Auberge

La lune était toute ronde dans le ciel, les étoiles ne brillaient pas beaucoup ce soir là et la nuit était plutôt sombre. Un coup de vent fit d’abord trembler la mince porte d’une petite auberge en bordure du village. Puis, les habitués de l’endroit entendirent un bruit de pas s’enfonçant dans la boue puisqu’il avait beaucoup plue cette journée là. La porte s’ouvrit finalement et un homme couvert d’une longue cape noire de la tête aux pieds entra sans rien dire. Le corbeau perché sur son épaule jeta un regard à tout ceux présent dans la salle. Eloi alla s’asseoir à une table loin de toute les autres et son oiseau alla se poser sur le dossier de la chasse face à la sienne. Le propriétaire de l’auberge s’approcha de l’ancien chevalier pour lui demander ce qu’il voulait. Étant retombé dans sa phase sombre, il lui répondit d’une voix inquiétante :

- Votre mort

D’un geste brusque il enfonça un poignard dans la main de l’aubergiste qui avait fait l’erreur de la poser sur la table. Un cri de douleur résonna dans la pièce et, aussi rapidement qu’il l’avait enfoncé, Eloi retira l’arme et l’aubergiste retira sa main ne laissant qu’une flaque de sang sur la table.

- Laissez moi tranquille

En posant ce geste, Eloi avait sans doute enfreint quelques lois et alerté le voisinage à cause du cri de l’homme mais il ne s’en souciait pas du tout, en faite, c’était le moindre de ses problèmes.

Eleanelle rentrait chez elle lorsqu'elle passa devant l'auberge et qu'elle entendit un cri. Connaissant bien l'aubergiste elle eu le réflexe d'aller voir ce qui se passait et elle entra dans le bâtiment. Elle se sentit un peu mal à l’aise lorsqu’on se tourna vers elle. Ne voyant pas l’aubergiste qui après c’être fait blessé devait être aller mettre un bandage, Lea décida de demander à quelqu’un ce qui s’était passé. Regardant autour d’elle, elle ne pu que remarquer que tout le monde semblait saoul sauf un homme, elle le déduisit d’après sa carrure, qui était assit à l’écart. Malheureusement, elle ne vit pas la tache de sang sur la table devant lui et se rapprocha

- Messire? Pardonnez moi de vous dérangez, mais savez-vous où se trouve l’aubergiste?

Elle garda tout de même une certaine distance sachant très bien que ce n’était pas le genre d’endroit conseillé à une telle heure

Il ne l'entendit même pas entrer et ne s’aperçu de sa présence que lorsqu’elle lui parla. Relevant la tête, Eloi la regarda un moment, c’était une jeune femme plutôt jolie il ne pouvait le nier. Si on avait pu le distinguer, on aurait vu un sourire apparaître sur ses lèvres, il venait apparemment d’avoir une idée. Avant de lui répondre, l’ancien chevalier s’assura en regardants tous les autres à moitié endormi que personne ne viendrait dire la vérité. Elio se leva alors.

- Il est aller décharger une cargaison à l'arrière, suivez moi je vais vous montrer

C'était l'une de se personalité qui le poussait à agir de la sorte, c'était tout à fait incontrolable et il ne s'en rendait pas vraiemnt compte.

Elea avait beau être très naïve, elle n’était pas idiote pour autant. Pourquoi est-ce qu’elle le suivrait? Elle ne le connaissait même pas! Elle chercha un moyen de refuser tout en restant polie et c’est alors qu’elle vit la tâche de sang fraîche sur la table. Effrayé, Eleanelle tenta de ne pas le montrer en restant le plus calme possible et en gardant un sourire.

- Ce...ce ne sera pas nécessaire...je viendrais le voir demain...merci quand même

Tournant les talons, elle quitta l'endroit le plus rapidement qu'elle put en se retenant pourtant de se mettre à courir, elle en parlerait à son père, il saurait sûrement ce qu ic'était passé, ce n'était sans doute rien de bien grave.

