire le moindre geste ou dire la moindre parole.

La question ne se fit pas attendre d'ailleurs. Ce n'était pas que c'était urgent, mais il se disait que ce serait bien de régler la question maintenant, alors il était venu malgré l'heure. Il se retourna face à la reine, toujours droit, et inclina légèrement la tête avant de commencer en parler, simple signe de respect élémentaire. Il parla, toujours de sa voix neutre, expliquant la raison de sa visite.

" C'est à propos du prisonnier, celui qui as dit être un chevalier du seigneur des ténèbres. Avec l'aide de la grande mage nous avons réussi à prévenir d'éventuelle fuite, mais j'ai toujours peur qu'il arrive quelque chose et je voudrais savoir ce que vous désirez que nous fassions de lui ma reine.

Pour ce qui est des informations obtenues, c'est un chevalier des ténèbres du nom d'Eloi. Il as été envoyer en mission de reconnaissance et dit avoir été le seul, il semblait honnête sur ce détail, c'est pourquoi je crains, si jamais il réussissait à retrouver son maître et lui révéler ce qu'il sait de nous.

En ce qui concerne le niveau militaire, le seigneur est encore une fois seconder par de puissant magicien. Il dit que son armée n'est pas des plus grandes, mais qu'elle est née pour tuer, que dès leur jeune âge, ils les font tuer des personnes qui auraient été capturé sur nos terres. C'est tout ce qu'il nous a révélé pour le moment. Est-ce que vous souhaiteriez que certaines questions lui soient poser votre majesté? "

Il se doutait qu'il n'avait pas penser à poser toute les questions importantes, car quand il était en présence de ce prisonnier, une certaines colères et un peu de désespoir l'envahissait. La colère de ce qu'il avait fait à son amie, du fait qu'il narguait ces hommes et faisait tout pour pousser tout le monde à bout, quand il était sous sa personnalité plus mauvaise. Le désespoir de voir que la guerre approchait, que personne n'y échapperait et ce prisonnier ne pouvait plus être perdu.

Il se ressaisit, chassant toute ses pensés, gardant un air impassible. Elle était sa reine, certes, mais il n'aimait pas qu'on puisse voir ses faiblesses, même elle. Ce n'était pas méchant toute fois, il n'avait pas beaucoup d'autre personne qu'elle qui pouvait avoir autant de respect de sa part. Et pourtant, il se sentait ridicule d'agir ainsi face à suzeraine, mais il était ainsi.

Justine eu un imperspectible sourie en voyant le soulagement du chevalier quand elle lui ouvrit la porte. Il avait toujours autant de déférance envers elle. Un homme noble dans le premier sens du terme. De ceux qui ne peuple plus beaucoup ces terres. Justine répondit à son salut respectueux par le même mouvement, bien que plus discrét. Si les choses avait été autrement la reine aurait certainement apprécié un ami comme Arbagon. Mais une dirigeante ne pouvait se le permétre, elle le savait bien...

Sans attendre le jeune homme commença. Justine l'écouta sans jamais l'intérompre. Elle retenait les choses les plus importantes, éloiganant les autres pour un autre moment. En professionel le chevalier lui fit un compte rendu clair et concis. La reine avait déjà été informé des pincipaux événements. Mais il était toujours bon d'avoir différent point de vue. De plus l'expériance de cet interlocuteur, lui permétait d'avoir un regard assez critique.

Cependant, la jeune femme nota une tace de colére dans la voix de celui ci. Justine ne pouvait que le comprendre en silence. Mais il est vrai qu'élever des hommes dans le meutre était révoltant et ignoble. Mais en bonne commédienne la reine ne présenta qu'un visage neutre et calme. Elle attendit un instant avant de répondre. Deux questions lui avaient été posées. Dans un mouvement automatique elle commença à faire les cent pas. Lentement au rytme de sa réflexion.
Tout en marchant elle débuta d'une voix clair et autoritaire.

