Promenade [Terminé]

Arbagon était sortit se promener. Comme d'habitude, il avait sa lourde armure et son casque, il aimait la sensation que l'armure lui procurait. Il monta sur son cheval et il partit tranquillement un peu n'importe où dans le village. Il regardait les chevaliers faire leur travaille, en corrigea un ou deux. Son statut imposait un certain respect, mais il ne laissait pas son titre de chef lui monter à la tête, car il savait que cela ne voulait rien dire, ayant vécu plusieurs années de sa vie comme un bâtard. Il était dans ses pensées et laissait Rangord, son cheval, le choix de la promenade.

Ce fût ainsi, il ne savait combien de temps, mais il vu au loin un rassemblement d'enfant, alors il descendit de son cheval et s'y dirigea. Quand il fut en vu des jeunes gamins, tous partir sauf un. * Non, pas dans notre ville. C'est sensé être la ville de la justice, où est-elle, pourquoi? * Il prit le jeune enfant en larmes, qui avait quelques bleus, et le monta sur Rangord. En suivant les indications du jeune, il le ramena chez lui, le laissant au soins de ses parents, fort reconnaissant.

Il ne faisait pas cela pour la gloire ou la renommer, seulement pour la justice et parce qu'il savait ce que c'était. Il détestait voir des scènes comme celle-ci et il fut à nouveau plonger dans ses pensées, debout, seul dans la place public, accoter sur Rangord. * Pourquoi, je déteste ces scènes, pourquoi? * Il sentit un larme couler sur sa joue, mais sous son casque, on ne pouvait la voir.

Cette fois on l’avait obligé à quitter ses jardins pour aller chercher quelques petites choses au marché. Il en profiterait donc pour se prendre un bout de pain ou quelque chose d’autre à manger car on lui donnait toujours un peu plus d’argent que nécessaire mais ce n’était pas sensé être pour lui. Non pas que Nathaniel était un voleur, loin de là, simplement que personne n’appréciait son travail ce qui faisait qu’il avait droit à une plus petite part que tout les autres. Lui il mettait ça sur le dos du fait que tout le monde était jaloux même si il n’y avait pas beaucoup de choses qui auraient pu provoquer de la jalousie dans ce qu’il possédait ou faisait.
Il marchait donc et s’arrêta pour s’acheter une pomme, qu’un marchand accepta après plusieurs négociations de lui vendre. Il faut préciser que dans l’état où Nathan se trouvait, couvert de terre, il était difficile de lui faire confiance car il avait plus l’air d’un mendiant que d’un serviteur du palais. C’est sans doute pour cette raison que tout d’un coup, sans aucune raison un autre marchand le traita de voleur alors qu’il n’avait fait que passer devant son étalage sans même y jeter un coup d’œil. Il avait beau essayer de lui faire retrouver la raison le vendeur ne voulait rien savoir.

' Voleur ' entendit Arbagon. Cela venait de la place du marcher, alors il prit les reines de Rangord et se dirigea vers la source du bruit. En arrivant devant un étalage, il vu un jeune homme, qui avait l'air quand même adulte, tenter de se justifier à un marchand qui semblait fâcher. Il continua de se diriger vers le marchand et en arrivant à coté de lui, il se racla la gorge.

" Que se passe-t-il? "

" C'est un voleur, il m'a volé quelque chose, j'en suis sûre. Juste à voir son accoutrement. "

Il regarda celui qui était accusé du vol. Il ne semblait pas être de ce type de gens, mais on ne pouvait pas s'y fier. Il regarda le marchand et répondit.

" Avez-vous la preuve qu'il vous a volé? "

" Je .... "

" Et bien, il ne vous manque rien dans votre marchandise, alors comment pourrait-il avoir voler quelque chose ? "

Un autre de ses marchands mesquins, il détestait, ou peut-être peureux. Il discuta avec lui un moment et fini par lui faire abandonner son préjudice envers le jeune homme. Quand il eut fini avec le marchand, il acheta deux morceaux de fromage et en donna un à cette personne qui n'avait pas toujours pas bougé. Il mangea le sien tranquillement.