Il la regarda partir sans broncher, elle avait peur...Son sourire ne fit que s'agrandir et peu après qu'elle soit parti il se dirigea vers la porte. Le corbeau s'envola et alla se poser sur son épaule. Au moment où il sortait, l'aubergiste revenait de l'arrière boutique pour saluer Eleanelle car il avait entendue sa voix mais n'avait pas compris toute la conversation. L'homme vit qu'elle n'était pas là puis vit Eloi sortir, ce qui ne lui donna pas du tout une bonne impression mais il ignorait quoi faire.

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Après avoir commi son crime, Eloi retourna à l'auberge comme si de rien n'était et reprit la même place que la veille au soir. À croire qu'il n'avait aucune émotion mais beaucoup d'orgeuil car si il revenait là c'était comme si il disait qu'il était certain de ne pas se faire prendre. De toute façon, qui pouvait bien se soucier de cette fille dans les bois, ce ne devait être qu'une paysanne sans éducation parmis tant d'autre.
Il ne commanda toujours rien à boire et remarqua bien que l'aubergiste lui jetait un drôle de regard mais ne dit rien, ce disant que cet homme devait être considéré comme un vieux fou.

Invité

Le guerrier franchis l'antre de l'auberge, ce dirigeant directement au comptoir pour y prendre une chope de bière, histoire de se désaltérer un peu. Il posa quelques piecettes à l'intention de l'aubergiste, dont il ne remarqua pas l'étrange expression. Prenant sa boisson d'une main, il alla s'assoir à une table à proximité de l'homme qui avait éveillé les soupçons du tenancier. Le guerrier n'avait gardé que son plastron métalique sous lequel il portait un gambison blanc puis une tunique bleu foncé. Il s'était débarassé de la charge inutile, la fatigue étant un poid suffisament lourd à porter.

Il n'y avait que quelques heures à peine que Cedrich avait franchit les limites territorial de Phallam. Il revenait enfin, après un peu plus de deux mois de voyage et déjà il pensait repartir de ce royaume trop familier. Ses ambitions étaient grande et les moyens dont il disposait était presque inexistant. Ce n'était peut-être qu'une question de temps, mais l'ancien militaire était presser de retrouver l'influence qu'il avait jadis. Sa réputation d'aujourd'hui n'était pas très reluisante. Personne ne semblait se rappeler de ses exploits, s'attardant uniquement à ce qui avait causer sa déchéance.
Le guerrier semblait pensif, fixant la chope posé devant lui, cherchant une façon de parvenir à ses fins le plus rapidement possible. Il était évident qu'il n'y parviendrait pas seul et qu'il fallait envisager le recrutement...

Prenant une bonne gorgé du liquide doré, Cedrich leva enfin les yeux sur les alentours. Il s'étonna de voir un tel silence planer en ses lieux qu'il avait connu plus animé. Il ne s'en plaindrait pas, mais une mauvaise aura semblait planer en ses lieux. Quoiqu'il en sois, cela ne restait qu'une simple impression dont le guerrier d'expérience ne semblait pas se soucier. Il n'était pas d'humeur à chercher la petite bête noir qui gâcherait son arrivé à Phallam.

Eloi était resté aussi immobile qu'une statue de marbre à fixer la tâche de sang sur sa table. Le corbeau perché sur la chaise comme la première fois regardait autour et arrêta de bouger en voyant Cedrich entrer. L'animal émit un croassement sonore lorsque le guerrier vint s'asseoir trop près de son maître. L'acien chevaliers des Ténèbres se leva alors et l'aubergiste s'approcha un peu se disant qu'il était préférable de retenir l'homme à la cape jusqu'à ce que le chef des chevaliers vienne ici.

- Vous nous quittez déjà?

- Je vous ai déjà dit de me laisser tranquille, mon avertissement ne vous a pas suffit

Lorsqu'il dit ça on put voir sa main tenant une lame luisante sortir de sa cape. Ce fichu aubergiste lui tappait sérieusement sur les nerfs et il avait bien l'intention de s'en débarrasser et ce sans problèmes puisque personne ne semblait vraiment vouloir le défendre jusque là.