-"Il est certain qu'il n'avait aucun complice ?

-Vous avez raison les fuites sont toujours possibles... il faut être prudent. Vous allez le déplacer dans les cachots secrets.

Aucune magie ne peut y être utilisée. Peu de monde en connaissait l'existance. Il n'étaient utilisés qu'en taemps de guerre. Construits lors du premier régnes pour pouvoir garder les prisonniers dangereux.

-Ce chevalier ne nous en a pas appris beaucoup. De quel grade est il exactemant ? Peut être est il prét du seigneur du Mal.

Peut être pouvait il les informer plus présisémant sur l'Homme caché derriére tout ça. Connaître son Ennemi.

-"Arbagon, si tu trouvez l Magicin assez puissant je vous laisse tenter un sort de Véritée.

La reine venait de donner une quasi carte banche. Le sort de Véritée était interdit dans Le royaume de Justice. Mais la morale ne servait jamais aux morts. Justine préférait devoir s'expliquer plus tard. Que de manquer des éléments importants aujourd'hui.

La reine avait gardé son allure calme et neutre comme d'habitude, mais il savait qu'elle y était obligée. Même ici, tout pouvait se savoir, si jamais elle faisait un faux pas, même s'il ne semblait y avoir juste lui qui serait au courant, beaucoup de personne n'était plus aussi fiable et digne de confiance qu'avant. De plus, c'était une des choses qui valait ce respect si grand qu'il avait pour elle. Peu d'hommes avaient son respect et encore moins de femmes, ce qui était cependant des plus avantageux que sa rien soit parmi celle-ci, car cela facilitait les promesse d'allégeance qu'il avait prononcer lors du couronnement de celle-ci et quand elle l'avait nommer à ce post.

Enfin, après un certains temps, elle commença à faire les cent pas, ce qu'elle faisait souvent et ce à quoi Arbagon était habituer. Il savait que cela signifiait qu'elle réfléchissait pour prendre la bonne décision et il attendit patiemment, conscient que ce temps était des plus nécessaire pour le royaume et il ne voulait pas la presser. Lui-même réfléchissait beaucoup, trop parfois lui disait-on, alors il n'était nullement déranger par ce moment de silence. La reine posa ensuite quelques questions et donna quelques directives.

" - C'est ce qu'il à dit et j'ai sentit qu'il était honnête par télépathie, bien que je n'en soit pas certain à cent pourcent, je vais tenter de voir se point à nouveau.

Les cachots secrets. Il n'y avait que très très peu de ses hommes qui en connaissait l'existence, cela avait été oublier par plusieurs même, car ce n'était plus utile. Enfin bientôt c'est cachots retrouverait leur utilités à ce qu'il voyait.

- Cela serait fait dès demain matin ma reine

La reine avait raison, s'il était près de son seigneur il pourrait leur dire des choses plutôt utile. Pourquoi n'y avait-il pas penser plus tôt, enfin, il s'occuperait de cette question plus tard, après l'avoir transférer.

- Bien votre majesté "

Alors qu'il croyait qu'elle avait fini de parler, il entendit sa voix à nouveau. La magie, oui elle pourrait être utile, mais la fin le surprit. Un sort de Vérité? C'était le père de celle-ci qui l'avait prohibé d'utilisation dans la ville, celui à qu'il avait juré allégeance en tout première. Devait-il être content de cette permission? Il ne le savait pas, il ne voulait pas que la reine soit confronter par quelqu'un à se sujet, car on viendrait forcément à l'apprendre et comment pourrait-il prouver que ce sort n'avait pas été user à abus.

Il ne savait pas trop s'il devait accepter de faire ainsi ou pas. Il ne voulait pas remettre sa suzeraine en question, ni même pensé qu'elle était inconsciente, mais cela briserait une des règles les plus graves, les conséquences pourrait en aller même jusqu'à un détrônement, car par le passé, les magiciens avaient manipuler de pauvre gens et forcer par voie magiques d'avouer des choses qui n'était pas vrai grâce à se sortilège. Il posa genou à terre devant sa souveraine.

