Enferme un prisonnier

Vakia, grande mage




Vakia avait été contacté par un des chefs des ordres de chevaleries, celui de Phallam. Il avait capturé un chevalier des ténèbres, bien qu'elle ignore comment, mais celui ait réussi à s'échapper de la prison. C'est pour ça qu'on l'avait contactée elle, pour qu'elle réussisse à faire une prison capable de le contenir. Relisant la lettre une dernière fois, elle revu les pouvoirs que ce dernier avait manifester, maîtrise de la glace et métamorphose. Elle devrait pouvoir faire quelque chose d'assez puissant pour le retenir.

Elle partit avec son apprenti et un autre magicien, Théoras, qui se révélait assez puissant. Pendant qu'elle et son apprenti créeraient la prison, elle enverrait Théoras avec le chevalier pour s'assurer qu'aucune embuscade magique ne les surprendrait et il pourrait en même temps lancer un sort qui retirerait les pouvoirs de l'homme qu'il cherchait. Bien que ce sort était en général lancer pas plusieurs magicien, Théoras en était capable seul selon elle et elle ne voulait pas déranger trop de magiciens non plus. Quand elle arriva à Phallam, elle ne perdit pas de temps, allant directement à la prison, laissant Théoras rejoindre les chevaliers qui attendaient leur chef.

Entrant dans la prison, elle regarda ceux qui avait été condamner à y être emprisonner, elle n'avait même pas envie d'user de magie pour savoir qui était coupable ou non, car elle n'aimait pas vraiment ce genre d'endroit. On lui désigna une cellule vide qu'elle inspecta avec son apprenti. Il discutèrent longuement de ce qu'il pourrait faire, analysant chaque possibilité.

Premièrement, contenir les sorts de l’ennemi si jamais Théoras n'avait pu lancer le sort assez puissamment. C'était une partie facile, elle prononça une incantation mineure qui forma des barrières magiques sur les bords de la prison. Ensuite, elle lança un sort pour faire augmenter la température de la cellule et avec l'aide de son apprentis, pour ne pas qu'elle descendre, la glace fondrait si jamais il l'utilisait. Pour sa métamorphose, elle n'avait pas vraiment d'idée. C'est sont apprentis qui lui proposa de lancer un sort pour que la cellule s'adapte à la forme que prendrait celui qu'elle contenait. Puissant dans l'énergie que son apprentis lui donnait, elle créa se dernier sort. Puis son apprenti lança un sort mineur pour que la magie qui serait lancé contre la cellule, soit absorbée.

Le travail fini, elle laissa son apprenti tester leur création et s'assit sur une chaise pour attendre l'homme qui l'avait contacté. La cellule ne semblait pas différent et elle pouvait très bien voir les pensés des chevaliers qui doutait de sa magie, mais elle n'avait rien à leur prouver, si jamais ils ne vouaient pas lui faire confiance, c'était leur problème. Elle ferma les yeux et patienta, d'une patience qui était propre aux magiciens.

Arriver à la prison, Eloi n’opposa pas plus de résistance et se laissa enfermer dans sa cellule sans protester. Comme d’habitude, le corbeau avait trouvé un moyen d’être près de son maître en se posant sur le toit de l’édifice exactement à l’endroit sous lequel devait se trouver la cellule du chevalier des Ténèbres.
Assit sur le sol, le dos contre le mur, Eloi se rendit compte qu’il faisait plus chaud que d’habitude. Il détestait la chaleur, ça le mettait de très mauvaise humeur. Les bras croisés, il regardait d’un air arrogant tout ceux présent. Il avait toujours se sourire sadique à force de s’imaginer comment il pourrait les tuer un à une les faisant souffrir le plus longtemps possible. Le côté sombre ne comptait pas partir tout de suite, il voulait s’amuser un peu avant. Sans trop savoir pourquoi, il savourait déjà les prochains instants, il savait que tout ceux présents finiraient par en avoir assez.
Soudainement, il se mit à applaudir lentement et lança d’un ton moqueur :

- Bravo, vous m’avez attrapé. Mais qu’est-ce que vous allez me faire maintenant? Le choix est grand. Vous pourriez me tuer, mais est-ce que ça règlerait réellement le problème?