Invité

Profitant de ce silence qui était chose plutôt rare dans ce genre d'endroit, Cedrich tenta de se vider un peu l'esprit. Il ne savait pas réellement se qu'il ferait après qu'il ai fini son verre; il ne s'en souciait pas. Chaque chose en son temps, il ne devait pas anticiper les évènements et profiter de cette occasion pour se détendre suite à ce long parcours qui l'avait mené ici.
Le regard de l'ancien militaire s'attarda sur l'animal perché tout près de son maître. Qu'est-est qu'un oiseaux pouvait bien faire à l'intérieur d'une auberge, son possesseur ne pouvait-il dont pas s'en défaire le temps de son petit séjour dans l'établissement?

*Décidément, les gens n'ont aucune manière.*

Pensa-t-il en buvant cul-sec ce qui lui restait dans sa chopine. Aussitôt que cette pensé l'avait traversé, l'étrangé se leva avant d'être interpelé par l'aubergiste. Les paroles du sombre individus venaient confirmer ce que le guerrier avait pensé juste un peu plus tôt.
Mais il y avait une limite à l'impolitesse! Appercevant la lame qu'avait saisit le malfrat, Cedrich ne pu faire autrement que de réagir. Le guerrier ce leva et s'avanca vers les deux hommes. Il surveillait les moindres geste de l'homme à l'attitude suspecte, avant de répondre sur un ton ferme;

- Il y à un problème?

Il jetta un regard sévère à Eloi, nullement intimidé par son attitude menacante. Il n'atendait pas spécialement de réponse de la part de l'un ou de l'autre, le guerrier désirait simplement calmer les choses. Peut-être que l'individu aux drôle de manières avait trop bu, du moins il lui laissait le bénéfice du doute. Il s'adressa ensuite au tenancier en lui tendant sa chopine;

- J'en prendrais bien une autre, s'il-vous-plait...

Cedrich voulait éloigné l'aubergiste de l'ahuris qui le menacait sans raison apparente. Il dévisageant l'homme au corbeau, attendant manifestement qu'il calme ses ardeurs et exigeant qu'il pose son arme sans attendre. Le guerrier ne désirait pas l'affrontement, mais si on ne lui en laissait pas le choix il userait de la force. Le jeune Ténédor le fit bien comprendre à Eloi. Il aurait été stupide de sa part de tenter quelques chose contre Cedrich qui ne l'accusait de rien et qui l'éloignait - dans une certaine mesure - d'éventuels problèmes.

Eloi n’avait pas particulièrement envi de se battre, tout ce qu’il voulait c’était du sang et il n’y avait pas beaucoup d’autre moyen d’en faire couler sur le sol à cet instant. Lâcher son arme? Comme si il allait le faire et puis qui était cet homme pour lui donner des ordres et penser qu’il y obéirait. Tout d’un coup, il disparue, en fait on ne pouvait simplement plus le voir car il c’était transformé. Ceux qui auraient eu un peu de sens de l’observation auraient déduit qu’il n’était pas parti car le corbeau n’avait pas bronché de sa place. Reprenant forme derrière Cedrich il lui tapa sur l’épaule et lui envoya son poing au visage, tenant toujours son poignard. Sa cape cachait encore son visage mais bon, ça ne le dérangeait pas vraiment de se faire voir car il n’avait qu’à changer d’apparence en revenant si jamais on le voyait.

Il était arrivé en course au château, entrant dans sa chambre rapidement, il ne voulait pas que l'homme qu'il cherchait s'échappe. Il mit son armure et replaça ses armes sortant en courant. Il alla à l’écurie et prit l'armure de guerre de Rangord.

- Que me vaut l'honneur de cette armure, nous n'allons pas en guerre?

- Je veut que tu sois resplendissant pour ce moment, cet homme l'a violer et brutaliser.

Rangord garda le silence, sachant qu'il était en proie à ses démons intérieurs. Il finit de mettre l'armure de Rangord, cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas vu avec, il était si élégant. Il le monta et fonça vers l'auberge, dans l'espoir de retrouver la vermine. Plus il approchait, plus cet autre lui prenait le dessus, il versa une unique l'arme avant de s'abandonner à ce côté de lui, n'étant plus que colère et noirceur. Il descendit de Rangord et arriva devant la porte qu'il ouvrit d'un coup si sec, qu'elle faillit défoncer.

