Message pour le prince

Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 07/09/2007

Jacque Venta avait été envoyé en mission dans l'un des royaumes voisin de Phallam, celui de Dorad. La reine l'avait envoyé porter un message au jeune prince du royaume. Ne l'ayant pas lu, il n'avait aucune idée de ce dont il était question et ne faisait que remplir sa mission.
La lettre était adressé au prince car tous sur le continent savait maintenant que la fin du roi était proche alors si on voulait s'adresser à l'autorité de Dorad il fallait s'adresser au prince bien que celui-ci n'ai aucun autre pouvoir que celui de représenter la couronne du royaume.
Après environ une journée, il abouti dans le hall, la lettre à la main, cherchant quelqu'un qui pourrait le conduire au prince.

Rosale avait passé cette dernière semaine à voyager. Elle s'était rendue à Yule, puis avait retraversé Dorad pour rejoindre le royaume de Phallam. Elle avait espéré en apprendre plus sur la milice qui s'était récemment installée, mais n'avait guère été rassasiée d'informations. Elle s'était donc résignée, au bout de trois jours, à rejoindre sa patrie. En tant que chef de l'Ordre de la Forêt, il était de son devoir de protéger Dorad. Elle ne pouvait donc pas laisser le royaume derrière elle pendant trop longtemps.

En revenant, elle s'était mis en tête qu'elle se devait au plus vite de rencontrer le prince. Car jusqu'à présent, elle n'avait pas trouvé le temps de le faire. Et si elle voulait conserver l'union du royaume, elle devait établir des bases solides avec son futur roi.
A la pensée du roi mourant, elle eut une soudaine vague de tristesse. C'était lui qui l'avait nommée chevalier, malgré les opinions contraires de beaucoup de nobles de la cour.

Elle était arrivée au palais et se retrouva bien vite dans le hall. Elle connaissait bien les lieux, bien sûr, c'est pourquoi elle comprit immédiatement que la personne perdue à l'entrée cherchait quelqu'un. Un messager, certainement. Son épée cliquetant dans son fourreau, Rosale s'approcha de lui. Ses yeux bleus se fixèrent instantanément sur lui.

"Puis-je vous aider? Peut-être cherchez-vous quelqu'un?"

Elle ne le salua ni ne lui tendit la main. Son visage demeura impassible, et elle resta silencieuse, attendant que l'étranger lui réponde.

Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 07/09/2007

Entendant une voix, le messager sursauta et se retourna. Il savait qu'il devait avoir à faire à quelqu'un de haut placé et se tint très bien. Avec respect, il répondit simplement:

- J'ai pour ordre de remettre cette lettre au prince de Dorad

Jacque resta debout bien droit à attendre. Peut-être que cette femme pourrait lui indiquer où il trouverait le prince et lui simplifierait ainsi grandement la vie. Le soldat espérait aussi que le nouveau représentant de la couronne ne soit pas trop occupé et qu'il ai suffisament de temps pour le recevoir.

Liven remua en même temps que le messager sursautait. Il n'avait pas sans doute pas entendu la jeune femme s'approcher, mais il était clair qu'il perçut tout de suite la différence sociale qui les séparait. L'animal dissimulé sous la cape de Rosale bougea une nouvelle fois, comme pour s'extirper de sa prison étouffante. D'une petite tape elle le rappela à l'ordre et se concentra sur l'étranger. Une lettre pour le prince de Dorad? Rosale lui fit un petit hochement de tête et répondit après un court silence.

"Vous avez de la chance, j'avais l'intention d'aller le voir. S'il est là, bien entendu."

Elle ne bougea pas et le jaugeat du regard. Il serait certainement plus formel et moins effronté de proposer au messager de l'accompagner plutôt que de lui prendre la lettre des mains. Le prince apprécierait peut-être voir le messager en privé, et de recevoir la jeune femme ensuite. Une pression de la patte de Liven contre son épaule lui fit signe qu'il approuvait.