Son sourire ne fit que s’agrandir.

Arriver à la prison il aida le magicien à s'asseoir près de la porte pour le laisser récupérer un peu du sort qu'il avait lancer. Il entra en premier, faisait entrer le prisonnier pour qui la sortit était bloquer et les archers toujours prêt en cas de problèmes. Il ne plaisantait pu avec lui, il le tuerait s'il lui en donnait l'occasion. Il laissa le chevalier l'accompagner dans sa cellule et l'enfermer dedans, alors que lui se dirigeait vers la grande mage, qu'il avait différencié de son apprenti par ses habits. Alors qu'il s'arrêtait pour engager la conversation, elle le devança, parlant d'une voix mélodieuse et cristalline.

" Le travail est fini, si jamais malgré le sort il use de sa magie, sa glace fondera, la cellule se transforma avec lui pour le retenir ou la magie sera absorber par les murs et la grille. Des barrières de protections l’empêchent de lancer un sort jusqu'à l'extérieur de celles-ci. Théoras a-t-il fait son travail Arbagon? "

Qu'elle l'ait devance et qu'elle connaisse son nom ne le surprenait pas du tout, elle était magicienne non. Il usa de son don de télépathie pour voir son nom, mais se heurta à une protection mentale. La voix de celle-ci se fit entendre dans sa tête.

* - Tu ne passeras pas mes protections et je ne les retirerais pas. Je me nomme Vakia.

- Merci *

" - Théoras a fait son travail, du moins il a récité une incantation. Je vous remercie de ce travail Vakia, si jamais vous voulez rester quelques jours, le voyage doit être long.

- Non, nous devons retourner à Seminos et ... "

La voix du captif se fit entende et en se retournant Arbagon pu voir le sourire de celui-ci. Son air arrogant et son ton insolent ne le dérangeait pas le moins du monde et fit un geste pour ramener ses hommes au calme, qui obéir immédiatement. Il pu aussi remarquer après quelques secondes que le chevalier commençait à changer de couleur, comme s'il étouffait.

Eloi se tut immédiatement. Étonament, il trembla un moment puis reppris plus calmement.

- Je suis désolé de..

Il s'arrêta en plein milieu de sa phrase, posant ses mains contre sa tête. Le chevalier des Ténèbres tomba complètement parterre. Sur le sol humide il poussa un cri. Il voulait s'excuser même si il savait que ça ne servirait à rien mais son côté sombre ne voulait pas, c'était se montrer faible et il ne devait pas se montrer faible maintenant en se soumettant ainsi à ses ennemi.
Allongé sur le sol, Eloi se remit à trembler. Lâchant sa tête, il se releva difficilement et se rapprocha des barreaux. Posant ses mains sur ceux-ci, il observa la magicienne. N'ayant aucune idée de qui elle pouvait être, i lse résigna à ne pas le savoir et baissa la tête. C'est alors qu'il vit la tâche de sang sur le bandage qu'on lui avait fait. Devenant encore plus blanc qu'il ne l'était naturellement, il tourne la tête et regarda à nouveau la magicienne.
Eloi aurait aimer pouvoir leur demander de l'aide mais il savait qu'il n'y parviendrait pas. Déjà qu'il était parfaitement incapable de formuler des excuses.

Même sous l'agitation soudaine, elle n'ouvrit pas les yeux, car s'il y aurait eu danger, son apprenti l'aurait prévenu. Elle sentit une présence que se rapprochait, sondant son cerveau pour savoir à qui elle avait affaire. Quand elle sentit qu'il allait parler, elle décida de le devancer, voir comment il réagirait à cette forme d'impolitesse.

