Monastére

La caléche s'ébranla aux premiéres lueures de l'aube. La jeune Reine avait prit sa désision la veille aprés la visite d'Arbagon. Le chevalier lui avait rappelé une chose. Pour des prendres des désisions... toujours solicités conseils et avis des aïeux.

Son père était mort. Sa mère recluse. Elle devait donc aller vers elle. La déranger dans sa vie de priére. L'ancienne dirigeante n'avait jamais refuser ses visites, elle espérais qu'il en serait de même cette foi ci. Justine avait sincérement beson de la voir...

Le voyage commença l'éloigant doucement des zones habitées. Le chateaux n'était plus qu'une lointaine silhouette. Il était bon de s'éloigner un peu. Comme si avec la baptise s'était aussi ses responsabiblités qu'elle laissait un moment. David, le fidéle David la remplaiçait avec efficacité. Comme toujours.

La Reine réclama qu'on ne fit aucune halte. Elle était préssée. Préssée de sentir les bars maternels autour d'elle. De voir le sourire calme de cette mère à jamais loin d'elle. Justine avait acceptée le choix de sa mère de suivre la voie des Dieux. Mais parfois tout de même... Pourquoi l'avoir laissée seule affronter tout ça ?

Lorsque le Zénite ilumina les Hommes le Monsatére se présentait à eux. La reine soupira de soulagement, enfin. Elle descendit avec raideur de la caléche. Sans attendre sa garde marcha vivement vers l'entrée de la structure. Une nonne lui ouvrie immédiatement avec déférance.

Justice comme toujours montra respect et autorité réclamé par son rang. Aprés les saluts elle demanda.

-"Je suis venue voir ma Mère."

-"Elle termine les priéres de Midi Majesté. Vous pourrez l'attendre dans le jardin."

Remerciant rapidement la jeune femme se dirigea vers l'endroit indiqué. Dans la chaleur du jour elle retrouva avec plaisir le clame du lieu. Elle s'asseya doucement sur un bac et attendit. Son visage levé vers l'astre brillant. Elle était bien... pour un instant au moin tout était paisible.

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Mère de la Reine Justine, ancienne souveraine de Phallam

Elle s'était levée comme à tous les matins. Depuis qu'elle vivait ici, elle se sentait mieux, elle se dévouait aux dieux et en oubliait ainsi sa peine, ayant enfin un répit. Comme tout les matins, elle s'était lavée, peignée et revêtu ses habits qu'on lui avait donner au monastère. Le début de la journée avait été des plus ordinaires, la prière, le déjeuner, puis elle avait été aider quelques autres personnes à faire de l'encre. C'était une tâche facile et utile pour le royaume, car l'encre venait toujours des monastères et s'il n'en avait pas de fait, les gens seraient plutôt mal prit. Elle parlait un peu avec les autres et riait légèrement par occasion.

Après cela, elle alla prendre le repas de midi, mangeant tranquillement, pensant à ce qu'elle ferait après sa prière. Elle se dit qu'elle verrait plus tard. Elle finit de manger et marcha vers la chapelle, là où on priait les dieux. Elle s'agenouilla et commença ses prières, qui allaient vers son mari défunt, sa fille au trône, les habitants des divers royaumes, les gens dans le besoin, elle priait pour tout le monde. Pendant un bon moment, elle récita les paroles, yeux fermés, mains jointes, avant de finir et de se relever. Elle sortit, voyant une nonne qui lui faisait signe.

" - Votre fille vous attend dans les jardins

- Merci de m'avoir prévenue, j'y vais de ce pas.

- Bien, elle est arriver il y a peu de temps. "

Elle salua sa collègue et prit doucement la direction du jardin. En approchant du jardin, elle pu voir sa fille assise sur le banc, le soleil éclairant chaque trait de son visage. Elle était rendue une grande fille maintenant, très belle qui plus est, bien qu'elle savait ce qu'elle endurait. Ces visites lui faisaient toujours plaisir, le jardin était l'endroit idéal, calme et paisible. Elle avança vers le banc, jusqu'à arriver à celui-ci.

" Ma fille, je suis si contente de te revoir. "

Au fond d'elle, elle savait que malgré la joie qu'elle éprouvait de revoir sa fille, elle venait pour parler. Elle était entrer sur le trône à un âge encore un peu jeune, mais elle semblait s'en tirer plutôt bien. Elle voulait bien l'aider, même si cela lui rappelait les difficultés qu'elle avait eues et l'absence de son mari. Elle souriait quand même à sa fille, mieux valait profiter du moment.