" Ma reine, si tel est votre désire, je m'y conformerez sans même une protestation, ni même une parole. Cependant, êtes-vous sûr de vouloir endosser une telle action, je vous sais intelligente et les conséquences ne vous pas inconnue. Malheureusement, même vous n'avez pas le droit de briser une telle règle, votre père fut celui qui créa cette règle et c'est à celui-ci que j'ai fait mes serments en premier, vous me demandez aujourd'hui de briser cette règle qui avait tant d'importance à ces yeux. Confirmez moi au moins que vous savez qu'en cas de mauvaise réaction, vous pourriez risquer votre couronne. "

Les conséquences pour lui aussi ne seraient pas très drôles, mais comme on n'avait jamais spécialement voulu de lui, il s'en fichait pas mal. Perdre son statut de noble, son titre de chevalier et le mérite qu'on lui attribuait ne signifiait strictement rien pour lui. Il ne pourrait pas supporter de voir la reine perdre sa couronne par sa faute cependant, il s'en voudrait beaucoup trop. Mais comme il avait dit, si elle était consciente de tous les risques et lui demandais de le faire encore, il le ferait comme il aurait exécuté n'importe quel autre ordre.

Justine regarda le chevalier plier un genoux à terre devant elle. Un geste pleins de significatuion. Il démontra avant même le moindre mot la complexité de la situation... Dans un réflexe y réfléchit la reine voulut le retenir. Mais elle s'arrêta en vol l'écoutant avec sérieux.

Au fur et à mesure qu'il parlait la jeune femme sentait le trouble d'Arbagon. Il avait était honnêt comme toujours. Justine avait tendance à oublier qu'il avait servit sous le reigne de son père. Son père...

La fille, laissa échapper un soupir. Oui elle connaissait tout cela. Toutes les conséquences qui pouvaient découler de ce choix. Ou plutôt non de cette décision. Car si elle avait vraiment eu le choix, jamais la magie n'aurait était utilisée pour régner.

Entendre l'un de ses meilleur homme la mettre en garde, augmentait ses propres doutes. D'une voix ou trensparaissait son trouble la reine répondit.

-"Je le sais oui. "

Ses yeux sombres se plantérent dans ceux de son interlocuteurs. Ils étaient à la fois pleins concentration et de doute. Pouvait elle impunément casser ce que son aïeul avait mit en place ? Son cerveau était en action. Elle repensait à tout ce qui venait d'être dit.

Dans un mouvement lent elle alla s'assoir sur le sofa placé contre un mur de la piece central. Une soudaine fatigue lui tombait dessus. Sa main droit ramassa négligeament ses cheveux dans un geste automatique.
Aprés un silence Justine osa déclarer doucement d'une voix mal assurée.

-"Que ferais tu as ma place ?"

Pourquoi se sentait elle honteuse de demander conseil ? On le lui avait dit pourtant. Tu seras seule. Mais n'était elle pas humaine ? Avec ses faiblesses. Elle ne pouvait décider de l'avenir sur un coup de tête. Mais pouvait elle poser une telle question à l'un de ses sujets ? Déjà elle le regrettait...

Il vu l'effet que ses paroles avaient eu sur la reine. Il fut d'abord surprit de voir son masque et rôle craquer ainsi, mais ne le laissait pas paraître, pour se dire que lui aussi avait souvent des moments ainsi. La réponse était troublée, la voix laissait voir qu'elle était dans un état de doute. Tenir un royaume ne devait pas être aisé, il le savait, lui-même avait des réactions semblables à celle de la jeune reine seulement avec l'armée du royaume à gérer.