" Tient prend le, tu le mérite. Je suis désolé du comportement de ce marchand, il arrive parfois qu'il prenne peur de leur ombre. Puis-je savoir qui tu es? "

Il se dit que converser un peu ne lui ferais pas de mal et puis, la tenue qu'il portait l'intriguait aussi, provoquant sa curiosité. Sa voix était pour une fois, un peu chaleureuse. Malgré son casque, on le comprenait bien. Il regarda Rangord et émit un léger hennissement. Le cheval baissa la tête et partit vers les écuries. Il n'utilisa pas sa télépathie, car il voulait laisser le jeune homme répondre lui-même à la question.

Il aurait très bien pu finir par s’en sortir seul! C’est ce qu’il pensait mais vu la tournure qu’avait pris les choses avant l’arrivé du chevalier c’était peu probable qu’il s’en soit tiré à si bon compte sans l’aide du chevalier. Nathaniel aurait pu en profiter pour s’enfuir, la téléportation aurait pu être très utile pour ça, mais ça n’aurait servit à rien d’autre que d’alimenter les soupçons à son égard alors il resta planté là jusqu’à ce qu’Arbagon lui tende un bout de fromage et lui parle.

- Merci

La première chose qu’il fit avant de répondre fut de littéralement engloutir le fromage, c’était plutôt évident qu’il n’avait pas mangé depuis un moment mais c’était peut-être un peu de sa faute à force de passer ses journées complète dehors. Après avoir terminé de manger il répondit finalement à la question du chef de l’Ordre :

- Nathaniel Palamel et comme je me fend la voix à le répéter à ce sympathique marchand je suis un serviteur du palais.

Il avait très bien insisté sur le sarcasme de « sympathique ». Nath avait beau être timide il savait se défendre verbalement car il n’avait jamais appris à se servir d’une arme même si ça l’avait toujours interessé.

Il le regarda engloutir le fromage, il se dit qu'il ne devait pas manger énormément. Il finit le sien pendant que Nathaniel se présenta. Il eu un léger rire au sarcasme.

Il retira son casque, laissant voir son visage. Cheveux noirs, couper court, yeux verts, visage démontrant sévérité et souffrance, mais quelque peu radoucis par la rencontre. Il avait un de ses rare sourire, mais ses yeux restait toujours aussi vide.

Il regardait Nathaniel dans les yeux, il était comme ça, il regardait toujours dans les yeux quand il parlait, mais pas avec insistance. Il fut surpris un peu qu'il ne lui retourne pas la question, mais il se présenterait lui aussi.

" Je voit. Je suis content de t'avoir rencontrer. Je suis Arbagon Naïmphras, chef des chevaliers de l'ordre. Tu semble un peu affamé, ce pourrait-il qu'on ne te traite pas comme tu le mérites? Il arrive que la reine ne soit pas au courant de ça, si tu veux, je lui en glisse un mot et elle s'occupera de rétablir la justice. "

Il ne savait pas s'il était mal traité ou pas, mais il ne se dit qu'il valait mieux lui proposer quand même, car les serviteur était en général bien traité, en tout cas, il était nourrit convenablement. Peut-être que c'était des illusions qu'il se faisait aussi, comment savoir? Il avait un peu laisser la tristesse se mêler au mot justice, car il en manquer énormément dans ce royaume de la justice.

- On me traîte comme on pense que je le mérite, c'est ce qu'on dit.

Il haussa les épaules ne s'en souciant pas vraiment. Nath n'avait pas reçu une éducation parfaite et s'adressait au chevalier sans marque de respect particulière, il semblait carrément ignorer le fait que celui-ci venait de se présenter mais ce n'était pas le cas, c'était simplement l'illusion qu'il donnait à chaque fois qu'on lui parlait. Nathaniel s'apprétait à dire quelque chose lorsqu'une autre voix se fit entendre:

- Nathaniel!

Après être resté crispé un moment car la voix était très aigu il se retourner vers une autre servante qui venait d'arriver en courant, elle était nettement plus âgé que lui et Nath avait toujours été persuadé que c'était sa mère, ce qui n'était évidemment pas du tout le cas. Elle se nommait Anna et avait de long cheveux presque blanc, c'était toujours cette image qu'il aurait d'elle en train de lui repprocher quelque chose.

- Qu'est-ce qu'il y a?

- Qu'est-ce que tu viens faire ici, tu sais très bien que je ne veux pas que tu viennes au village seul, il t'arrive toujours malheur et tu devrais te changer au moins!