* Il pourrait être plus délicat ce ... *

L'aubergiste arrêta net sa pensé en le voyant, car tout le monde qui le connaissait, savait son don de télépathie. * Celui qui tien l'arme. * Il vu l'homme qui semblait en avoir frapper un autre, c'était lui. Un de ses hommes le vu et s'approcha, fou ou sous l'alcool, il ne savait pas, mais il eu le malheur de mettre la main sur son épaule, prononçant des paroles pour le dissuader. Il prit le chevalier par le cou et le lança plus loin, gardant une bonne souplesse, mais avec son armure.

" Ne me touche plus jamais. "

Il regarda l'homme au corbeau, celui qui avait agit comme un animal, qui n'avait penser qu'à assouvir ses bas instinct.

" Sale chien, je vais te tuer pour ce que tu lui as fait, vient dehors misérable vermine, je demande un combat pour laver son honneur! Et n'essaie pas de fuir ou de refuser, car tu vas souffrir dans les deux cas. "

Il n'était plus conscient de ce qu'il faisait, son côté malveillant le dominant, car jamais il n'aurait agit ainsi. S'il n'avait pas eu son casque, on aurait pu voir la colère sur son visage et le sang dans ses yeux. Seulement dans cet état, il était très dangereux en combat, car c'était sa nature guerrière qui le dirigeait et il était encore plus efficace en combat.

Eloi ne comprenait plus rien, son côté sombre voyant la menace avait « fait ses valises » et l’ancien chevalier des Ténèbres avait tout oublier de ce que son autre moitié avait fait la veille. Il vit ensuite que le poignard qu’il tenait à la main était couvert de sang et il le laissa tomber sur le sol avec dégoût. Eloi senti le contenue de son estomac remonter à la vue du sang mais parvint à ne pas être malade. Personne ne pouvait voir cependant ce qui se passait car on ne voyait toujours pas son visage. Tout ce qu’on pouvait voir c’était qu’i lavait lâché son couteau et qu’il avait fait quelque pas vers l’arrière comme si il avait perdu l’équilibre. Le malaise que lui avait causé la vue du sang sur la lame de son poignard revint soudainement et il perdit l’équilibre pour tomber sur le sol. Lorsqu’il releva la tête il perdit le capuchon de sa cape permettant que l’on vois son visage. Eloi regarda le chevalier devant lui sans se relever, il était certain d’avoir fait une bêtise. On voyait dans les yeux d’Elli que quelque chose n’allait pas et qu’il avait perdue un bout des événements

Invité

Cedrich s'attendait à un coup comme celui qu'Eloi s'apprêtait à faire. Il n'était pas né de la dernière pluie et ce type de tactique était pitoyable; du déjà vu qui appartenait à un passé lointain. Le type de technique que son père s'amusait à faire pour l'humilier un peu et pourtant, bien qu'il l'avait anticipé, Cedrich reçu le coup du malfrat. Peut-être était-ce parce que ses pensés c'était tournés vers son père et que les mauvais souvenir le consernant l'avait distrait; quoiqu'il en soit le mal était fait.
Était-il fou?!?
La boisson ne semblait pas être la cause de sa violence et cela Cedrich en était maintenant totalement certain. Maintenant, pourquoi il l'avait frappé, alors qu'il tentait de lui épargner les problèmes qu'il cherchait sans aucun doute? Le guerrier trouvait cette réaction excessive et irréfléchis, cet ahuris ne devait pas être très lucide pour avoir agit comme tel.

Avant que ce cher Ténédor puisse répondre à l'attaque de cet impulsif, un second individu fit son apparition dans un immense fracas. Lui qui trouvait les quelques instant plus tôt bien calme, était servit...Le chaos était présent c'était certain, les évènements se bousculait et une voix s'éleva enfin. Un combattant tout aussi énervé que l'homme au poignard, il faisait une belle paire.
Cedrich regarda la scène sans réagir, pour ensuite porter son attention sur Éloi qui semblait prendre consience de ses pêchés. Vaux mieux tard que jamais, malheureusement le mal était fait et pas des moindre à en croire le second personnage.