[Désolé pour le long délai, j’avais pas le temps. Pour ce qui est de l’avatar, si tu en as un, envoie moi l’image et je la placerai dans le post.]

Au son de la voix tant aimée la jeune femme tourna son visage avec un sourire.

-"Mère ! Je suis heureuse aussi. "

Elle laissa à la femme le temps de s'assoir sur le banc à ses côtés. Malgré elle comme à chaque fois elle se prit à l'observer. La noblesse même avec ce vétement sobre ne faisait aucun doute. Les heures de priéres semblaient avoir apaiser aussi bien ses traits que sa voix. Justine se rassura, sa mère était bien ici. Quand celle ci fut installée sa fille lui prit doucement les mains. Comme quand elle était petite, elle les serra doucement.

Pendant un moment la jeune reine n'osa briser le silence. Tout était calme ici. Elle avait peur en commençant à parler de défaire à jamais la sérénité qui la prenait. Mais le chant d'un oiseau le fit pour elle. Ses yeux se posérent doucement sur le petit volatil. Il était libré, n'éyant à se soucier que de lui et de son bonheur... Que lui arrivait il, elle évitait le dialogue ?

La Reine avec effort se repprit. Elle était là pour une raison. Son ses yeux sombres se fixérent sur sa mère. D'une voix douce mais pleine de sens elle utilisa le surnom de leur années communes.
-"Petite mère, j'ai besoin de toi. De ta lumiére. La situation se complique là bas..."

Justine parlait bien entendu parlait du royaume. Mais plus précisément de la frontiére menacée. Sans qu'elle le veuille son viisage prit le masque de la dirigeante. Ses mains chaudes retournérent à ses genoux. Ce qu'elle avait à dire était difficile à entendre autant qu'à dire.

-"J'ai dus ordonner un sort de Vérité. J'ai trahis père !

Son coeur battait plus vite avec cet aveux. Elle avai détourné le regard honteuse. Comme allait elle réagir. Cette ancienne Reine qui avait tout fait pour que le royaume soit diriger que par la force de l'Homme et non de la Magie. Mais Jutine n'avait pas eu le choix. Non vraiment pas.

[Je n'ai pas d'Avatar pour la Mère. Je vais chercher. Je te l'enverrais. ^^]

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Elle regarda le visage souriant de sa fille, c'était si beau, rien ne pouvait remplacer le visage de son enfant qui sourit, comme si leur bonheur venait s'ajouter au votre. Elle s'assit à côté de sa fille, bien que cette dernière semblait heureuse, elle se doutait que sa visite n'était pas pour lui parler du beau temps qu'il faisait dehors. Justine lui prit les mains et les serra, elle se sentait apaiser, c'était comme quand elle était jeune, comme quand Justine était une jeune fille et que son mari était à ses côtés.

Tout était silencieux, elle non plus ne voulait pas briser le silence, les yeux toujours sur sa fille. Elle se sentait calme et sereine oui, mais elle n'avait pas le courage de faire le premier pas, c'était trop difficile pour elle, elle se souvenait encore de la douleur qu'il l'avait habité avant de venir ici. Un oiseau se mit à chantonner, c'était courant ici. Cela semblait avoir réconforter sa fille, c'était un bienfait pour elle aussi. C'était un être libre et le chant était remplie de joie et cela affectait tout les coeurs.

Quand Justine prit la parole, elle lui sourit avec douceur en l'entendant l'appeler par son nom de son jeune temps. Elle savait très bien d'où elle parlait, son attitude était redevenue celle d'une reine, elle admirait sa jeune fille qui tenait le coup malgré tout ce qui arrivait, malgré tout ce qui se faisait en cachette dans le royaume et l’absence d’aide pour diriger ce royaume. Elle aurait aimé être aussi forte qu’elle et avoir garder le trône, sa fille n’aurait pas eu tous ces tourments. La chaleur de ses mains la quitta, retournant sur les genoux de sa fille, elle la regarda peut-être un peu plus triste, sachant qu’elle devait trouver tout cela difficile, elle ferait de son mieux pour l’aider.