Apparament ce n'était pas la première fois qu'on lui faisait une telle repproche car il ne tenta même pas de discuter sachant que c'était déjà peine perdue. La femme sembla ensuite remarquer le chevalier et parrut gêner, elle s'inclina légèrement

Quand la servante apparut, il la laissa parler avec le jeune homme. Quand elle le remarqua, elle se gêna et s'inclina. Il l'a regarda faire, sans bouger ou parler, en fait, il analysait les données et faisait son mieux pour ne pas porter de jugements.

Il recourut à sa télépathie pour voir que le jeune homme se soumettait, par une anticipation négative et qu'il était habitué. Il ressemblait un peu à ce qu'il était avant. La servante, elle, semblait seulement vouloir l'aidé et non lui faire du mal. Après un long moment, il sortit de son mutisme.

" Ne soyez pas gêner, je comprend que vous voulez lui éviter des ennuies, mais ne soyez pas trop dur avec lui, il doit faire face aux défis pour grandir et s'endurcir."

Il hésita à parler du fait qu'il semblait affamer, car la phrase de Nathaniel l'avait marqué, doutait-il de lui ou se laissait-il écraser. Dans les deux cas, les catastrophes seraient graves, même si on ne les verrait que banale. Il regarda Nathaniel.

" Est confiance en toi, tu vaut sûrement plus que ça, mais je garderait silence si tel est ton désir. N'oublie pas qu'il faut faire face, ne laisse pas les autres choisir pour toi, tu es seul maître de ta vie. Seulement, choisis bien tes batailles, ne prend que celles qui sont de ta force et qui ont un but noble. "

Il se souvenait, on l'avait ridiculisé quand il avait demandé à être chevalier, mais il n'avait pas bronché, il avait encaissé et un l'avait accepté. Il fallait seulement choisir c'est batailles, mais faire face jusqu'aux bout.

Il se releva et regarda de nouveau celle que Nathaniel considérait comme sa mère, il n'avait pas pensé à l'impacte que les paroles auraient sur elle, mais peu importe, il savait le véracité de ses dires.

En écoutant le chevalier Anna se tourna vers son "fils" avec u nregard interrogateur, elle se demandait bien ce qui avait pu pousser Arbagon à parler ainsi. Nath fit comme d'habitude lorsqu'il en avait assez que sa "mère" lui pose des questions sans arrêt, même si elles étaient muettes, dans le but de lui repprocher quelque chose, il disparue tout simplement sans laisser de traces mais n'était pas réapparut très loin. Après ce qu'il venait de faire il savait qu'il était préférable qui reste un peu loin de château pour ne pas se trovuer faces aux autres.
Il était assit dans le fond d'une ruelle tandis que la servante réalisait tout juste ce qui venait de se passer, elle soupira et s'adressa une dernière fois au chevalier avant de repartir.

- Si vous le retrouvez messir, dites lui de rentrer avant que la nuit tombe, c'est dangeureux dans les rues lorsqu'il fait sombre.

Puis elle partie

Il regarda le jeune homme disparaître, il soupira, il lui faisait de plus en plus penser à lui. Il regarda la servante, il avait un air grave, mais un peu réconfortant. Il vit l'inquiétude et la bonté dans son regard, mais parfois trop était nuisible, il se retint pourtant de le dire. Il aurait du faire plus attention à ces paroles, c'était en partit sa faute.

" Je vous le promet ma dame, je ne laisserai rien lui arriver. "

Il avait dit cela en le pensant réellement et il respecterait sa parole à n'importe quel prix. Il savait que le jeune homme était encore dans les parages, car il percevait sa présence avec son don de télépathe, mais il n'était pas assez développer pour lui dire où. Il resta là et attendit que la servante au cheveux blanc soit partit, avant de dire :

" Écoute Nathaniel, je ne veut pas te forcer à rien, mais je sais que tu est là. Si tu ne veut plus parler ou si tu désire rester seul pour penser, je respect ceci, mais j'ai promit de te protéger, alors je peut peut-être t'offrir un refuge en attendant ou te raccompagner. Si tu veut rester dehors, alors je respect aussi ce choix, seulement vient me voir avant de rentrer, que je sois sûre que tu va bien, je resterai ici. "

Il respecterait réellement le choix que Nathaniel ferait, car il comprenait ce qu'il ressentait. Pour lui, c'était un peu en même temps, une façon d'agir comme son mentor, en aidant quelqu'un qui en avait de besoin, mais qui n'en trouvait pas.

