Les Jardins

Il apparut au fond des jardins entre deux buissons et resta là un moment en tremblant, après quelques minutes il décida de se mettre au travail pour se changer les idées. Le travail, c’était le remède à tout ces maux et ça il n’en avait jamais douté, ça lui permettait d’oublier ses problèmes qui revenaient le hanter lorsqu’il s’arrêtait pour dormir. Agenouillé dans la terre qui se mêlait à ses larmes il attrapaient les ronces d’une mains et les arrachaient de toutes ces forces en sentant les épines s’enfoncer dans sa main. Il se blessait peut-être mais il devait le faire de toute façon. Comme à chaque fois, il prit une pause après quelques instants pour essuyer le sang de ses paumes sur sa tunique et recommença. Autour de lui les fleurs se fanaient et les feuilles séchaient avant de tomber sur le sol tandis que les ronces repoussaient à chaque fois qu’il les arrachait. C’est en s’arrêtant à nouveau pour s’essuyer les mains qu’il entendit un craquement derrière lui. Nathaniel ne voulait même pas savoir qui était derrière lui et continua son travail, c’était dans ses habitudes lorsqu’on voulait lui parler.

- Alors, on vois bien quel genre de travail tu fais

- Tait toi Aidan

- Sinon quoi?

- Je vais te le faire regretter!

- Et comment comptes-tu faire ça? En me faisant attaquer par se buisson!

Cette fois il se leva et se retourna vers Aidan. C’était un autre serviteur, qui avait environ le même âge que Nathaniel, et il lui en avait toujours voulu car Nath travaillait au jardins seuls et que si Aidan aurait pu travailler là il n’aurait rien eu à faire.
Ce n’était vraiment pas sa journée, mais ça n’alla heureusement pas vraiment plus loin, Nath ne savait pas se battre et Aidan le laissa tranquille alors qu’il se retrouvait couché dans la boue, le visage graffigné par les ronces mais ce n’était presque pas visible. Fou de rage, Nath se releva et regarda l’autre repartir. C’est alors qu’Aidan tomba et que le descendant d’Emrik Poliamel s’approcha pour voir ce qui c’était passé. Il vit alors les racines enroulées autour des pieds du serviteur et se mit à paniquer. Il ignore si Aidan c’est libéré mais il s’est enfuit le plus loin qu’il le pouvait dans les jardins pour faire ce qu’il avait commencé, réfléchir, il passa la nuit entière là, seul Aidan le savait de retour au château et il n’irait sans doute pas le raconter à tout le monde.
Ça n'allait vraiment pas cette fois là, cette journée était la pire de toute et Nath savait bien que ce n'était pas avec le lever du soleil que cela changerais.
Il eu alors une drôle d'impression et son intuition le conduisit jusqu'à la prison

Réapparaissant à côtés d’un arbuste, il regarda autour de lui et vit une silhouette à travers les arbres.

- Aidan.Murmura-t-il en serrant les dents

Il était certain que c’était lui, ça ne pouvait être que lui qui le cherchait pour lui donner sa leçon. Un sentiment incontrôlable s’empara du jardinier qui appela son ennemi en criant son nom. Le second serviteur se retourna et avança jusqu’à se retrouver devant Nath.

- Te voilà idiot! Qu’est-ce qui t’as pris tout à l’heure!?!

- Tu l’avais cherché

- Et toi tu cherche ce qui vas t’arriver

Nathan reçu un coup de poing au visage et tomba. Il essaya de se relever, mais Aidan fut plus rapide et un coup de pied dans les côtes le fit tomber à nouveau. Les lianes commencèrent à s’accrocher aux jambes d’Aidan. Celui-ci eu un sourire et sorti un gros couteau qu’il avait du prendre dans la cuisine car Nath se souvenait en avoir vu de semblables. Il coupa les lianes et continua à avancer.
Le même sentiment envahit Nathaniel une seconde fois et il se releva d’un bond pour se jeter sur son ennemi et le jeter sur le sol. Tenait sa main armée à l’écart pour ne pas se faire frapper, il essayait de trouver quoi faire. Finalement, il lui fit lâcher le couteau et par réflexe l’attrapa. Nath releva le bras et s’apprêta à frapper mais s’arrêta juste à temps en réalisant ce qu’il allait faire. Profitant de ce répit, Aidan s’enfuit à toutes jambes. Nathan laissa tomber le couteau et figea, essayant de comprendre ce qui lui avait pris.

La situation se compliquait chaque jours un peu plus en cette période noir du royaume. La reine savait que dans ses cachots groupissait depuis quelques temps un homme servant les ténébres. Son bras droit David lui avait dit que le meilleur chevalier s'occupait de l'intérogatoire. Cela l'avait rassurer car si quelqun pouvait obetenir des informations c'était surement lui...

En ce début d'aprés midi Justine marchait dans le jardin son cousin à ses côtés. Comme chaque jours à ce moment de la journée, ils faisaient un bilan sur les principaux points à régler dans le royaume. La menace ne cessait de s'affirmer, créant la peur chez les villageois. La jeune femmes avait peur que cela ne dégénére en exode ou pir en conflit interne.

Elle s'arrêta devant un rosier au fleurs jaunes magnifiquement épanouies. Leurs parfum embômait l'atmosphére avec délice. Un sourire triste se dessina sur son visage. Il y avait encore de belles choses en ce monde. Il fallait qu'elle s'y accroche. Le jeune homme lui continuait son rapport imperturbable penché sur ses feuilles.

-"On nous apprend que Arbagon est retouné questionné le prisonnier hier.

-"Bien bien...

Il reprenait tornant un nouveau papier dans ses mains. Justine l'observait il semblait épuisé. Tous ces troubles demandaient une attentions érintante. Mais tout comme le chef des chevalier il s'en sortait très bien. La reine était soulagée de pouvoir compter sur eux. Mais cela lui donnait aussi l'impression de ne rien pouvoir faire. Elle aurait voulut pouvoir agir. Pourquoi pas aller elle même botter les fesses du mal qui les menaçait.

Comme souvent son intuition extraordinaire lui fit venir une idée. Par un tic habituel ses mains se joignirent dans son dos alors qu'elle reprenait la marche. David la suivait sans regarder devant lui. Ses longs cheveux clairs cachaient son visage, qui était tiré par la concentration. Quand il arrivérent devant l'une des fontaines Justine demanda enfin.

-"Ou en sont les lettres ?"

Là le cousin releva la tête. Il prit son air soucieux comme à chaque foi qu'il avait une mauvaise nouvelle. La reine ne le regarda pas attendant d'avoir une confirmation.

-"Elles ont été envoyées depuis 5 jours... pour le moments aucunes réactions..."

Justine soupira. Elle s'en doutait. Encore une foi elle avait malheureusement vue juste. Sans plus attendre la reine reprit le chemin contrariée. Quand les choses pourraient elles bouger ?