"Bien, suivez-moi alors. Vous pourrez ainsi vous assurer que votre mission sera bien accomplie."

Elle ne lui laissa pas le temps de répliquer qu'elle le dépassait déjà et avançait en direction d'un escalier. Les murs richement ornés ne laissaient aucun doute quant à l'identité des habitants de palais. Rosale monta jusqu'au premier étage et tourna dans le couloir de gauche, menant le jeune homme d'un pas sûr vers la salle de réception. Arrivée à la porte, elle s'arrêta. Deux gardes étaient postés de chaque côté de l'entrée et lui jetèrent un regard amusé.

"Ca faisait un bail, M'dame. Un entretien avec le prince sans doute?"

"Oui, on ne peut rien te cacher."

Rosale lui lança un regard exaspéré et fit un geste en direction de son camarade.

"Un messager vient d'arriver. Il doit remettre une lettre au futur roi."

Le garde qui s'était adressé à elle la salua d'une façon qu'il voulait polie mais qui ne servit qu'à faire cliqueter inutilement son armure. Il échangea un regard avec son compagnon puis disparut derrière les portes.

Yansë était assit à regarder le plafond pendant que l'un des conseillers de son père en faisait le tour en réprimendant le prince pour chaque geste déplacé qu'il posait. Yan avait cessé de l'écouté de puis longtemps et quel ne fut pas son soulagement lorsqu'un garde entra en lui disant qu'on demandait à lui parler.
Ça lui donna une raison de faire taire le conseiller et il accepta le plus insensiblement possible de recevoir ceux qui avaient quelque chose à lui dire.
S'asseyant bien droit, et non adossé contre l'acoudoir comme quelques secondes avant, Yse attendit que ceux-ci entrent

Cinq minutes s'étaient écoulées entre le moment où le garde était parti et était revenu en faisant signe aux invités d'entrer. Mais aux yeux de la jeune femme, dix bonnes minutes avaient passé. Dix précieuses minutes de perdues. Enfin, elle se tourna vers le messager et d'un geste de la main l'invita à la suivre. En passant devant les gardes, elle leur jeta un coup d'oeil. Ils ne semblaient pas très frais pour défendre le palais en cas d'attaque. Les troubles étaient si peu fréquents dans l'enceinte de la demeure royale que les soldats ne se donnaient pas la peine de prendre au sérieux leur rôle. Rosale se promit qu'elle réprimanderait le capitaine de la garde, dès qu'elle en aurait fini avec les affaires d'Etat.

Quand le messager eut franchi les portes, celles-ci se refermèrent derrière lui. Silencieuse, Rosale s'approcha du siège dans lequel était assis, bien droit, un jeune homme. Ses yeux furent la première chose qu'elle nota. Ils étaient d'un turquoise magnifique, contrastant étrangement avec la chevelure claire du jeune prince. Une fois arrivée à une distance qui lui permettrait de ne pas hurler pour se faire entendre, elle s'inclina respectueusement, à la manière des soldats plutôt qu'à celle d'une dame. Redressée, elle regarda celui qui serait prochainement roi de Dorad. Il était dommage qu'on ne puisse lui donner plus de temps pour prendre de l'expérience, mais Rosale avait choisi de lui laisser le bénéfice du doute. Après tout, elle même était considérée comme jeune pour son grade.

"Votre Altesse. Je me présente; Rosale Falkenheim, Chef des Chevaliers de l'Ordre de la Forêt. J'ignore si vous me connaissez, mais je suppose que vous savez que je suis directement sous vos ordres. Je tenais à faire votre connaissance le plus tôt possible."