Il cligna des yeux discrètement, seulement le temps nécessaire à activer son don de télépathie, la situation était plutôt précaire et il ne voulait prendre aucune chance. Un flot de penser envahit sa tête, qui n'était pas à lui, mais à la femme qui se tenait devant lui. Bien sûr, il prenait de gros risque, si un magicien aurait vu cela, il aurait eu droit à une forte représailles, car c'était une intrusion dans la tête de sa reine, mais il ne voulait pas aggraver les choses en disant une parole de trop ou en oubliant une.

Les remords sur le fait de défaire ce qui avait été mis en place par l'ancien roi, c'était effectivement dur pour lui qui n'avait servi sous les ordres du dernier durant 2 ans, ce n'était sûrement pas plus amusant pour sa fille. Il comprit aussi pourquoi elle avait voulu qu'il le fasse, elle n'avait pas tord, il valait mieux briser la règle que de mettre un royaume en jeu, mais tous le verrait-il ainsi? Il ne pouvait que l'espérer, se disant qu'une majorité comprendrait sûrement.

La question le surprit d'autant plus. Il savait que cela avait du arriver dans l'histoire des royaumes, qu'un figure royal demande conseil, n'était-ils pas parmi les haut gradé du royaume? De plus, elle l'avait tutoyé, ce qui était normalement plus utilisé pour des relations amicales ou plus près, ce qui ne démontrait qu'encore plus son état, brisant la démarcation entre leur classe sociale. La confiance qu'elle avait en lui était agréable à savoir, mais était-il la meilleur personne? Il ne le savait pas. Les regrets qu'elle ressentait, montraient l'éducation qu'on lui avait donnée. Mais un jour elle finirait bien par trouver un homme digne d'être au pouvoir avec elle et elle aurait moins de soucis, il ne pouvait que l'espérer pour elle, car il connaissait sa situation et avait une grande estime pour elle.

Devait-il rester ainsi, se relever, ne pas répondre pour effacer son regret d'avoir poser la question, que devait-il faire? Il aurait bien voulu tenter de l'apaiser, mais il savait que leur classe social ne permettait pas une grande liberté à ce niveau, il ne pouvait pas agir et parler comme il le voulait, ayant de plus l'interdiction au moindre contact physique qui ne venait pas d'elle, c'était limitant dans les options. La situation n'était nullement ce qu'il avait penser, mais il était content que personne n'ait été là quand il lui avait poser la question, ce devait être moins pénible pour la reine.

Il se releva avec hésitation, il savait comment elle n'aimait pas vraiment voir ses sujets agenouiller ainsi devant elle. Il fit un pas ou deux, pouvait-il s'approcher plus, pouvait-il se permette d'agir en ami pour que son fardeau soit moins lourd? Pourquoi tout était si compliquer dans la hiérarchie? Il changea de direction et se dirigea vers une fenêtre. C'était une chose qui aurait été très mal vu par d'autre, se détourner de la reine après qu'elle nous ait posé une question, mais il avait besoin de penser à la vue du ciel le détendait.

" Pardonnez-moi de ce que mes paroles on causer, ce n'était pas mon intention. J'ai seulement été surpris de la demande qui avait été faite, j'aurais du faire plus attention. Je me sens comme vous, les avantages d'une telle magie seraient des plus utiles en ce moment, car elle serait fait avec bon escient. Je ne puis dire ce que je ferais à votre place ma reine, il y a bien des choses qui me sont trop inconnus. Seulement je crois que c'est aussi la meilleur option, alors je l'utiliserait comme demander.

Si jamais quelque chose venait à mal tourner, je préférerais que vous me laissiez prendre les conséquences, notre royaume à trop besoin de vous. Ne protester pas, je sais très bien que l'occasion de me faire partir en attire plusieurs, alors il ne penserait même plus au fait que vous pourriez être impliqué. Jamais, si le cas se faisait réalité, je ne pourrais mieux respecter mes engagements envers vous. "

Il avait toujours les yeux rivés au ciel. Les étoiles commençaient timidement à apparaître, la lune bien visible. Il savait que le moment n'était pas le mieux choisi, autant à cause de ce qui arrivait sur le royaume, que l'état présent de sa souveraine, mais il devrait bien lui demander ce qu'il avait en tête un jour ou l'autre, aussi bien le faire maintenant.