Quand Justine lui révéla pour le sort de vérité, son cœur s’arrêta quelques instants. Cette loi avait été instaurer par son mari et avec de bonnes raisons, le magicien qui forçait la victime à dire la vérité, pouvait aussi bien soit lui faire croire à de faux souvenir par magie ou lancer un autre sort en même temps pour contrôler les paroles qu’il dirait. Pourtant, elle ne pouvait pas en vouloir à sa fille, elle était intelligente et assez mature pour prendre ce genre de décisions. Avait-elle trahie son père ? Qu’aurait fait celui-ci à sa place, qu’aurait-elle fait elle ? La guerre rendait certaine chose difficile à choisir, elle n’aimait pas voir sa fille honteuse d’avoir tenter d’aider ses semblables. Le statut de reine était difficile à porter par la faute de ses choix.

" Je ne sais quoi te répondre ma douce enfant. Je comprend ce que tu penses, c’est vrai que ton père tenait beaucoup à cette loi, mais nous étions en temps de paix, je pense qu’il aurait prit une décision semblable à toi dans c’est temps troublés. Je suis sûr que tu as fait cela avec des personnes de confiance, je te connais, tu es assez mature pour faire les choses de façon à faire le bien. La honte ne devrait pas avoir sa place ma fille, tu as pris une décision pour aider ton peuple, rien n’est honteux dans cela. Ton père comprendrait et accepterait cette décision, ne te rajoute pas de tel fardeau en plus de ceux que tu as déjà. Entoure toi de gens loyaux et bons, ils pourront t’aider, ils pourront te conseiller sur ce genre de chose, mais n’est jamais honte d’une décision prise pour ton peuple. "

Elle la regardait, une larme ou deux dans les yeux, le chagrin de sa fille était le sien, c’était une partie du fait d’être mère, on ne pouvait rester indifférente à la peine de son enfant. Elle ne savait pas vraiment quoi dire de plus, si seulement elle avait des gens au château pour l’aider et la supporter dans ses décisions. Elle savait pourtant que c’était un luxe peu disponible, la méfiance devait toujours être. Doucement, elle s’approcha de sa fille et la prit dans ses bras pour la consoler. Elle ne lui en voulait pas d’avoir ordonner le sort, elle ne voulait pas non plus que de tels choses restes sur sa conscience, elle ne devait pas culpabiliser d’avoir briser une loi de son père si c’était nécessaire.

Au fur et à mesure que sa mère parlait la jeune reine sentit son coeur se calmer. Sa mère avait la voix douce de dans le temps. Elle était sincére et avec des mots simples la rassurait. On voyait bien ici l'expériance d'une dame de haut rang. L'ancienne reine connaissait le pouvoir des mots elle les utilisait avec talant. Justine l'épiait discrétement alors qu'elle lui répondait.

Cette femme avait connut tant de chose. Elle avait été Reine, comme elle à présent. Elle avait connu la tâche. Toutes les responsabilités. En faite elle donnait l'impression et c'était surement vrai de la comprendre. Pour cela pus que tout Justine lui était reconnaissante. Sa mère semblait avoir deveniné tous les soucis qui la prenait. En faite elle parlait à la fois à la fille et la dirigeante.

Calemant elle lui avait démontrait que la culpabilité ne servait à rien ici. Mieux que son père aurait agit de même. Etait ce pour la consoler ? Qu'importe cela lui faisait du bien. Et présentement c'est bien tout ce qui comptait. Justine réalisait maintenant à qu'elle point son rôle l'isolait. A part sa mère qui avait elle ? Personne sur qui se reposer... David , Arbagon. Des hommes loyaux qu'elle appréciait vraiment.

Pourtant pouvait elle attendre plus d'eux. Non qu'ils en fut incapables. Ca elle en était convaincue. Mais en avait elle simplement le droit ? Alors les bras emant de sa mère vinrent à elle. Justine se laissa aller à ce mouvement de tendresse. La chaleur maternelle le seul hilo de paix de cette vie... pour l'instant en tout cas. La jeune Reine comprenait. Le besoin d'aimer. Voilà ce qui lui manquait. Bien sur elle aimait son peuple le royaume.

Dans les bras de sa mère, la jeune femme consentit enfin à se laisser aller. Une larme puis deux... Méllées à celles de sa mère la fille pleura en silence. Pour sa peur de l'avenir inconnu. Pour son père disparu. Pour sa mère recluse à jamais. Pour sa solitude. La chaleur de l'ancienne Reine était comme un repair au qu'el elle s'accrochait.