Elle s'inclina une seconde fois, ne sachant trop comment réagirait le prince. Rosale n'avait jamais été douée pour les présentations, et elle avait tendance à parler abruptement la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un.
Le père du jeune homme n'avait jamais traité de sujets personnels avec elle, et en raison de l'âge du chevalier et du futur roi, ce n'était pas difficile de croire qu'ils ne s'étaient encore jamais adressé la parole.
Rapidement, elle se tourna vers le messager qui l'accompagnait, et le visage toujours fermé, elle dit sur ce même ton formel;

"Je suis arrivée en même temps que monsieur ici présent. Il apporte un message à Votre Altesse."

Le prince l'écouta attentivement avec un léger sourire flottant vaguement sur le coin de ses lèvres. Puis, lorsqu'elle lui dit que l'autre homme était un messager, Yansë eu un comportement plutôt inhabituel: il se leva pour aller prendre lui-même la lettre. À ce geste on pu voir le conseiller soupirer.
Yse était conscient qu'il n'aurait pas du faire ça mais après tout, si cette lettre lui était adressé et que cet homme avait fait un long chemin pour la lui ammené, autant prendre la peine de se lever pour l'empêcher de faire quelques pas inutiles de plus.

Rosale ne savait trop que penser du sourire vague venant de passer sur le visage du prince, tandis qu'elle se présentait. Mais elle n'eut pas le loisir de s'étendre sur cette minuscule réaction puisque le jeune homme se leva de son siège pour prendre la lettre des mains du messager. Elle put constater ainsi que le futur roi était grand pour son âge, bien que pas particulièrement musclé. Le soupir du conseiller n'échappa pas au chevalier. Parfois, les hommes tels que celui-là ne comprenait pas que la jeunesse n'aie pas envie de se conformer strictement aux règles. Et visiblement, c'était son cas.

Le prince se retrouva donc avec la lettre entre les mains. Etant donné que Rosale n'avait pas eu le loisir de lire son contenu ou d'en prendre connaissance auprès du messager, elle ne savait pas à quoi elle devait s'attendre au sujet de ce courrier. Choisissant les mots qui ne la feraient pas paraître impertinente aux yeux de son supérieur, elle se permit de prendre la parole.

"Altesse, peut-être ce messager apprécierait-il de rejoindre son royaume? Si vous désirez répondre, je suppose que vous pouvez prendre votre temps pour écrire une lettre conforme à l'usage et la lui remettre demain au plus tard."

Evidemment, elle ne faisait qu'émettre son avis. Il ne serait peut-être pas accepté, mais comme le messager gardait le silence, on ne pouvait en vouloir à la jeune femme de se lancer. Dans son dos, une nouvelle pression des griffes de Liven lui fit comprendre qu'il ne voyait rien à redire.

Il entendit la voix de Rosale alros qu'il terminait de lire et qu'il donnait la lettre au conseiller. La proposition de la chevalier était tout à fait logique, c'est pourquoi Yansë désigna l'un des gardes près de la porte.

- Vous, faites en sorte que se messager soit traîter comme il se doit, il repartira demain.

Le garde s'inclina et partie suivit du messager. Le prince aller s'adresser à Rosale lorsqu'un autre soldat arriva dans la pièce en courant s'inclinant rapidement, il dit:

- Votre Altesse, sa Majesté votre père doit vous recevoir sur le champ.

- Est-ce grave?S'informa le conseiller

- Le pire est à craindre messir.

Yan les écouta, figé, dans ses yeux on pouvait bien voir qu'en faite il n'était plus conscient de ce qui se passait. Son père, pourquoi maintenant? Le prince partie en courant. Avant de le suivre, le conseiller se tourna vers la chevalier

- Suivez-nous, le roi aura peut-être des informations à vous donner

Puis il parti à son tour.
Yan arriva finalement dans la chambre de son père et tomba à genoux à côté du lit, prenant la main du souverain

Rosale ne put s'empêcher de laisser flotter un vague sourire sur son visage, du moins l'espace d'une seconde. Le jeune prince avait l'esprit vif, et visiblement, il trouvait la remarque logique. Elle suivit du regard le messager tandis qu'il quittait la pièce en compagnie du garde, et elle se retourna pile au moment où le jeune homme allait parler. Et pile au moment où il fut coupé dans son élan par un nouveau soldat, apparemment essoufflé par la course. Il salua brièvement avant de lâcher les mots que Rosale craignaient le plus depuis son retour.