Voyant la nouvelle atittude d'Eloi, Cedrich donna un coup de pied sur la lame qui alla glissé sous une table un peu plus loin. Il restait sur ses gardes; il ne se ferait pas prendre au jeu une deuxième fois!

[La prochaine fois attendez de voir ma réaction avant de sauter aux conclusions Rolling Eyes

. Merci!]

[Ok, mais c'est seulement que mon perso est arriver avant que tu es le temps de réagir, c'est tout.]

Il regarda l'homme, celui avait lâché son arme, que lui prenait-il? Celui tomba au sol, révélant son visage, un visage qui démontrait qu'il n'allait pas à son meilleur.

* Aller tue et fini en!

Non, il est au sol, il semble sous un choc.

Et alors, ce qu'il à fait, tu dois le punir.

Non, pas ainsi, laisse moi, je veux reprendre le contrôle.

Trop tard, je suis bien trop présent maintenant, rappelle toi comme je t'aidait plus jeune.

Plus jeune j'était attaquer, là non, VAS-T-EN. *

Il tremblait légèrement, il avait toujours été son pire adversaire, ces pensées, qui était les siennes, le dégoût et il ne comprenait pas d'où venait cet être si noir. L'autre avait envoyé l'arme hors de porter de l'agresseur. Il devait se calmer. Après quelques minutes, il se sentit prêt à prendre parole.

" Laisse moi l'apporter en prison ou vient avec moi si tu doute que je le laisserai en vie. Il répondra d'un procès et nous verrons le sort qu'il aura. "

Il espérait bien que cet inconnu le laisse procéder, car il n'avait pas envie que tout ce complexe et il ne se sentait pas en forme pour ça de toute façon. Il regarda le chevalier qu'il avait brutalisé, il sentit la même sensation que d'habitude, il ne pouvait qu'assumer ces actes et en accepter le tord et les conséquences.

Il avait peut-être l'air calme et sa voix neutre ne laissait rien paraître, mais à l'intérieur, il sentait l'opposition de ses deux personnalités et il se sentait las de sombrer ainsi dans cet état, plus la culpabilité de s'y avoir abandonner, mais il n'aurait pu résister de toute façon. Il voulait vraiment le ramener en prison et espérait que tout serait clos pour ce soir, mais cela dépendait de l'homme en face de lui.

Lui aller en prison? Si au moins il savait de quoi il était accusé! Peut-être que dans le fond l'emprisonnement ne serait pas un mauvais choix. Le temps qu'on réussirait à le garder enfermer il ne serait pas un danger. Eloi savait cependant qu'une fois derrière les barreaux son mauvais côté n'aurait aucun mal à s'enfuir comme il l'avait si souvent fait un peu partout. De plus, il n'avait aps du tout envi lui d'aller croupir en prison. Encore un peu faible après son choc il essaya de se relever en s'aidant du bord d'une table, mais une fois debout il ne voulu pas la lâcher de peur de tomber

Invité

Le regard de Cedrich était froid, sans compassion pour l'homme qui semblait avoir du mal à se tenir debout. Il était clair pour le guerrier que cet individu était fourbe et manipulateur. Comment aurait-il pu changer d'expression du tout au tout et ce au moment exacte ou les choses devenaient critiques pour lui? Tout était calculé et il n'était qu'une question de temps avant que celui-ci ne révèle à nouveau son vrai visage.
Eloi avait prit la mauvaise décision en s'en prenant à ce combatant. Il manquait de tact et cela lui avait immédiatement donné une mauvaise impression vis à vis de quelqu'un qui aurait pu prendre son parti dans cette histoire. Le mal étant fait, il était inutile de pensé à ce qui aurait pu arrivé si il s'était conduit avec un peu plus de classe.