Il s'assit en tailleur, sans entente envers lui, car il agirait en conséquence de ses choix, il le saurait si jamais il partait, il le sentirait, mais ne saurait pas par où, il pria pour ne pas qu'il se sauve.

Nath entendit le chevalier s’adresser à lui. Comment savait-il qu’il était toujours à proximité? Mais c’était un chevalier après tout et il avait des pouvoirs…pas la peine de chercher d’autres explications. Il grimpa sur quelques caisses qui se trouvaient devant lui pour atteindre le toit de la petite maison à côté de laquelle il était. Nathaniel regarda autour et vit Arbagon, mais qu’est-ce qu’il faisait encore là? En faite le chef des chevaliers était juste à côté, assit sur le toit il pouvait très bien le voir.
Le descendant de celui étant à l’origine de cet ordre leva les yeux au ciel un moment. Il y avait toujours eu la même question qui l’énervait : si Anna était sa mère, qui était son père? Et pourquoi est-ce qu’il ne l’avait jamais vu? Encore là il n’avait jamais envisagé que ses parents se trouvent ailleurs et qu’ils l’avaient amené au château pour sa sécurité.
Soudainement, sans même regarder le chevalier il lui demanda :

- Comment croyez-vous que l’on puisse disparaître sans laisser de traces et que plus personne ne parle de vous...comme si vous n'aviez jamais vraiment existé?

Il avait les yeux clos, il voulait le retrouver, mais c'était peine perdu. La question de Nathaniel le prit par surprise et il le reprit dans sa tête, il voulait comprendre le juste sens. Ainsi, il on l'avait abandonner, mais pourquoi, il ne pouvait le dire. Il réfléchit, sachant que Nathaniel pouvait comprendre le temps d'attente, il semblait intelligent.

" Je ... Je n'en sais rien, je ne te mentirai pas. Ce que je peut te dire, c'est que moi j'ai perdu mon père très jeune, il fut banni pour insubordination, pour avoir sauver la vie de plusieurs chevalier. Je peux te dire une chose, c'est que tes parents selon moi pensent à toi beaucoup, car peu de parents peuvent abandonner leur enfant, s’ils l’ont fait, ils devaient avoir une raison.

Tu te sens seul, tu sens que personne ne peut te comprendre et que de toute façon, personne ne voudrait s'en donner la peine, c'est dur, très dur. De plus tu a une rancune contre tes parents, tu voudrais les voir. Je ne te garantis rien, mais je suis prêt à essayer de t'aider, te rattraper et adoucir ton chagrin. Tu sais aussi tout comme moi que cette serveuse ne te voulait que du bien et j'ai bien vu aussi qu'elle t'étouffait, mais ne te sauve pas, explique lui. Je ... "

Il ne pouvait plus parler. Il sentait les larmes sur ses joues, la tristesse de sa voix, il se sentait si faible. Il regardait le néant devant lui, il voyait sa jeunesse, il voyait son père partir, sa mère qui tentait de s'accommoder à lui. C'était si difficile et douloureux, mais il ne laisserait pas le jeune homme ainsi, il voulait l'aider. Il se reprit, chassant larmes, essayant de rester fort, mais il ne pouvait chasser la tristesse.

" Je parle trop, ce que tu as besoin, c'est de quelqu'un pour t'écouter, quelqu'un qui sera silencieux et te laissera toi même trouver les réponses, vient je t'écouterais dans le silence total. "

Il l'écouta en gardant les yeux rivés au ciel puis en s'appercevan qu'il s'arrêtait un moment il se pencha pour le voir. Nathaniel resta pencher dans le vide, il ne semblait même pas le remarquer. Depuis longtemsp à force de grimper dans les arbres il avait apris à vaincre sa peur des hauteurs et à tomber sans trop se faire mal en ammortissant sa chute d'une façon ou d'une autre.

- Désolé de vous avoir rappelez ces souvenirs..