" Le travail est fini, si jamais malgré le sort il use de sa magie, sa glace fondera, la cellule se transforma avec lui pour le retenir ou la magie sera absorber par les murs et la grille. Des barrières de protections l’empêchent de lancer un sort jusqu'à l'extérieur de celles-ci. Théoras a-t-il fait son travail Arbagon? "

C'est avec surprise qu'elle se rendit compte qu'il l'avait accepter sans même ressentir de frustration. Mais il semblait être un homme différent des autres, ce qui ne la déstabilisa que quelques secondes, en sentait l'esprit du chevalier se frapper à ses protections. Lui ne savait pas comment en créer, alors elle avait libre court sur ses pensées, voyant qu'il ne voulait que savoir son nom

* - Tu ne passeras pas mes protections et je ne les retirerais pas. Je me nomme Vakia.

- Merci *

Elle lui avait révéler, car il était sensé être ami. Le merci du chevalier l'amusait un peu, car elle pensait qu'il serait déçu ou frustrer de son erreur, mais il semblait considérer celle-ci banale, quoi qu'elle était magicienne, il devait s'y attendre. Comme il lui proposait de rester, elle commença à décliner l'invitation, vu que du travail l'attendait à Seminos.

C'est alors qu'une voix s'éleva, tel une lame qui cherchait à attaquer les personnes présentes. Sans être très sensible, elle aimait qu'on la respecte et se dit qu'une leçon ne lui ferait pas de mal. Mentalement, elle prononça une formule qui avait pour but d'asphyxier l'importunent. Quand elle vit qu'il ne pouvait plus tenir longtemps sans air, elle lui laissa le loisir de respirer à nouveau.

" Je ne te tuerais pas, car je sais qu'il te veulent vivant, mais sache que tu dois respect à ceux qui sont ici et je ne tolèrerait pas que tu me provoque ainsi. Te tuer n'arrangera rien, mais tu peux souffrir, ne l'oublie pas. "

Le regard de la mage était mi colérique, mi amuser. Son apprenti se tenait en retrait, observant la situation, sachant qu'il valait mieux qu'il ne s'en mêle pas si Vakia ne lui demandait rien. Détournant le regard, elle soupira et regarda Arbagon, qui semblait satisfait de son intervention.

Elle observa avec surprise la réaction de la victime. Il semblait en proie à un mal étrange. Ce genre de phénomène était rare, deux personnalités, et il se battait sous ses yeux, voulant chacun prendre le contrôle du corps matériel de la personne. Elle avait rarement vu cela et elle en était intriguée. Communiquant avec son apprenti et Théoras, elle annonça qu'il resterait un peu, car elle voulait observer la suite. Puis elle s'entretenu avec Arbagon.

* - Je vais rester, faite ce que vous êtes supposé, moi je veux observer cela, il est rare de voir une personne comme lui.

- Bien sûr, mais que peut-il avoir de particulier? *

Le chevalier était télépathe et n'avait rien remarquer, quoi qu'il n'était pas assez entraîner non plus.

* Il a deux personnalités qui s’opposent en lui, c'est ce qui m'intéresse. *

Elle vu la surprise de celui-ci, elle s'en était douter, car on ne voyait seulement que très rarement. Elle retourna sur sa chaise et en fit venir une pour son apprenti, observant le chevalier et le prisonnier, curieuse d'apprendre comment se comporteraient ces deux personnalités.

La réaction de l'homme ressemblait beaucoup à celle qu'il avait eu la première fois qu'il s'était vu. Il ne comprenait pas comment il faisait pour devenir ainsi, était-il fou? Il jouait la comédie? Sa télépathie lui révélait seulement qu'il ne semblait pas savoir ce qu'il voulait faire ou non, bien que cela lui semblait quand même étrange.