Le nouvel arrivant lui adressa finalement la parole, lui faisant une proposition au passage. Levant les yeux vers le chevalier, Cedrich fronca les sourcils. Il le jetterait au cachot en attente d'un procès...le système était si mal construit! Il était coupable d'un crime et à entendre le seigneur de guerre cela était un fait et non pas une bête suposition. À quoi bon retarder les choses alors qu'il était coupable? Évidemment, Cedrich en voulait à l'homme perturbé et cela affectait son jugement d'une manière plus impulsive.

- Vous offrez toujours aux gens de vous escorter, vous et vos prisonnier, jusqu'aux geôles?

L'ancien militaire avait fait attention à utiliser le mot "escorter" pour provoquer le dirigeant des chevaliers dans son fonctionnement. Il avait peut-être connu ce noble par le passé, mais l'haume qui cachait son visage empêchait de répondre à cette énigme. Il ne manqua pourtant pas l'occasion de se renseigné sur ce qui aurait pu avoir changé depuis ces deux longues années...

- Mais si vous le proposez, je ne saurais dire non.

Le jeune Ténédor avait probablement une idée derrière la tête, mais impossible de deviner de quoi il s'agissait. De toute façon, il aurait été mal vu que le chevalier revienne sur ca décision...

Il savait pertinemment que le jeune homme avait essayé de le provoquer, mais l'effet fut un peu manqué, une majorité de personne dans la salle se mirent à rire un peu devant ces paroles. Il ne sentait pas le besoin de répondre à cette insolence, il n'avait rien à prouver, car tout le monde savait qu'il était capable de l'apporter seul au geôles. Il se contenta d'attendre que le rire des personnes se taise. Il avait eu des débuts difficiles en tant que chevalier, mais aujourd'hui il avait un certain respect.

" Tu peux toujours m'escorter si tu veux, mais je croit que dans cette ville, il n'y aura personne pour m'attaquer de toute façon et cette homme ne me donnerait pas le moindre mal à maîtriser. Sache que cette proposition n'était que dans le but que je puisse m'assurer que tu ne m’accuses pas de vouloir le tuer en chemin, mais comme tu sembles si terrifier que des paysans puisse attaquer, tu peux toujours venir. "

Son ton était encore neutre, la réaction générale l'avait apaisé, mais il savait que si le mercenaire continuait ainsi, cela ne prendrait pas longtemps avant qu'il retombe sous le contrôle de ses démons. Il regarda son prisonnier qui avait de la difficulté à rester debout, il détestait ce genre de personne, des personnes qui changeait de personnalité pour évitez des ennuies, mais il devait faire avec.

Il regarda le guerrier à nouveau, il semblait un peu familier, mais malgré son statut, il n'avait jamais vraiment battit de relation avec personne, il avait du le voir un jour ou l'autre, sans plus. Il se dirigea vers celui qu'il allait apporter en prison, la reine lui donnerait un procès sûrement rapidement, vu la graviter de l'accusation. Il se souvenait de ce qu'Eleanelle lui avait dit, il pouvait changer d'apparence, utile pour s'évader, mais il trouverait un moyen pour l'en empêcher. Il le prit plus ou moins vigoureusement et l'apporta vers Rangord, sortant de l'auberge, sans regarder si l'autre venait, car il s'en moquait éperdument.

- On l'apporte en prison, tu veux bien?

- Oui, il peut bien monter sur moi, mais qu'il se tienne.

Il prit des cordes et s'affaira à lier les poignets de l'homme, pour évitez de mauvaise surprise. Pendant ce temps, il décida de discuter un peu.

- Comment faire pour évitez que tu te transforme quelque chose de petit et que t'évade, car elle m'a parler de ce pouvoir et je n'ai pas envie de trouver ta cellule vide un matin.

- Si je le savait croyez que je l'aurais dit depuis longtemps et que je ne serais sûrement pas ici aujourd'hui...Je vous en prie...surveillez moi bien...