* Voilà, tu as encore fait une bêtise...retourne à tes fleurs au lieu d'embêter tout le monde...Mais je sais faire autre chose que m'occuper des plantes, tout le monde s'en fiche de ça. Aller Nath un peu de courage, tu vaux mieux que ce que tu es*

On aurait dit que deux personnes se parlaient dans ses pensées, elels avaient même deux voix différente, l'une était celle de Nathaniel mais l'autre...il ignorait de qu'il il s'agissait mais cette voix essayait toujours de lui faire voir le bon côté en l'encourageant.

Il ne cherchait pas Nathaniel, car il savait qu'il viendrait quand il se sentirait prêt ou partirait, le chercher du regard ne servait à rien. Il l'entendit s'excuser et il fut fâché, mais contre lui, il venait de le faire culpabiliser.

" Tu n'as pas à être désoler de ce que les autres m'ont fait, tu n'en es pas responsable. Ses souvenirs voit-tu sont difficiles et me font très mal, mais il me rendre plus fort. Grâce à eux je peut t'aider, la souffrance m'a endurcit, j'ai appris à voir au delà des apparences et j'ai appris à réfléchir aussi. Il n'a rien à désoler de ta part, rien. "

Il insista sur le rien, car Nathaniel n'avait pas à culpabiliser, il n'avait rien fait et avait déjà assez de problèmes. Il lui avait dit qu'il l'écouterait, il le ferait et passerai par dessus cela. Il eu se sentit redevenir normal, il se reprenait. Il voyait que Nathaniel hésitait, mais c'était normal, lui avait douter de tout le monde, sauf sa mère. Mais lui, Nathaniel, n'en avait pas.

C'est à ce moment qu'il décida de descendre en sautant sur le sol pour se retrouver devant le chevalier. Il s'assit face à lui et demeura silencieux, d'accord Arbagon lui avait dit qu'il était là pour l'écouter mais Nathaniel ne savait par où commencer et craignait de dire une bêtise ou de dévoiler quelque chose qu'il préférait garder pour lui, comme les pouvoirs qu'il avait sur les plantes. Il avait toujours craint, depuis qu'il avait découvert ce qu'il pouvait faire,que quelqu'un remarque quelque chose, il avait peur de la façon dont les gens réagirait alors il préférait continuer sa petite routine ennuyeuse au lieu de risquer de se faire rejeter d'avantage à cause de quelque chose qui n'était pas réellement de sa faute.

Il le regarda atterrir sur le sol et eu un sourire, un sourire de bonheur. Il était soulager de voir qu'il avait accepté son aide et il ne voulait en rien le brusquer. Il attendit, avec sa patience qui semblait parfois infinie, il laissa le temps au jeune homme de penser, c'était à lui de décider ce qu'il voulait aborder ou non.

Comme il voyait qu'il était hésitant, il utilisa sa télépathie encore une fois et compris pourquoi il hésitait. Il ne voulait pas cependant lui montrer tout de suite qu'il avait regardé dans sa tête, probablement que Nathaniel réagirais mal, et avec raison, à cette intrusion.

" Avant de choisir ce par quoi tu veut commencer, mets de l'ordre dans tes idées. Ensuite, quand tu auras tout arranger, commence par ce qui te vient à l'esprit, tu peux me parle de n'importe quoi, je ne te jugerais pas. Je vais t'avouer quelque chose, je suis ce qu'on appelle un bâtard. Je suis issu de sang noble, mon père qui était chevalier, et de sang normal, ma mère qui était fermière. On m'a jugé sur cela toute mon enfance, je ne ferai pas tel avec toi, jamais je ne te repousserai ou abandonnerai, peu importe ce que tu me diras. "

Il savait que l'enfant l'avait vu parler à son cheval, pouvoir qu'Arbagon détenait, mais n'en parla pas, pour en pas révéler le fait qu'il est lu ses pensées. Il avait espéré le mettre en confiance. Il savait la peur qu'on ressentait, il ne voulait pas se retrouver seul à nouveau, c'était normal, mais il ne le laisserait pas seul. Bizarrement, ce jeune homme, avait briser tout ces barrières et protections, il n'était plus celui qui ne ressentait rien, il était vraiment un humain, avec des émotions. Il n'aimait pas cette sensation d'ordinaire, mais là c'était différent, cela ne le dérangeait pas. Il reporta son attention sur ce qu'allait dire Nathaniel.