Quand la magicienne parla, il comprit qu'elle n'était pas d'humeur à endurer les caprices de cet homme, elle semblait aussi intolérante que lui. Quand Vakia s'adressa à lui, il fut légèrement surpris, car il n'était pas habituer qu'on s'adresse a lui par la penser

* Je vais rester, faite ce que vous êtes supposé, moi je veux observer cela, il est rare de voir une personne comme lui. *

Que pouvait-il avoir de particulier? Un homme en prison qui était dément était assez fréquent, il finissait toujours pas craquer sous le stress.

* - Bien sûr, mais que peut-il avoir de particulier?

- Il a deux personnalités qui s’opposent en lui, c'est ce qui m'intéresse. *

Deux personnalités? C'était donc pour ça qu'il était indécis. Cette mascarade n'était que la conséquence de se fait. Mais cela ne changerait pas son comportement avec lui, peut importe à qu'elle personnalité il avait affaire, il garderait les mêmes méthodes de procédés, il espérait pour lui qu'il travaillerait avec celle coopérative. Il s'approcha des barreaux, il se souvenait maintenant qu'il s'appelait Eloi, le souvenir d'Eleanelle ici quelques jours plus tôt lui revenait.

" Écoute moi Eloi, je n'ai aucune idée de ce que tu es, ni maintenant n'y plus tard, mais sache que si tu ne coopère pas, ce sera plus douloureux que la dernière fois. Dis à tes personnalités qu'aucune clémence ne sera accordée. "

C'était toujours sa voix froide et neutre, il avait toujours parlé ainsi avec les prisonniers. Il se demandait comme il réagirait. Il voulait voir qu'elle personnalité il avait et comment elle réagirait. Il resta devant les barreaux, assez loin pour ne pas qu'il ne puisse le toucher, droit et fière, retirant son casque pour le passer à un de ses hommes.

La regard sombre d'Eloi s'était posé sur Arbagon. Répliquant presque dans un aboiement agressif, il dit:

- Sâchez que si il coopère se sera tout aussi douloureux!

Eloi ne tenta cependant aucune attaque, il avait bien remarquer que le chevalier était trop loin même si il aurait adoré le tenir par la gorge. Le côté sombre continuait sa lutte, il était hors de question que l'autre personnalité prenne le dessus et leur apprenent tout ce qu'ils voulaient savoir. Ce côté avait toujours eu beaucoup plus de facilité à prendre et à garder le contrôle car depuis la naissance d'Eloi jusqu'à son arrivé sur le continent, c'était lui qui avait le plein pouvoir. C'était la pitié qui avait créer son ennemi. La pitié pour ses femems et ses enfants qui meurent sous la lame de son épée. La sordide pitié, le respect de la vie. C'était tellement écoeurant pour lui. Comment pouvait-il partager un corps avec quelqu'un qui pensait comem ça?

- En ce moment, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je suis enfermé pour l'un de mes crimes.

Sa réponse n'avait rien de très constructif et il l'avait fait exprès. De plus, il savait qu'avec le combat interieur qu'il menait, il était impossible de déchiffrer ses pensés et n'avait donc aucuen crainte là-dessus.
Eloi ne parla pas de l'île des Ténèbres. Déjà avait-il été contraint de trahir son roi, il ne voulait pas aggraver son cas si un jour il finissait par retourner chez lui.
Comme d'habitude, il n'avait pas peur de souffrir car lorsque la douleur se manifestrait il n'aurait qu'à laisser la place à l'autre côté et quand la douleur partirait il reviendrait. Rien de plus compliquer. C'est ce qu'il croyait. Il avait cependant hommis un détail, son énergie. Il ne pourrait pas faire un transfert de personalité très longtemps et ce serait celle qui serait présente lorsque Eloi serait épuisé qui aurait la victoire.