" Aussi, j'aurais une demande à vous faire. J'aimerais aller passer quelque temps à Seminos, pour plusieurs raisons. Je voudrais voir les écuyers de tous les royaumes et me faire une idée de ceux qui arriveront sous peu. Mes pouvoirs que je voudrais aussi travailler avec les magiciens. Les écrits de la dernière guerre pourraient aussi s'avérer intéressant. Pour finir, je crois qu'un peu de temps pour me reprendre ne serait pas inutile.

Bien sûr, tout cela ce ferait après avoir régler le problème du prisonnier et je trouverait quelqu'un d'aussi compétent, peut-être même plus, que moi pour me remplacer durant cette courte période. Je suis bien conscient que je ne pourrait pas rester là-bas très longtemps et aussi je me conformerez au délai que vous m'accorderez, si jamais vous accepter. "

Il y pensait depuis un petit bout de temps déjà. L'occasion de le demander ne c'était malheureusement jamais présenter, il ne voulait pas le faire devant ces nobles et ces autres membres qui faisait partie des divers conseils qui existait. Il se doutait que cela ne serait pas de tout repos pour sa reine, mais il avait nombre d'homme qualifier pour le remplacer, la reine ne verrait que peu de différence probablement.

Justine avait la tête droite les yeux fisés sur un point invisible. Elle écoutait le bruit du chevalier en train de se relever. Bien il n'était pas rester à terre. Elle préférais ça. La reine failli soupier de soulagement en le sentant s'éloigner. Avait il simplement compris. Toute la honte qu'elle ressentais à s'être ainsi livrée. Elle se rassaya un peu plus dans le canapé. Une action inutile qui devait juste lui donner l'illusion d'un contenance.

La reine encore affectée n'avait pas senti l'intrusion dans son esprit. Et aprés qu'aurait elle fait ? La question qu'elle venait de poser, était pour elle comme se mettre à nue. Il pouvait lire ses émotions elles n'étaient pas secretes. Justine écouta le silence attendant un signe quelquonque. Elle aurait comprit qu'il garde le silence. Elle l'avait mit dans une situation délicate. La jeune femme s'envoulait elle était préte à lui donner son conger.

Mais Arbagon parla. Il lui répondit d'une voix claire. Il l'étonna par sa perpicacité. Elle le savait rusé et intéligent. Mais la il devançait toute réplique. Et faisait preuve d'une loyauté admirable. Un sourire franc se dessinait sur son visage. Cet homme était précieux. Surement l'un des rares authantique chevalier de la Justice. Elle observait sa silhouette pendant qu'il parlait. Il lui montrait un calme parfait. Cet image rassurant dont un dirigeant en plein doute avait besoin. Comme demandé elle le protesta pas.

Pourtant en son esprit une chose était sur. Elle l'aiderait de son mieux en cas de soucis. Elle savait que ce qu'il lui proposé était le mieux pour l'avenir. Mais son tempérament lui interdisait même de penser à laisser un tel sujet en danger. Bien sur elle ne lui dirait jamais en face. Mais aprés tout elle était reine. Et possédait elle aussi ses résaux. Elle trouverait une solution pour le pirs des sénarios. Peut être pas pour saver le trône. Mais au moin leurs deux vies.

La jeune femme s'attendait à l'entendre lui demander son congé. Elle l'écouta curieuse continuer.
Il avait besoin de partir. Malgré elle senti un pointe d'angoisse lui sérrer le coeur. Mais elle avait retrouvé son calme et réussit à garder son masque. Il ne pouvait la voir. Mais il pouvait sentir son ora repprendre force. Elle devait repprendre sa place. Bien vite son cerveau se mit en action. En femme orgaanisée et prgmatique elle calculait rapidement. Cette demande était claire et argumentée. Avait elle une raison légitime de le retenir ici ? Certes non.