Nath continua à rester silencieux un moment, il essayait de mettre toutes ses idées en place, chose qu’il ne faisait quasiment jamais. Il était habitué à penser librement car personne ne voulait vraiment savoir ce qui lui passait par la tête pendant la journée ou lorsqu’il voyait une certaine situation. Nathaniel trouvait ça plutôt étrange que quelqu’un lui dise de parler et de raconter ce qu’il pensait, ce qu’il avait vécu et ce qu’il vivait toujours.

- Et bien…comme je vous l’ai dit je ne suis qu’un simple serviteur parmi tant d’autre mais habituellement je m’occupe des jardins. Si je ne suis peut-être pas aussi bien traité que tout les autres c’est simplement que même dans le château peu de gens savent que j’existent vraiment…je suis simplement une ombre dans le feuillage…rien de plus.

C’était ce qu’il pensait de lui-même, c’était triste mais c’était ça. Depuis tout jeune ça avait toujours été comme ça et il était persuadé que ça serait toujours la même chose, il ne voyait pas d’autres avenir pour lui. Il était né pauvre, avait eu la chance de devenir serviteur et mourrait simple serviteur dans l’oubli total.

- Je dois vous avouer que…vous l’avez sans doute remarquer, je ne suis pas vraiment normal et je ne sais pas comment faire pour vivre en ignorant mes pouvoirs.

Pour lui les ignorer était la seule façon possible de vivre, il craignait trop de se retrouver encore plus seul si on apprenait qu’il avait des pouvoirs.

Il écoutait Nathaniel, il tentait de saisir le sens qu'il voulait donner aux mots, car il en avait plusieurs parfois. Il trouvait triste de voir qu'il avait une estime aussi basse de lui-même, mais il déplorait encore plus que personne n'est tenter de lui montrer son potentiel et de le valoriser. Les jardins, il passait donc la journée dans les jardins.

Il avait arrêté sa télépathie, il considérait maintenant que ce serait de la manipulation de continuer. Quand il fit un pause, il analysa les informations et l'entendit reprendre la parole. * Ignorer c'est pouvoirs ? Comme peut-il vivre ainsi, on ne peut ignorer nous mêmes. Il doit bien pouvoir voir son potentiel, il fait qu'il arrive à le voir. *

" Non, personne n'est un ombre. Tu as un potentiel, c'est certain, et tu peux sûrement accomplir des tâches que d'autres ne peuvent. Que tu sois plus ou moins solitaire ou que tu n'aime pas rencontrer pleins de gens, ne dois en aucun cas valoir le traitement qu'ils t'infligent. Personne n'as le droit de te mal mener par raison qu'il ne t'aime pas ou qu'il ne te connaisse pas.

Je peut si tu veut en parler, mais je suis sûre que tu peut régler sa par toi-même aussi. Si on ne te connais pas, c'est peut-être que tu ne laisse pas les autres te connaître, je sais que cela semble stupide, mais montre tu ton vrai côté au gens? "

La question ne nécessitait pas vraiment une réponse, c'était plus à lui de regarder ce qu'il en pensait. Il enchaîna donc immédiatement.

" Pour les pouvoirs, pourquoi désire tu tant les cacher? C'est un partit de toi, tu ne peut les ignorer, sinon, comment peut-tu être toi? La plus part des gens on des dons ou pouvoirs spéciaux.

Comme tu as vu, je peut parler avec presque tout les animaux. J'ai aussi des pouvoirs de télépathie peu développer, c'est pour sa que je savait que tu était toujours là. Tu dois apprendre à accepter tes pouvoirs et à leur laisser la place qu’ils ont besoin. "

- Je veux les cacher pour la simple et bonne raison qu’on le prendra peut-être mal…je ne veux pas être dans une situation pire que ça, je sais que ça existe, je sais bien que je ne suis pas le plus minable.

*C’est ce que je t’ai toujours dit, tu n’es pas complètement minable! Tu vaux plus que ça, quand est-ce que tu vas l’accepter?*

- Arrête!

S’écria-t-il en se plaquant les mains sur la tête. Il l’avait dit au lieu de le penser mais ne s’en était pas vraiment aperçu alors il continua comme si de rien n’était en enchaînant sans laisser le temps au chevalier de réagir immédiatement à ce qui venait de se produire.