- Je n'ai aucune raison de vous le dire

Répléica-t-il durement. Puis, il eu un instant de faiblesse et recula de quelque pas. Dormir, il voulait juste dormir...Il ne garderait pas le contrôle encore très longtemps si ça continuait comme ça. S'asseyant sur le sol, il regarda Arbagon. Après quelques instants, il s'écroula littéralement.
C'est à ce moment que l'autre personalité parvint à prendre le dessus. Eloi se releva, très lentement et retourna vers les barreaux. Il faisait de grands efforts pour garder les yeux ouvert mais il devait rester éveiller pour répondre au chevalier car sinon il n'en aurait sûrement plus l'occasion.

- Vite...qu'est-ce que vous voulez savoir?

Presa-t-il en s'appuyant contre les barreaux, incapable de se tenir lui même.

(Je m'en vais, mais je risque de revenir un peu plus tard)

- On m'a envoyé en mission pour savoir qu'elles sont les forces du continent...mais je ne peu pas leur dire...L'armée n'est pas nombreuses mais les soldats sont nés pour tuer...c'est totalement incontrolable...et ce sang...On vit dans ses yeux que quelque chose n'allait pas. La simple mention du sang lui faisait revoir toute les atrocités qu'il avait faites sur l'île. Non, il devait résister.Ils ont enlevés des gens sur votre continent...là-bas...ce sont du bétail...on les élèves pour les tuer...tuer leurs enfants...

Il était incapable d'en dire plus. Tombant sur le sol il sombra dans l'inconscience. Oubliant ce qui l'entourait vraiment, il avait l'impression de revivre toute sa vie, de voir le visage appeuré de tout ceux qu'il avait tué

Il écouta le récit du chevalier. En reconnaissance, raison de plus pour ne pas le laisser quitter la prison, s'il savait des informations utiles à son seigneur, celles-ci ne devaient pas lui parvenir. Il ne voulait pas douter de Vakia, mais il fallait que le prison soit efficace, parce que sinon, il serait dans une situation assez délicate, théoriquement, il devrait lui ôter la vie à leur qu'il ait, mais il se dit qu'il pouvait lui apprendre d'autres choses.

L'armée du seigneur était peu nombreuse, mais qu'était peu nombreux pour cette homme? Car on disait que dans la dernière guerre, il avait eu plus de guerrier que tous les villages réunis, ce qui était énorme, très énorme. Qu'il soit née pour tuer, il ne faisait qu'en rire, aucun homme, même née dans le sang et la violence, ne pourrait se prétendre meilleur et plus brave qu'un des chevaliers qui peuplait un des villages. Les chevaliers se battaient avec honneur, courage, bravoure et respect de leur frère d'arme, cela les rendait assez redoutable.

Quand Eloi tomba inconscient, il se retint de pousser un juron. Il ne pouvait dire qu'elle personnalité il préférait, celle qui coopérait quelques minutes, mais qui était si faible qu'elle ne supportait même pas son passé ou celle qui avait un fort caractère et qui lui tenait tête. Il dirait qu'il avait un petit pour la deuxième, car au moins lui représentait un défi, bien qu'il ne pouvait pas le tester par la douleur.

* - Sa deuxième personnalité ne doit pas être prise à la légère jeune chef, je sais bien ce que tu as eu comme enfance, mais dis toi qu'elle fut semblable et qu'il est accablé par les remords. Je sais aussi ce qu'il as fait à cette paysanne, tu ne peux savoir à qu'elle point j'ai de la peine pour elle, mais on ne peut blâmer son autre personnalité.

- Vous me proposer quoi alors?

- J'aimerais continuer à l'étudier, mais pour sa il me faudrait un libre accès ici, je te promet de ne pas lui ôter la vie, mais je risque de le faire un peu souffrir parfois.

- C'est le dernier de mes soucis, vous pourrez venir comme bon vous semblez, je vais avertir mes hommes. Si jamais vous trouver quelque chose d'intéressant, dite le moi. *

Il se retourna et expliqua la situation à ces hommes, pour que Vakia puisse avoir ce qu'elle demandait. Les chevaliers était d'accord et confirmèrent qu'il exécuterait la volonté de leur chef. Après avoir fait cela, il repartit, il n'en pouvait plus de la prison. Il reviendrait plus tard pour interroger le prisonnier.