La rencontre à peine entamée s'achevait déjà. Et sur une nouvelle plus qu'inquiètante; le roi était dans un état critique. Le conseiller posa la question que jamais la jeune femme n'aurait eu le cran de poser. Elle était courageuse, mais là, ça dépassait ses capacités.
Le roi dont elle dépendait était malade. Et elle le réalisait seulement. Elle se sentit profondément mal.
A peine le soldat répondit-il que Rosale reporta son regard sur celui qui devait le plus souffrir de l'intervention inattendue. Une douleur perpétuelle flottait dans les yeux du prince, mais l'expression figée qu'il affichait maintenant était bien plus effrayante.

Le prince disparut rapidement dans un couloir, et le conseiller fit mine de le suivre avant de se retourner vers la jeune femme.
Les suivre?
Situation délicate. Le roi aurait probablement des choses à dire à Rosale, mais il fallait avant tout qu'il voie son fils.
Finalement, le chevalier suivit les deux autres. Elle rattrapa le conseiller, et courant tous les deux, ils arrivèrent en même temps à l'entrée de la chambre royale.
Cette fois, la jeune femme ne garda pas ses sentiments pour elle. Elle avait l'impression que son coeur était trop serré, que sa gorge était si nouée que l'air ne passerait plus, et que tout son corps était crispé comme dans un dernier moment d'espoir.
Le prince était agenouillé près de son père, la main du roi dans celle du fils.

Son père avait beaucoup de mal à parler depuis quelques temps déjà et il du mettre beaucoup d'efforts pour articuler quelques mots pour essayer de réconforter son fils sans trop de succès. Il demanda ensuite à ce qu'on écarte Yan et qu'on le laisse avec la chef des chevaliers. L'ordre fut biensur exécuté sur le champ et on obligea le prince à quitté la pièce contre son gré.

- J'aimerais...que vous...veillez sur le...royaume...mon fils est trop...jeune avec la guerre qui se prépare...je sais que je peu vous faire confiance et...je voudrais que vous..le conseillez avec la sagesse...que je vous connais

Ça avait été très laborieux mais il avait réussi à lui dire en faite ce qu'il n'aurait sûrement aps été obligé de dire: qu'elle devait continuer à protéger le royaume mais aussi aider le prince à prendre de bonne décision quand à la guerre qui se préparait.
Yansë éclata en sanglot de l'autre côté de la porte, il ne pouvait pas se retenir, il venait de perdre la seule famille qui lui restait et la seule chose qu'il avait c'était le regard sévère du conseillé royal qui s'était posé sur lui.

Si cela n'avait tenu qu'à elle, Rosale aurait demandé à ce que le prince ne quitte pas son père. C'était difficile de soutenir le regard du souverain, tandis que le jeune homme sortait avec le conseiller. Rosale se rapprocha du mourant et s'inclina raidement. Elle se sentait vidée. Liven venait de se dégager de la tunique et réussit à se glisser sur son épaule. Son regard brillant se posa sur le vieil homme et ne bougea plus. Il semblait peser l'importance du moment. La main blanche de Rosale se posa sur celle du roi, quand il eut terminé de parler.

"Votre Altesse, vous savez que je ferai de mon mieux. La guerre est proche, votre fils est jeune, mais il reste du temps pour qu'il apprenne. Merci de votre confiance. Merci pour tout. Mon père aurait été si heureux de vous saluer une dernière fois. Gardez votre souffle pour votre fils. Bientôt, il sera roi. Sa présence vous sera plus bénéfique que la mienne."