Et puis tous ce qu'ilévoquait semblait réfléchit. Et même dans une certaine mesure utile pour la suite. Sans attendre la jeune femme se leva, d'un pas légé elle rejoignit son bureau. Comme tous les soirs aprés la réunion un calendrié était déposer pour elle. Combient de temps avant la grande réunion ? Trois semaines... Bon. Elle s e tourna vers le dos du chevalier. Le regardant sérieuse elle demanda simplement.

-"Combien de temps vous suffirez t il ?"

Justine venait implicitement de lui donner son accord. Quoi de plus naturel pour un élément aussi efficace. Non plus, pour un homme aussi rare. Mais elle ne se laissait pas envahir par les questions d'organisation. Il fallait aller au plus préssé. David l'aiderait à tout planifier en fonction de ce changement imprévu. Et puis elle comprenait ce besoin d'action. Elle même aurait adorer revetir ses habils de voyage et aller elle même voir les alliers.

Et pourquoi pas aprés tout ? Elle verait ça plus tard... Se concentrant sur l'instant la reine ajouta.

-" Je penses que Eldair serait compétant."

Elle se retient de dire "pas autant que vous." Et au lieu de cela ses pas la mennérent devant la fenaître à sa gauche. Devant elle le ciel nocturne se dessinait. Elle l'oberva un moment. Et sans le quitter des yeux murmura.

-"Merci Arbagon."

Deux mots simples et pourtant lourd de sens. Il l'avait aider. Elle lui en était reconnaissante. Sa discrésion et son tacte avait été superbe ce soir.Mais comme des tas de choses elle devait le taire. Qu'importe il devait le savoir.

Comme il s'y était attendu, la reine avait besoin de lui ici et fut un peu angoisser, bien que l'impression de force qu'elle dégageait semblait de plus en plus forte. Il laissa la reine réfléchir sans parler, il n'avait pas rien à dire non plus sur la décision qu'elle prendrait, c'était elle qui savait le mieux si elle avait besoin de lui ici ou non. Son regard était perdu à travers les étoiles, laissant les pensés d'Arbagon et celles de la reine défiler dans sa tête sans trop y prêter attention.

Puis il l'entendit se relever, partant vers un endroit de la pièce, qu'il savait être le bureau. Il savait aussi pourquoi elle y allait, il se dit que c'était important et qu'il n'y avait pas vraiment pensé non plus. Il attendit qu'elle ait lu le calendrier, la prochaine réunion qui nécessiterait sa présence était dans trois semaines, il en aurait assez de ce temps, il ne voulait pas tout chambouler pour cela.

" Dans trois semaines tout au plus je serai à nouveau dans le royaume, je partirais après un dernier interrogatoire et le transfert du prisonnier. "

Il continuait à regarder les étoiles, il était bien content qu'elle ait accepté, ce voyage lui serait des plus bénéfiques, il en était sûr. Il espérait seulement que tous ce passe bien en son absence, ce qui devrait être le cas. Un léger sourire naquit sur ses lèvres quand la reine pensa à aller voyager elle aussi. Il se dit que ce serait probablement apaisant pour elle, mais le royaume serait aussi dans un état lamentable à son retour. Il plaignait la reine de ne pas avoir de liberté, ce devait être dur.

Puis elle proposa Tsulan pour le remplacer. Il l'aurait choisi lui aussi, c'était un homme à la hauteur. L'ambition ne lui manquait pas, ainsi que la loyauté et l'intelligence, il lui manquait peut-être seulement de l'expérience et de pouvoir apprendre à épargner la vie de ceux qui serait sous son commandement, même si ceux-ci n'en valait pas la peine. Tsulan était aussi compétant que lui, la reine l'avait peut-être en trop grande estime, mais il ne dit rien, il serait trop évident sinon qu'il usait de télépathie, ce qu'il ne voulait pas rajouter comme souci à la reine.