- Je n’ai pas d’aussi grands pouvoirs que vous…je peu simplement me téléporter et ça encore c’est difficile…

Il ignorait toujours le pouvoir qu’il avait sur les plantes, il n’y avait songé. Pour lui il n’avait qu’un don, rien de plus. Ce qui était totalement illogique puisqu’il s’occupait seul des jardins alors que normalement pour qu’il soit dans un état aussi magnifique ça nécessitait au moins dix serviteurs. C’était un peu lui aussi qui refusait qu’on l’aide car il savait qu’il était capable de s’en charger lui-même.

Il était entre incompréhension et stupéfaction. Il le regarda agir ainsi, il ne réagit pas et ne laissa rien paraître, il garda la même attitude, celle qu'il pouvait avoir de plus réconfortante. Le fait que Nathaniel se débattait contre quelque chose en dedans de lui, montrait qu'il se refoulait et qui voulait cacher une partit de lui, il était ainsi lui aussi. C'est de là, que venait son attitude insensible et son calme inquiétant qui était avec lui au quotidien.

Les paroles qu'il prononça sur ses pouvoirs, lui était désagréable, car les pouvoirs du jeune homme étaient aussi grand que le siens, il manquait seulement de pratique. Il ne dit rien, ne réagit pas, il ne faisait que le regarder pour l'encourager, ne bougeant pas même d'un poils. Plusieurs aurait été le voir pour le consoler et le réconforter, les gens aurait pointé vers Arbagon pour le traiter de toute sorte, mais il savait que c'était lui qui avait raison. Le réconforter ne faisait que repousser ses peurs et ses problèmes à plus tard.

Il devait lutter contre lui même et finir par s'accepter tel qu'il était. Il savait que Nathaniel pouvait s'en sortir, mais pour sa il avait besoin d'aide, pas qu'on fasse le travaille pour lui, mais en l'écoutant, il finirait par dire les solutions par lui-même. Même si pour lui c'était désagréable de le voir dans cet état, il le laissa continuer sa lutte.

*Je m’arrêterais lorsque tu m’auras donné raison! Je te répéterais les même choses aussi longtemps que tu ne les auras pas acceptés et que tu ne vivras pas avec. Tu as des pouvoirs et puis?*

Nath c’était mis à trembler, ça devenait presque insupportable pour lui. Il devait se trouver quelque chose à faire, il ne devait plus parler, ça ne faisait qu’empirer les choses dans son esprit. Il se leva d’un bond et fit les cent pas un moment sans rien dire, Nathaniel cherchait une solution, il ne voulait plus rien dire, plus jamais ça le faisait remettre en questions des choses auquel il devait croire dur comme fer peu importe ce qui arrivait, il ne devait plus se perdre en pensées inutiles, il ne pouvait pas se le permettre.

- Pardonnez-moi, mais je dois aller travailler si je tiens à un repas demain

Dit-il soudainement sans aucune explication apparente en s’arrêtant finalement devant Arbagon. Il s’imaginait bien que le chevalier ne le laisserait pas faire sans au moins ajouter quelque chose mais il tenta tout de même sa chance

Nathaniel tremblait, il semblait soudain prit de panique. Il se leva et marcha, il semblait focaliser son esprit sur quelque chose, il usa de télépathie encore, c'était plus facile de l'aider ainsi, peut-être lui pardonnerait-il un jour. ¸

Il fut étonner de voir qu'il cherchait à fuir, il lui avait sembler bien partit, il semblait plus fort que ça. Finalement il s'arrêta devant lui, il avait capitulé, mais il avait déjà au moins réussis à faire un petit bout de chemin. Arbagon soupira un peu, car il avait retenu sa respiration en voyant Nathaniel dans cet état. Il se releva et le regarda droit dans les yeux, il y voyait la peur, pas une peur bénigne de petit enfant, la vraie peur.

" Choisi tes batailles, je ne le ferai pas pour toi, je ne t'obligerais pas à continuer. Tu as peur de faire une erreur, la pire est celle de l'abandon, mais je te comprends, avant tu dois apprendre tes limites. Tu disais avoir des pouvoirs peu importants, mais les miens ne sont pas plus grands. Qu'y a-t-il de si grand à parler à des animaux? Ta téléportation peut être extrêmement plus utile. Quand à ma télépathie, je ne peux presque rien faire avec elle, je n'ai pas eu de personne pour m'aider à la développer. Ton pouvoir est grand, tu dois seulement le pratiquer, tu crois que les miens sont grand, mais combien d'année de plus que toi les ai-je pratiquer?