Toujours dans ses bras sa voix murmura un peu roque par les pleurs.

-"Petite mère... je voudrais telement être moin seule parfois. J'ai peur... peur de ne pas pouvoir tenir ce rôle."

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Elle laissa Justine se reposer contre elle. Elle sentait tranquillement des larmes qui coulaient des yeux de sa fille, laisser ses émotions sortir ferait du bien à la jeune reine. Elle sentait les petits frissons qui parcouraient son enfant, elle n'aimait pas la voir dans cet état, c'était un peu sa faute si elle devait traverser cela seule, si elle avait su garder le trône. Elle se laissa pleurer un peu elle aussi, la vie était si dure, si injuste. Elle savait que Justine ne cherchait que le bien de son peuple, mais c'était souvent cela qui perdait les rois et les reines qui gouvernait seule, on ne pouvait tout donner à son royaume, on a ses limites et on doit penser à soi de temps à autre.

Mais que lui dire? Elle ne savait pas, c'était la triste réalité, ce ne changerait pas du jour au lendemain, cela empirerait même vu la situation de guerre qui planait sur les royaumes. Ce serait une épreuve difficile pour sa fille, elle le savait, mais l'espoir qu'elle réussisse à s'en sortir était en l'ancienne reine, elle était confiante face à sa fille. Elle savait que Justine avait eu une enfance particulière, pas nécessairement la plus agréable, et elle l'admirait d'avoir tenue le coup. Elle avait une immense fierté pour sa fille, elle n'aurait pas pu être plus combler que par se qu'elle avait accomplis.

Quand elle parla, elle la regarda dans les yeux. La solitude, ce maux si dur à porter, si dur à se débarrasser. La solitude était la pire des souffrances, la plus collante et pour s'en débarrasser, il fallait parfois attendre longtemps. Elle comprenait les doutes de sa fille, elle avait déjà eu les mêmes, elle savait que malgré ses derniers, Justine y arriverait, elle en savait sa petite fille capable.

" Je comprends que tu doutes, mais tu es assez fortes pour y arriver mon enfant, je le sais, tu me l'a tant de fois démontrer. Ce ne sera pas facile, mais ait confiance, viendra un temps ou ce sera plus facile. Quand à être seule, c'est malheureusement ce qui guette les gens de ton statut. Trouver un prince ou un roi qu'on aime est difficile ma fille, ces derniers doivent être des plus occuper en ces temps de plus. Tu trouveras l'homme qu'il te faut, celui qui pourra alléger ton fardeau et gouverner ce royaume à tes côtés. Une bel femme comme toi ne peux que trouver un homme qui te convient, ne perd pas espoir. "

Dans les bras de sa mère Justine s'abandonnait aux larmes. Chaque trace humide sur sa joue était un peu comme un poison qui quittait son coeur. Non qu'elle soit la femme la plus malheureuse. Mais c'était surtout ce poid sur ses épaules. Elle se souvenait encore du jour du couronnement. Lorsqu'elle se préparait juste avant la cérémonie... Sa mère à son dernier jour de régne était venue. D'un geste silencieux elle avait réclamé d'être seule avec sa fille. Sans un mot elle al'avait aidé à se coiffer. Cela faisait à peine deux semaines que la femme était veuve. Ses yeux portaient la marques de longues insomnies.

C'est à ce moment là qu'elle avait annoncé à sa fille son désir de prendre le "prendre le voile". La premiére réaction avait été une totale incompréhension. Puis doucement une émotion plus vicieuse la peur. Justine était au début de sa vie et devait déjà assurer le rôle des plus sages. Cependant elle n'en avait jamais voulut à sa mère. Pourquoi donc ? Cette femme avait sacrifiée plus de trente-cinq ans de sa vie à son royaume... Et qu'aurait elle fait sans son mari ? Ils avaient toujours prit les désicion enssemble. La Reine avait été une ombre apaisante pour le roi toujours riche de conseils judicieux. Justine comprenait bien son choix.

Mais elle. Oui pour un instant elle était égoïste. Sa mère semblait croire qu'elle y arriverait. Cela la rassurait bien sure. Mais son tempérament lucide ne l'abandonnait jamais. La jeune reine savait pertinament que les prochaines années amméneraient une guerre. Elle avait été formée pour cela. Mais à quel prix. Le simple faite d'avoir dut instituée une lois dangeureuse, lui avait beaucoup compté. C'étaient ses convictions qui l'emprisonnaient. Mais c'étaient aussi elle qui lui premétait de se lever au matin avec un semblant d'espoir. Doucement aprés les larmes ce fut une étrange sensation de calme qui l'habitat.