DIt-il. Eloi n'opposait aucune résistance et il ne semblait vraiment pas se rendre compte de se qui se passait. On l'emmenait en prison et voilà qu'il avait l'air content d'y aller. Hésitant un moment, il décida de poser la question qui le rongeait depuis le début:

- Ça pu vous paraître étrange....mais pouvez-vous me dire ce que j'ai fait?

Le corbeau c'était posé sur le toit de l'auberge, observant la scène sans rien faire. L'ancien chevalier des Ténèbres savait qu'il n'aurait aucun mal à s'enfuir avant même d'atteindre le château, il pouvait très facilement disparaître tout bonnement et c'est ce qui serait arrivé si son côté sombre avait repri le dessus à ce moment précis.

Invité

Cedrich n'avait pas fait attention à la réaction de la petite assemblé. Une réaction qu'il jugeait d'inaproprié. On aurait dit qu'ils désiraient tous flater l'égaut de ce chevalier qui manifestement était déja bien trop grand. Avaient-il peur de le froisé? Peu importait, il n'était pas nécéssaire de ce fier aux réactions de quelques homme se noyant dans l'alcool...
Le guerrier n'avait jamais eu grand estime de ces chevaliers qui était malheureusement mis sur un pied d'estale par le petit peuple. C'est dire comment un titre peux changer la réaction des gens.
Le noble répliqua à nouveau, parlant sans vraiment avoir pris le temps de comprendre l'étendu de ses paroles. De longue phrase qui ne faisait que le couler un peu plus dans le ridicule selon Cedrich.

- Vous ne s'avez manifestement pas à qui vous vous adresser pour m'accuser de mon éventuel manque d'honnêteté!

L'ancien militaire aimait de moins en moins le personnage se tenant devant lui. Se sentait-il au dessu de tous pour parler de cette façon? Le jeune Ténédor restait pourtant calme, avant de reprendre à nouveau la parole.

- C'est dire...Malgrés votre rang vous craignez devoir défendre votre honneur. Mais ne vous y prenez pas, j'aurais été ravis de vous accompagner.

Malgrés la dureté de ses propos, le guerrier restait courtois et le ton de sa voix pouvait confondre quiconque sur ses intentions. Il ne semblait pas vouloir narguer le dirigeant, mais d'un autre coté...
Hypocrite? Peut-être bien, mais qui pourait oser parler de lui de cette facon? Ce n'aurait pas été convenable de jouter verbalement avec quelqu'un qui ne cherchait apparemment pas l'affrontement.
Cedrich alla vers le tenancier qui n'avait pas oser lui rapporter la commande qu'il lui avait été faite. L'homme posa quelques pièces sur le comptoir, faisant signe à l'aubergiste qu'il pouvait garder le verre. Cela ne lui ferait que du bien, avait-il conclus.
Celui-ci sorti donc de l'auberge à la suite du chevalier et de son prisonnier, allant à la rencontre de sa monture, qu'il monta sans trop attendre. Il rajusta sa cape avant de rejoindre les deux autres. Il jetta un dernier regard de dédain à cet homme feignant se rappeler ses actes transgressant les lois, avant de reprendre la route.
C'était maintenant certain, il ne passerait pas plus de temps en compagnie de ce chevalier, à s'interesser aux problèmes des autres...

Il avait complètement ignorer la réplique du guerrier, il avait entendu pire de son passer, il savait plus que cet homme ce qu'était la souffrance et cette deuxième tentative pour le blesse fut aussi inefficace que la première. En temps normal, il se serait défendu un peu plus, mais présentement, il savait qu'il ne ferait que combattre vainement et tout cela dégénérerait vu qu'il combattait déjà à l'intérieur de lui.

Le prisonnier posa la dernière question à laquelle il s'attendait. Il regarda l'individu qui partait, il se demandait bien d'où provenait ce mépris, alors qu'il ne se connaissait même pas. Peut importe, il avait toujours provoquer ce genre de réaction chez les autres, et il était aussi hautain que ceux qu'il méprisait, car il se croyait au-dessus d'eux.

Il finit enfin d'entraver les membres de l'homme. La question lui revint, alors qu'il le montait sur Rangord, il fit partir ce dernier avant de répondre. Il faisait un énorme effort pour ne pas le tuer maintenant et sa voix le laissait paraître.