Elle regarda le dénommer Eloi, dont la personnalité obscure avait prit le contrôle, ne laissant pas la place à sa personnalité plus humaine. Juste voir les deux personnalité qui tentait de prendre le dessus lui semblait quelque chose de tellement intéressant, combien de fois pourrait-elle voir cela. Probablement plus jamais, alors autant en profité maintenant.

Quand l'interrogatoire commença, elle ne s'intéressa pas vraiment aux questions. Le manque de politesse et l'impétuosité que celui faisait preuve à l'égard d'Arbagon, ne semblaient même pas l'affecter à l'extérieur. Le comportement du chevalier aussi était intéressant à analyser, elle avait toujours été curieuse et c'est pourquoi elle était devenue si puissante si rapidement, bien qu'elle sache qu'il lui restait un grand bout de chemin à faire. Mais elle voyait en lui qu'il était bouillant de colère, d'agressivité et qu'il voulait le torturer, il avait lui aussi une deuxième personnalité, tout aussi noir que celle déjà présente d'Eloi, mais lui la contrôlait beaucoup mieux.

Elle ne voulait pas intervenir, car il n'y avait pas meilleur moment d'observer cela quand les deux hommes se confrontaient, oubliant sa présence. Les deux hommes se détestaient, pas pour le même motifs, mais se détestait et cela rendait leur comportement encore plus intriguant et imprévisible. Quand Eloi changea subitement de personnalité, elle fut elle même surprise. C'est alors que la voix du chevalier retentit dans sa tête, il n'avait pas oublié sa présence.

* - Vakia, il a changé de personnalité?

- Oui, c'est sa personnalité inoffensive et qui se rapproche le plus d'une personne normal. *

Elle lui avait dit ce qu'elle voyait en partit. Elle avait vu beaucoup plus, mais il ne lui avait pas demandé plus, alors elle ne se sentait pas mal de ne pas lui dire. Pendant qu'il racontait son récit, elle en apprenait encore plus, elle voyait la relation qui s'était forgé entre ses personnalités et comment l'un dépendait de l'autre. Elle voyait aussi à qu'elle point Arbagon le détestait, elle savait pourquoi, ce que la mauvais personnalité d'Eloi avait fait été impardonnable, elle pouvait très bien comprendre ce qu'elle avait ressentit. Elle sourit quand il pensa qu'il aimait mieux la personnalité forte du captif, bien que cela allait avec son passé et son enfance, mais elle ne pu s'empêcher tenter de lui ouvrir les yeux sur certaines choses.

* - Sa deuxième personnalité ne doit pas être prise à la légère jeune chef, je sais bien ce que tu as eu comme enfance, mais dis toi qu'elle fut semblable et qu'il est accablé par les remords. Je sais aussi ce qu'il as fait à cette paysanne, tu ne peux savoir à qu'elle point j'ai de la peine pour elle, mais on ne peut blâmer son autre personnalité.

- Vous me proposer quoi alors?

- J'aimerais continuer à l'étudier, mais pour sa il me faudrait un libre accès ici, je te promet de ne pas lui ôter la vie, mais je risque de le faire un peu souffrir parfois.

- C'est le dernier de mes soucis, vous pourrez venir comme bon vous semblez, je vais avertir mes hommes. Si jamais vous trouver quelque chose d'intéressant, dite le moi. *

Elle pourrait venir l'étudier comme bon lui semblait, elle avait tout ce qu'elle voulait. Quand Arbagon quitta la pièce, elle se leva et s'approcha de la cellule pour observer le prisonnier inconscient. Elle pourrait faire en sorte qu'une de ses personnalités soit enfermé, mais pour le moment elle voulait étudier, alors elle ne le ferait pas. Elle partit vers une chambre d'inviter avec son apprenti et Théoras, pour rédiger les notes de ce qu'elle avait vu.