Un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle y arriverait. Il le fallait. Sa mère pleine d'assurance lui assurait sa confiance. Pour cela elle ne pouvait échouer. Même si c'était dans la solitude... Pourtant là aussi l'ancienne reine semblait confiante. Etait ce seulement pour la rassuer, lui permètre d'avancer ? Non. Aprés tout elle avait bien trouvé son roi. Un homme capable de paratager ce rôle si lourd. Alors pourquoi pas elle ?

Ses yeux brillérent un court instant. Le sourire de David c'était dessiné devant ses yeux. Il avait été là toujours. Un appui escenciel à toute époque de sa vie. Mais il était aussi son cousin.D'une voix qu'elle voulut ironique la jeune femme répondit doucement.

-"David m'a l'air attitré pour ce rôle mère... si..."

A quoi servait de continuer. C'était une chimère. Justine n'avait pas une seule fois aborder le sujet avec sa mère. Mais de toute façon le regard maternelle ne pouvait être trompé. Justine détourna la tête pour cacher son trouble. Puis elle se leva doucement et commença à marcher vers les bosquets de fleurs.

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Elle laissa sa fille pleurer encore, elle ne la jugerait jamais sur cela et sa fille n'avait jamais à avoir honte de verser ces dernières en sa présence. Elle se souvenait encore du jour où elle avait laissé le trône à Justine. Elle l'avait rejoint, l'aidant à se coiffer avant le couronnement, pour lui annoncer son départ au monastère. Elle n'avait jamais dit à cette dernière comment la décision avait été difficile et qu'elle avait toujours eu un regrat de l'avoir ainsi abandonner à la charge du royaume. Le courage de lui dire lui avait toujours fait défaut, elle n'était pas habituer de témoigner de ses regrets non plus, car une reine le faisait rarement.

Elle vu un sourire qui prenait naissance sur le visage de sa fille, c'était un réconfort pour elle. Laisser nos émotions s'exprimer ainsi faisait toujours du bien, c'était maintenant le rôle qu'elle avait prit, malgré son isolement au monastère, elle serait toujours présente pour sa fille. Sa fille semblait reprendre quelque peu de force et de détermination, elle le sentait, c'était rassurant de voir qu'elle en regagnait. C'était sa la vraie force, savoir laisser sortir ses craintes, sa peine et tout le reste, pour ensuite retrouver ses forces et sa volontés.

Quand ses yeux brillèrent, elle se posa quelques questions, à quoi pouvait-elle penser? Son regard avait tout pour laisser croire que c'était à une personne qui lui était chère. Quand Justine prit la parole, elle comprit immédiatement. Elle avait déjà soupçonné cela, mais elle savait que Justine comprenait l'impossibilité de ceci. Quoi lui dire, elle avait un homme qui pouvait convenir, dont le sang interdisait l'union, mais il y avait des raisons. Le phénomène d’enfants issus de la même famille, la consanguinité, faisait des enfants faibles et parfois aux troubles mentaux. Aussi dommage pour la vie, l'enfant que les parents.

" Ma fille, je suis désolé. Je ne sais quoi te dire, la vie est ainsi et c'est malheureux, mais tu sais tout autant que moi que ce n'est pas possible et pourquoi. Ne désespère pas cependant, c'est loin d'être cause perdue, tu trouveras un homme qui te conviendra et qui aura la possibilité de s'unir à toi. Le monde ne manque pas de roi, prince, noble et chevalier qui sont valable. "

Elle comprenait bien qu'elle ne voulait pas montrer qu'elle était troublée, c'est pour sa que l'ancienne reine n'en tenu pas compte. Elle était restée assise sur le banc, Justine avait sûrement besoin de son espace et de penser. Elle pensait chacune de ses paroles et espérait bien que sa fille le voyait ainsi. Elle ne savait pourtant pas quoi dire, elle aurait aimé faire apparaître pour elle l'homme idéal qui serait parfait pour elle, mais elle ne pouvait pas, tout comme elle ne pouvait pas effacer le fait que David était son cousin. Il fallait seulement qu'elle continue son rôle et elle finirait pas trouver celui qu'elle attendait, à condition qu'elle ne reste pas focaliser sur cette alliance impossible.