Ce que tu vient de vivre, c'est dur, c'est ce que j'ai vécu quand je suis retomber dans mes souvenirs, mais je ne voit pas pourquoi tu cherche te combattre et TE vaincre. Ce pouvoir, pourquoi attirerait-il de si mauvaise réaction, bien sûre certain t'environs et d'autre te craindrons, mais tu ne dois pas t'occuper d'eux. Ne te forge pas un univers et un monde qui te plaise, mais apprend à te plaire dans la vrai vie. Tu est remplie de peur et de souvenirs sombre, mais tu as un grand potentiel et plein de conviction. Soit fier de ce pouvoir que te rend unique et laisse les autres te connaître, ne te ferme pas à eu, c'est une erreur que j'ai fait dans ma jeunesse, durant longtemps et à ton âge aussi, aujourd'hui je le regrette.

Choisi tes batailles Nathaniel et n'abandonne pas, tu as plus de force et de courage que beaucoup de gens. Si jamais tu veux me parler ou tu veut mon aide, vient me chercher, personne ne te bloquera accès à ma porte et si jamais tel est le cas, avertit moi quand nous nous verrons. "

Il ne partit pas, il resta en face de Nathaniel. Il ne savait pas s'il voulait réessayer ou tenter plus tard ou peu importe. Il devait aussi s'assurer qu'il arrive chez lui sans encombre, si jamais il voulait partir.

- Comment se vaincre soi-même…c’est impossible.

Avec l’humeur qu’il avait en ce moment les jardins devaient être pitoyable et Nath aurait beaucoup de mauvaises herbes et de ronces à arracher sans trop de succès car elles repousseront sans arrêt jusqu’à ce qu’il redevienne d’une humeur neutre.

- Je ne suis pas comme vous, je ne suis pas un chevalier fort et valeureux, je n’ai rien de tout ça

I les retenait de mieux qu’il le pouvait car si il ne l’avait pas fait ses yeux se seraient remplis de larmes. Nathaniel oubliait cependant une chose, c’est qu’avant d’être chevalier, Arbgaon était un humain qui en plus était parti de bien pas pour arriver si haut. Nath fixait le sol et releva la tête vers lui avant de disparaître pour retourner au château

La question qu'il lui posa le laissa perplexe, pas par complexité, mais parce que chaque personne avait une façon et un parcours différent. Impossible, bien sûre que ce l'était, on ne peut se vaincre, mais à force de lutter il le verrait. Il ne devait pas lutter, mais s'accepter, la bataille ne devait pas être dirigé contre lui, mais il devait se battre pour s'accepter lui-même, après les autres pourraient l'accepter.

Puis les paroles de Nathaniel lui laissèrent des larmes au yeux, ainsi il le voyait ainsi, fort et valeureux? Le fait qu'il est des plaques de métal su le dos lui laissait cette image. Il était peut-être valeureux, mais pas fort, non pas du tout. Nathaniel aussi était valeureux, il lui avait prouvé. Le jeune homme disparu dans la nuit, Arbagon resta un moment seul à penser, ce Nathaniel avait un énorme potentiel et il avait aussi besoin d'aide, il espérait bien que quelqu'un lui en donnerait.

Comme promit, il ne parlerait pas à personne de la rencontre et n'irait pas voir la reine, même si c'était son envie la plus grande. Il finit par émir un hennissement, dont une réponse s'éleva dans la nuit. Rangord galopa vers lui. Il grimpa sur son dos, il savait très bien la différence entre monter un cheval et que le cheval vous laisse vous monter. Une relation d'amitié reliait Rangord et Arbagon, pas celle de maître et monture, enfin il discuta longuement avec lui, les animaux était très intelligent et certains très sage, plus que les humains ou ce que les humains pouvait percevoir des animaux.

Il s'en voulait un peu, car il avait irrémédiablement fait une erreur pour que Nathaniel réagisse ainsi et lui réponde ceci. Avait-il voulu se montrer trop fort? Il avait voulu montrer au jeune homme qu'on pouvait passer par-dessus ses moments difficiles, mais la discutions avait aussi réveillé de sombres souvenirs à Arbagon.

[Fin du sujet. Enfin, je crois]

» Dans la soirée [Terminé]