Les deux mots suivant furent étonnants. Il se rendit compte qu'elle semblait plus calme et sereine, il avait pourtant seulement dit des choses logiques et qu'elle savait. Il l'avait aidé parce que c'était une règle de base de la vie, parce qu'elle avait beaucoup d'importance pour lui et parce qu'elle en avait eu de besoin, mais jamais il ne s'était attendu à entendre ses mots.

" Je ... ce ... "

La surprise l'avait pris de court, il eu un instant d'hésitation et de trouble, mais se repris rapidement.

" Ma reine, mes engagements envers vous ne sont pas seulement d'ordre militaire et devant le grand public. J'ai promit, dans toutes mes promesses, que je vous soutiendrais dans vos décisions et vous aiderait en cas de problèmes, c'est vrai autant en réunion, devant le peuple, que dans des moments comme celui-ci. Ce n'est que mon devoir, rien de plus. "

Il avait tourné la tête vers la reine qui regardait le ciel. Ce qu'il venait de le dire était une partie de ce qu'il pensait, car oui c'était son devoir d'agir ainsi, mais c'était aussi parce qu'il ne pouvait laisser une personne en difficulté. Le rayon de lune éclairait le visage de celle-ci, un visage neutre et impartial, bien qu'il savait que ce n'était pas le cas de ce qu'elle vivait. Il arrêta sa télépathie, pure question de respect, elle n'était plus nécessaire. Pourrait-il lui dire un jour, car ce n'était pas la première fois, il ne voulait pas faire d'erreur devant elle, et c'était la seule et unique raison, mais ce n'était pas plus honnête. Peut-être un jour.

" Si vous n'avez plus besoin de ma présence, je vais vous laisser finir votre soirée votre majesté. "

Il était rester debout et n'avait pas fait le moindre mouvement, il savait qu'elle détestait et même si normalement il s'y serait conformer, l'ambiance n'était pas vraiment comme d'habitude, quelque chose de différent c'était installer entre sa souveraine et lui, bien qu'il savait que ce serait aussi dans les dernières fois.

Bien une conhincidance qui l'arangeait, il serait de retour dans 3 semaines. Sans le montre elle en fut soulager. Organiser un aussi importe réunion sans lui; aurait été angoissant. Justine réalisait à qu'elle point elle comptait sur cet homme. Se reposait elle trop sur lui ? Ce soir elle se prit à le penser.

Il n'avait pas commenter son choix de remplaçant. Cela voulait dire qu'il n'était pas contre. Sinon il aurait forcément protesté. Ces choses la réglée elle sentie le pois de ses épaules devenir un peu plus légé. Tout se passerait bien. Le mal n'entrerait pas. La terre sera sauve. Des phrases qu'elle se répétait sans cesse. Parfois plus pour s'en convaincre que part conviction.

Ce soir étrangemna t elle était convaincu. L'Homme ne tenderait pas vers le mal. En tous cas pas sans qu'elle s'interpose. Ses remercimants ammenérent un trouble elle le senti. Pourtant Justine ne les regrettait pas. Il était bon que l'on sache quand on avait put aiser l'autre. Même si c'était entre une rein et son chevalier. De plus en dehors de leurs rôles respectifs il y avait aussi leurs caractéres.

Comme toujours Arbagon retouva le contrôle. Et comme toujours il trouva la réponse appropriée à sa "place". Elle continuait de regarder les étoiles, se demandant si comme son père le lui avait dit un jour, il s'agissait de tous leurs ancêtres. Réunis dans les cieux sur le même pied d'égalité. Le chevalier prosait de se retirer. La reine oui n'avait plus besoin de lui. Mais Justine ne pouvait se permêtre de le retenir. Déjà ce soir ils avaient partagé un moment étonnament sincére.