" 2 charges d'accusations Viol et Brutalité physique. Tu peux te compter chanceux si on n'ajoute pas le fait qu'elle est traumatiser à vie et que tu as user de tes pouvoirs pour la tromper. Maintenant garde le silence et ne répond qu'aux questions. "

Tout allait si mal dernièrement, il avait espéré devenir chevalier pour aider les autres et voila que tout dérapait depuis l'annonce de la guerre imminente. Il se serai bien passer de ces deux hommes dans sa vie, celui-ci pour les actions qu'il avait commis et l'autre ... parce qu'il n'aimait pas ce genre de personne. Il tentait d'aider et il n'avait pas besoin de quelqu'un pour lui faire la morale, sa vie avait déjà été assez dure et ce mépris. Il ne le connaissait même pas et il se permettait de le mépriser, il n'avait sûrement pas vécu ses derniers mois comme lui et cela lui était désagréable, du fait qu'il avait toujours été méprisé. Les raisons de cet homme lui étaient inconnues, mais cela restait désagréable.

Il fini enfin par arriver au château et escorta personnellement le prisonnier, laissant Rangord aller à l'écurie et un écuyer s'occuper de son cheval. Il envoya l'homme dans sa cellule et appela un autre homme. Il parla un peu avec lui, avant qu'il parte, ramenant plus tard avec lui deux hommes. Ces deux hommes étaient autant, sinon plus expérimenter que lui, il ne pourrait pas s'évader d'ici sous leur surveillance. Il eu un dernier regard pour l'homme et partit, totalement en confiance avec ceux qu'il avait laisser, sachant qu'il ne le décevrait pas.

Invité

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Le matin venu, Cedrich revint à l'auberge où il avait pu se reposer, peu de temps, la veille. Après avoir passer un accord avec le responsable de l'établissement, le guerrier y apposa une affiche sur le mur:

Citation :: AVIS
Recrutement de la compagnie indépendente de Chipa [Milice]

À la veille de la prochaine lune, aura lieux le recrutement d'une nouvelle milice sur le continent.
Les principaux recherché sont de valeureux guerriers désirant servir une toute autre cause.
Tout talent est la bienvenue, mais savoir manier une arme est essentiel pour rejoindre cette faction.
Il n'y aura aucune distinction de sexe, de classe, ou d'origine.
Vous êtes tous la bienvenue!

Avantages:
- Une solde de 25 écus par jour (Possibilité de prime)
- Nourriture et boisson payé
- Une vie pleine d'aventure...

Devoirs:
- Obéir aux ordres sans distinction
- Respecter ses supérieurs et ainsis que ses frères d'armes
- Respecter les valeurs et l'ethique générale du groupe.
- Affiché clairement le symbole de son appartenance à la milice

Pour pauser candidature ou pour plus ample renseignements, c'est un rendez-vous à l'auberge!

Cedrich Jezekel, Ténédor

La même affiche, à quelques différences près ce retrouvait à plusieurs haltes de chaque royaume. Le recrutement pour cette nouvelle organisation était un processus de longue haleine qui porterait fruit d'ici quelques semaines. Les choses allaient bon train, mais les résultats ne seraient pas connu avant un certain temps. D'ici une semaine, le rendez-vous qu'il donnait à ses éventuels recrues, se ferait ici même. Entre temps, il avait chose à faire...
Le guerrier ne s'attarda donc pas plus longtemps, quittant l'auberge dès que son annonce fut passé.

[HJ: Pour plus d'information: Milice indépendante]

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Invité

YayOu arriva à l'auberge qui était remplis d'hommes. Ils la regardèrent comme si elle débarquait d'une autre planète. Elle avait soif et voulait quelque chose de fort...et puis dans une taverne on apprenait toujours des choses interressantes.

Elle s'assit à une table, seule, au milieu d'une dizaine de gens presque ou déjà ivres, et attendit qu'on vienne la servir.

*J'espère n'être pas venue ici pour rien...puis ces gens empeste l'alcool !*