Rosale lui sourit doucement, inspira profondément et finit par s'écarter. Elle avança vers la porte et fit signe au prince de revenir. La martre, toujours sur son épaule, le fixa. La jeune femme regardait le conseiller, qui jaugeait sévèrement le jeune prince. Rosale aurait deux mots à lui dire.

Lorsqu'il vit la chevaleir lui faire signe qu'il pouvait retourner dans la pièce, Yan s'exécuta sur le champ en courant pour retourner auprès de son père. Le conseiller quand à lui se contentait d'attendre, insensiblement sans trop remarquer le regard de Rosale. Il avait été chargé de l'éducation du jeune prince pour le préparer à devenir roi et était très rigoureux là-dessus.

Yansë était retourné s'agenouillé à côté de son père

- Ne t'inquiète pas...tu ne seras pas seul...

- Vous n'avez pas le droit de me faire ça

- Ce n'est pas moi...qui décide cette fois...sinon j'aurais déjà...sauvé ta mère et...ton frère.

- Il doit sûrement y avoir quelque chose à faire encore, je vous en prie...

- Yan...je sais que tu...sauras faire les bon choix...tu n'as jamais...eu besoin de moi...et tu pourras très bien...te débrouiller.

Personne d'autre n'était autorisé à entré dans la chambre jusqu'à ce que le prince en soit ressorti en donnant les ordres du roi ou simplement après le dernier souffle de celui-ci.

Rosale pensait que le regard du conseiller était trop dur en cet instant. Il est vrai que son rôle était d'enseigner les préceptes requis pour diriger un royaume au prince, mais le réprimander ou faire preuve de tant de sévérité dans un tel moment était presque cruel.
Elle devait reconnaître toutefois que le roi ne mourrait qu'une seule fois, et que par conséquent, cette situation était particulièrement importante pour l'avenir du royaume.
La jeune femme ne prêtait plus qu'une oreille à la conversation chevrotante. Ses responsabilités la tenaient. Elle secoua la tête pour s'éclaircir les idées, se dirigea vers la sortie et claqua des doigts en direction d'un garde à l'air inquiet.

"Je veux que vous réunissiez les chevaliers. Derek Van'Diel, Shaenel Melwan et Aaliyah Vhaeraun, ainsi que la jeune écuyère de Shaenel, Assalkera Melek. Essayez de trouver Derek en premier. Je veux qu'ils m'attendent dans nos appartements."

Le soldat s'inclina vivement puis courut dans le couloir pour accomplir sa mission. Rosale se retourna vers le conseiller, mais elle baissa la voix pour s'adresser à lui.

"Il faudra annoncer la nouvelle au royaume dans peu de temps. Je désire m'entretenir d'abord avec le prince et les chevaliers pour décider de ce que nous ferons."

Rosale retourna à l'intérieur et se posta à gauche de l'entrée. Son cerveau fonctionnait à plein régime. Elle savait qu'elle devrait affronter ce cas de figure d'un jour à l'autre, mais elle n'avait pu se résoudre à y penser sérieusement avant.

Le roi finit par rendre son dernier souffle et Yan demeura immobile un moment, serrant la main de son père dans la sienne, appuyant son front sur le bord du lit. Il essayait de remettre ses idées en place. Il ne pouvait pas se laisser guider par ce flot d’émotions bien qu’il savait qu’il lui serait impossible de toutes les maîtriser. Silencieusement, il se releva et posa le bras de son père sur son torse. Il le regarda un moment, comme si il avait espéré le réveil du roi mais c’était évident que rien ne se passa. Se retournant vers la porte, Yansë eu la vague impression d’étouffer un moment et faillit perdre l’équilibre. Le prince croisa ensuite le regard de la chevalier avant de quitter la pièce et de s’arrêter devant le conseiller qui lui fit signe de se retourner, signifiant sans doute que Rosale avait quelque chose à lui dire. Les yeux rougis par les larmes qui avaient cessé de couler, il se tourna donc.

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