Le dos tournée à sa mère justine soupira. Ou bien sure elle avait raison. Un amour incestueux même entre cousin n'était pas pensable. Ilo fallait qu'elle abandonne se sentiment qui lui prenait le coeur depuis maintenant deux ans. De plus David n'en avait jamais rien sut. Cela serait donc plus facile... Et puis la période que traversait le monde ne prétait guêre aux histoires de coeur. Pourtant avouer même à demi mots ce qu'elle ressentait lui avait fait du bien. Maintenant qu'elle le reconnaissait pleinement elle pourrait l'oublier. Du moin s'en convainquait elle.

Pour ce qui était du royaume. Voilà cinq année qu'elle le mennait seule. Elle pouvait continuer ainsi encore lontemps. La reine se convaint de remêttre l'amour à plus tars. Elle pourrait procréer encore pendant une vaitaine d'année environ. Oui elle avait du temps. Arrivée prés d'une cerisier la jeune fille en détacha doucement une branche fine. Elle la fit doucement tourner dans sa main observant le mouvement sous distraite. Pourvu que jamais ne disparaissent les beauté de cette terre. Justine marcha de nouveau vers la mère. Une fois assise à ses côtés elle lui tendit la fleur blanche.

-Viendrez vous au chateau célébrer avec nous l'equinoxe ? J'auarais aimé réunir tout le monde... on ne sais jamais ce qui adviendra par la suite."

La reine avait parlé d'une voix posée. Ses petits démons qui la torturaient avaient laissé place à sa lucidité habituelle. Elle n'était pas défaitiste juste consciente des risques? Elle savait bien que sa mère malgré son isolement gardait contacte avec les soucis du monde. Pourtant comme il eut été bon que le Roi soit encore là. Il lui manquait tellement. Dans le silence de l'aprés midi elle regadait la nature en pensant à lui. Jamais on n'avait sut la véritable cause de sa mort...

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Elle regardait vaguement sa fille qui était de dos à elle. Son soupir fit baisser un peu les yeux à l'ancienne reine. Elle n'aimait pas voir sa fille ainsi et encore moins de lui dire des choses pareilles, la vérité était si dure et terne. Le rôle qu'elle avait endossé n'était pas toujours facile, il consistait souvent à défaire le peu de chose qui aurait pu aider la reine dans sa tâche. Pour cela, elle s'en voulait un peu parfois, elle aurait aimé pouvoir dire à sa fille que ces projets étaient possibles, elle aurait tant aimé.

Justine semblait toutefois dans un était passable. L'ancienne reine la regarda décrocher la brancher de cerisier, suivant les mouvements circulaires que sa fille lui inculquait. La vie était si fragile, si éphémère. Des moments comme celui-ci était trop rare aussi. Elle attendit patiemment le retour de sa fille, la laissant s'asseoir à ses côtés. Elle prit doucement la fleur, laissant un sourire à sa fille en échange. Elle fut quelque peu surprise de son invitation, mais ne voyait pas de raison de refuser. La voix était posée, ce qui montraient bien la force de la jeune reine.

" Cela me parait être une idée acceptable ma fille. Je viendrais au château passer l'équinoxe avec vous, qui sait ce qui pourrait arriver comme tu dis. Enfin, je devrais pouvoir si tout va encore bien au moment venu. "

Elle fit un petit sourire à sa fille, aller passer l'équinoxe avec elle ne lui ferait sûrement pas de mal. On la contraignait nullement à rester ici, elle pourrait sortir un peu. Elle trouvait dommage que son mari ne soit plus là et elle savait que de retourner au château lui rappellerait l'absence de ce dernier, mais elle se dit qu'elle pouvait bien passer par dessus cela pour une fois.

[ecusez moi pour l'attente ! ^^"]

Justine souri à sa mère ravie de son approbation.

-"Fort bien."

La jeune Reine se leva trenquilement. Puis elle regarda sa mère sérieuse un peu triste.

-"Je crois que chacune à des occupations à retrouver... merci de m'avoir reçue Mère."

Elle la regarda un instant. L'imaginant dix ans en arriére... Le temps passe. Elle lui adressa un ultime signe de tendresse avant de se retier dans le calme, apaisée et confainte.