C'était déjà beaucoup. D'autant plus en ce moment. Ils avait partagé un semblant d'amitier. Bien plus que ce qu'une tête couronner pouvait normalement attendre... La jeune femme consentie enfin à parler. Elle se tourna vers son sujet.Une lueur étrnge brillait dans ses yeux. Il avait réussit à l'apaiser. Leurs conversation bien que toujours enfermée dans le protocole avait été une jolie surprise. Avec son sérieux continuel adouci par le calmela reine répondit.

-"Vous avez bien fait de venir me voir. Vous pouvez vous retirer."

Elle le laissa partir avec une pointe de regret. Mais elle avait déjà) trop enfeind les régles ce soir...

La reine se retourna, toujours le même masque, mais ses yeux avaient changé. Il ne pouvait dire quoi, mais il était différent, il espérait bien que c'était positif, bien que le contraire aurait été des plus surprenants vu la tournure des évènements. Il se demandait bien comment on aurais réagit si on les avait vu ou entendu, car ils avaient quelques fois eues l'air de deux amis et non d'une souveraine et son sujet.

Comme il s'y était attendu, la reine lui accorda son congé. Ce moment serait probablement graver dans sa mémoire encore très longtemps, bien qu'il savait qu'il ne risquait pas de se reproduire souvent ou voir même jamais. Il était bien content de savoir que sa visite avait été appréciée et il s'occuperait du cas du prisonnier dès le lendemain, maintenant il était trop tard pour faire quoi que ce soit.

Il soupira discrètement, il avait encore un peu de travail à finir malgré l'heure tardive. Et puis après, c'était comme ça tout les jours et ce le serait encore plus en revenant de Seminos, car il aurait du retard à rattraper. Il posa délicatement sa main sur l'épaule de sa reine et fit un petit sourire, ce qui était plutôt rare de sa part.

" Tout ira bien ma reine, je ne confierais ce royaume à personne d'autre que vous, peut importe ce qui pourrais se passer. En cas de problème, contacter moi et je reviendrais immédiatement de Seminos. "

Il savait que les chances que cela arrive étaient des plus minimes, Tsulan pouvait très bien régler les problèmes seuls, enfin il devrait quand même se plier à certaines règles, mais il le ferait. C'était plus pour s'assurer que si jamais le besoin était, elle ne se gênerait pas de le déranger là bas, il savait que même dans Phallam, tout pouvait arriver et les traites existait aussi.

Après avoir prononcer le dernier mot, il retira sa main et partit vers la sortie. Il prit le couloir et prit la direction de sa chambre, se demandait toujours ce qu'il pourrait bien faire. Le travail qui lui restait allait être péniblement long et il se dit qu'il pouvait le retarder un peu, le temps d'aller se laver.

La reine fut touchée par les paroles rassurante de son chevalier. Elle n'était certes pas habituée de le voir sous ce jour, mais elle lui en était reconnaissant. Dans ce monde ou seule comptaient les apparances c'était comme une bouffée d'air fraid.

Pourtant elle garda le silence. Aucun mot n'aurait put mieux exprimer ce qu'elle ressentait. Il lui avait donné confiance. Un sourire délicat fut sa seule réponse, preuve discréte de ses émotions. Elle n'oublirait pas cette soirée.

Arbagon quitta ensuite la piéce. La reine laissa la porte se refermer. Pendant un instant elle ne bougea pas, écoutant l'échos des pas dans le couloir. La jeune femme n'osait briser le silence. Comme si une ora fragile c'était déposée sur ce moment.

Jamais elle n'aurait cru un jour pouvoir ainsi, se "laisser aller" devant quelqun. C'était tout aussi nouveau que ce lien qu'elle avait sentit se tisser entre eux. De l'amitier. Un partage rare qu'elle protégerait de son mieux. Il l'avait aidé. Elle ne l'oublirait pas.

Quand enfin Justine consentit à bouger, se fut piour aller à son bureau. Les désisions prises ce soir devaient être prises en compte pour la réunion du lendemain. A la lumiére de la bougie saisaissant sa plume, la reine écrivit.

» Promenade [Terminé]
» Petite lessive dans l'eau fraîche.